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Le Prix Nobel de la paix dénonce le deux poids, deux mesures des Occidentaux face au drame des populations, en référence à l’engagement en Ukraine.
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Depuis treize mois, l’extrême est de la République démocratique du Congo (RDC) est de nouveau le théâtre de combats meurtriers opposant d’un côté des milices locales et des forces régulières congolaises au Mouvement du 23 mars (M23), un groupe rebelle soutenu par le Rwanda. Le docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix en 2018, dénonce l’inaction et l’hypocrisie de la communauté internationale, ainsi que la corruption des autorités congolaises face à ce drame qui dure depuis près de trente ans.
Parce que, au Congo, l’impunité est la norme. Notre pays ressemble à une bijouterie sans porte ni fenêtres. Chacun peut massacrer des populations impunément, comme à Kishishe [dans la province du Nord-Kivu, les 29 et 30 novembre, où au moins 131 personnes sont mortes], piller nos richesses, puis les vendre sur le marché international. Pendant ce temps, le monde entier ferme les yeux. C’est ce qui se passe avec le M23, un mouvement terroriste soutenu par le Rwanda.
Ça ne date pas d’hier. La crise sécuritaire et humanitaire, qui se déroule depuis vingt-cinq ans dans l’est du Congo, est la plus négligée au monde. Une crise qui, pourtant, a déjà provoqué la mort de plus de 6 millions de personnes et déplacé 5,8 millions d’autres. Un tiers de la population a faim.
Dans l’est du pays, il y a là cent vingt groupes armés nationaux ou étrangers. Quelle est la réponse de Kinshasa ? Il appelle des forces armées extérieures [celles envoyées par les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale] qui viennent avec leur propre agenda pour croquer leur part du gâteau. Résultat, c’est à nouveau la population civile qui paie le tribut. C’est dramatique, d’autant que le reste du monde regarde sans rien faire. Le Congo vit dans une situation de chaos organisé, sa population réduite dans une forme d’esclavage moderne, dans le but de piller ses terres rares et ses minerais stratégiques. Tout cela pour répondre aux besoins des nouvelles technologies et de la transition énergétique.
Nous sommes agressés par le Rwanda. C’est reconnu. L’ambassadeur de France aux Nations unies a qualifié d’« horreur » le massacre de Kishishe. Mais après ? Quelle suite ? Rien. Malheureusement, on ne voit pas la communauté internationale s’émouvoir comme elle le fait pour l’Ukraine, où le pays agresseur – la Russie – est sanctionné, isolé. La politique européenne en direction de la région des Grands Lacs est d’une totale incohérence.
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