Quatre entreprises du secteur alimentaire sur dix estiment avoir une très faible capacité à résister aux chocs. La Fédération de l’industrie alimentaire demande des solutions urgentes aux autorités.
Les entreprises du secteur alimentaire se remettaient doucement de la crise du coronavirus, mais aujourd’hui elles sont aussi nombreuses qu’en avril 2021 à craindre pour leur survie. Quatre sur 10 estiment avoir une capacité très faible à résister aux chocs, selon une étude de Graydon réalisée à la demande de la Fédération de l’industrie alimentaire (Fevia). Cette dernière demande des solutions urgentes aux autorités.
L’impact de la guerre en Ukraine et le cumul d’explosions des coûts des matières premières, de l’énergie et des salaires ne sont pas étrangers à la précarité du secteur. « Le manque de réserves – épuisées par les crises successives – pourrait faire sombrer ces entreprises en cas de nouveau choc. Comme 97 % des entreprises alimentaires belges sont des PME (avec moins de 100 employés), ce sont elles qui sont le plus exposées », explique la Fevia.
Répercuter les prix sur les supermarchés n’est pas envisageable. Selon une enquête de la Fevia, à peine la moitié des entreprises alimentaires a obtenu une augmentation des prix de la part des supermarchés en 2022. La fédération réclame des leviers devant permettre, en cas d’augmentation imprévue et considérable des coûts, un ajustement plus rapide des contrats et des prix. De tels outils devraient « éviter des pénalités logistiques excessives imposées par les supermarchés ».
Mais la première priorité, aux yeux de la Fevia, est de maîtriser et de réduire les coûts énergétiques, de manière temporaire et structurelle. Le secteur demande aux trois Régions un soutien direct aux entreprises alimentaires dont la facture énergétique a augmenté de plus de 100 % comparé à 2021.
Un crédit d’impôt aux entreprises dont la situation financière s’est fortement détériorée en raison de la hausse des coûts de production et de leur incapacité à la répercuter sur leurs prix de vente peut aussi constituer une solution.
Afin de permettre aux entreprises de traverser cette mauvaise passe, Fevia demande encore un système souple et flexible de chômage temporaire pour raisons économiques et une meilleure maîtrise des coûts salariaux.
La fédération chiffre à 10 % l’indexation des salaires, prévue en janvier 2023. « Cela risque de rendre les entreprises alimentaires belges moins compétitives, car les augmentations de salaires dans les pays voisins, vers lesquels notre pays exporte traditionnellement beaucoup, sont beaucoup plus faibles. Avec la lasagne fiscale en Belgique, cela encourage aussi de plus en plus les achats transfrontaliers », commente la Fevia.
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Tirer d'un coup sec la prise des importations d'énergie russes aura été la pire des mesures à prendre. On se rend compte maintenant avec consternation et effroi , chaque jour, de l'immensité des dégâts collatéraux qui en résulteront. A moins d'une illusoire renegociation avec la Russie , la queue entre les jambes , l'UE va encaisser la pire récession économique et sociale de son existence. La sociale risquant d'être la plus dangereuse politiquement. Elle pourrait bientôt engendrer des changements de majorités radicaux en Europe. Suède, Italie....
La réponse est toute simple, M. Dedecker: que la Russie se retire de l'Ukraine qu'elle a envahie, pillée, massacrée, ratiboisée.
Le milliardaire anglais a obtenu une licence pour lancer le premier satellite depuis le sol anglais. Il va pour ce faire utiliser un Boeing 747 armé d’une fusée.
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