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Malgré l’envolée des contaminations, le relâchement des restrictions sanitaires se poursuit à Pékin où la municipalité a annoncé la réouverture des lieux de divertissements intérieurs et des gymnases. Une partie des employés infectés ces derniers jours font également leur retour au travail après sept jours d’isolement à la maison.
De notre correspondant à Pékin et Louise May du bureau de RFI en Chine,
Au pied des tours de bureaux de Guomao, les trottoirs toussent dans le quartier des affaires à Pékin. Ici, on est loin encore de la foule des grands jours. Deux semaines après la levée des restrictions sanitaires et le tsunami des infections Covid qui a figé la capitale chinoise, la vie reprend peu à peu.
Pour Qin, ingénieur en informatique venu de Lanfang, ville de la province voisine du Hebei, c’est le premier jour au bureau. « J’ai eu le Covid la semaine dernière. Maintenant, ça va, assure-t-il. Tout le monde ou presque a été malade dans la compagnie. Aujourd’hui, la plupart des employés sont remis. La consigne, c’est : si vous pouvez venir au travail, venez, mais vous pouvez aussi travailler à la maison. Moi, je suis revenu ce matin. Je suis resté trois mois avec mes parents dans ma ville natale. »
Bulle sanitaire dans la bulle sanitaire, la ville de Pékin a longtemps été fermée ou difficilement accessible de l’extérieur. Mais l’ère « zéro Covid » est terminée. Parmi les mesures annoncées lundi 19 décembre par la commission municipale de la santé, a été posé le fait pour les cas positifs de pouvoir retourner au travail après s’être auto-isolé une semaine à la maison, et cela, sans avoir besoin de présenter un résultat PCR.
Emmitouflée dans sa doudoune pingouin et masque sur le nez, cette employée en marketing, originaire de Hunan au centre du pays, est contente de retrouver ses collègues. Comme elle, elles ont toutes eu le Covid-19. « C’est notre deuxième jour de travail après être redevenue négative. Environ 60 % des employés sont retournés au bureau. Après, ce n’est pas le retour à la normale. On s’inquiète pour les petites villes. Je voulais acheter des médicaments contre la fièvre pour mes parents à la campagne et je n’en n’ai pas trouvé. »
La jeune femme est inquiète, car la pénurie de médicaments est plus importante encore dans les territoires ruraux où la vague Covid devrait arriver en force : la faute à la circulation printanière de dizaines de millions de Chinois pour les vacances du Nouvel An lunaire.
►À lire aussi : En Chine, avec la fin du «zéro Covid», ruée sur la médecine traditionnelle et les pêches au sirop
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