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Mis à jour le 28 juin 2022 à 11:55
Malgré les années, les projets en commun, vous avez parfois encore peur, aujourd’hui, que votre conjoint vous rejette ? Qu’il s’éloigne et finisse par vous abandonner ? Rien de plus normal !, assure le philosophe Alain de Botton, de The School of Life. Dans cette chronique, il nous met en garde contre toutes les mauvaises stratégies que nous sommes parfois tentés d’adopter pour cacher cette peur qui nous fait honte. Son conseil : acceptons cette fragilité et osons en parler.
Malgré les années, les projets en commun, vous avez parfois encore peur, aujourd’hui, que votre conjoint vous rejette ? Qu’il s’éloigne et finisse par vous abandonner ? Rien de plus normal !, assure le philosophe Alain de Botton, de The School of Life. Dans cette chronique, il nous met en garde contre toutes les mauvaises stratégies que nous sommes parfois tentés d’adopter pour cacher cette peur qui nous fait honte. Son conseil : acceptons cette fragilité et osons en parler.
Lors des premiers rendez-vous amoureux, nous avons toujours cette angoisse de faire comprendre à l’autre à quel point il nous trouble. On rêve de lui prendre la main, de lui faire une place dans sa vie, mais la peur du rejet nous fait bafouiller. Un stade gauche et vulnérable de l’amour qui, a posteriori, nous semble bien adorable. A tel point que nous avons appris à faire preuve de patience, de sympathie, face aux maladresses d’une personne qui essaie peu à peu d’ouvrir son cœur. Certains se troublent vite, deviennent muets, agissent aussi parfois avec froideur ou sarcasme, pour tenter de dissimuler un enthousiasme un peu trop grand.
Cette peur du rejet est-elle limitée aux débuts de relations ? On pourrait en effet penser qu’une fois que deux personnes sont engagées l’une envers l’autre de manière totalement explicite, qu’elles ont contracté un prêt, acheté une maison ensemble, se sont juré fidélité, ont eu des enfants et se sont mentionnées mutuellement dans leurs testaments respectifs, l’angoisse de l’abandon n’a plus lieu d’être.
Et pourtant. L’une des étrangetés des relations amoureuses, c’est qu’en réalité, cette peur du rejet ne prend jamais fin. Elle perdure quotidiennement, même chez les personnes les plus sensées. Elle a des conséquences dévastatrices, principalement parce que nous refusons de lui prêter suffisamment attention et que nous ne sommes pas entraînés à repérer ses symptômes. Nous n’avons pas conscience que nous avons sans cesse besoin d’être rassurés, qu’importe le stade de la relation.
Dans notre inconscient, l’acceptation n’est jamais acquise et la réciprocité jamais certaine. Il peut toujours y avoir des menaces nouvelles, perçues ou réelles, minuscules ou immenses, à l’intégrité de notre amour.
Les soupçons vont bon train : peut-être que notre partenaire est resté au travail plus longtemps que d’habitude, qu’il a discuté avec un peu trop d’animation avec un(e) inconnu(e) au cours de la soirée, ou peut-être cela fait-il longtemps que nous n’avons pas fait l’amour. N’était-il pas un peu froid lorsque nous sommes entrés dans la cuisine ?
Même après des années à vivre avec quelqu’un, demander des preuves d’amour nous semble puérile. « Enfin ! Après tout ce temps une telle peur n’a plus lieu d’être », vous dites-vous peut-être.
Si nous apprenions à reconnaître nos sentiments, et encore mieux à les communiquer aux autres, nous récolterions très certainement la compréhension et la compassion dont nous avons besoin. Alors, plutôt que de masquer notre quête de réconfort sous des comportements bourrus ou même blessants, tâchons d’identifier les trois symptômes majeurs d’un cœur soucieux.
Tellement anxieux à l’idée que notre partenaire ne nous désire plus, nous le tenons à distance. Nous prétendons être occupés, que nos pensées sont ailleurs, que le besoin d’être rassuré est le cadet de nos soucis.
Peut-être même trompons-nous notre partenaire, dans une ultime – et perverse – tentative de rester distant, de sauver la face. Une aventure peut au final constituer le plus étrange des compliments, une dure preuve d’indifférence que nous réservons, et dédions secrètement, à ceux à qui nous tenons le plus.
Parfois nous avons l’impression que notre partenaire nous échappe sur le plan émotionnel. C’est vertigineux, lorsque l’on se rend compte à quel point nous nous sommes abandonné à l’autre.
Alors, comme nous ne pouvons pas (croyons-nous) le forcer à être chaleureux et généreux, nous réagissons en essayant de le coincer sur des choses très terre-à-terre. Nous nous irritons de ses retards, nous lui reprochons lourdement de ne pas avoir accompli certaines tâches ménagères, administratives. Nous essayons donc de le contrôler comme nous le pouvons. Le but n’est pas réellement de tout contrôler en permanence, c’est juste que nous avons peur d’admettre : « J’ai peur de ne pas compter pour toi… ». C’est alors le début d’un cercle vicieux : nous sommes de plus en plus désagréables, ce qui donne à l’autre l’impression que nous ne l’aimons plus.
En dernier recours, nous tentons de nous protéger en dénigrant la personne qui nous échappe. Nous épinglons ses faiblesses et nous plaignons de ses défauts. Tout plutôt que de poser la question qui nous obsède tant : cette personne m’aime-t-elle ? Et pourtant, si ce comportement dur et inélégant pouvait être compris pour ce qu’il est vraiment, on se rendrait compte qu’il ne s’agit pas de rejet, mais bien d’un plaidoyer pour la tendresse, étrangement déformé et pourtant bien réel.
La solution à tous ces problèmes serait de normaliser une idée plus juste de notre fonctionnement émotionnel. Il est en réalité sain et mature d’être fragile et d’avoir ce besoin constant d’être rassuré.
La raison pour laquelle nous souffrons, c’est que la société propose une image bien trop arrêtée de la manière dont nos émotions fonctionnent. Elle veut faire de nous des êtres indépendants et invulnérables. Elle insinue qu’il n’est peut-être pas normal d’attendre de notre partenaire qu’il continue à nous montrer qu’il nous aime alors qu’il ne nous a quitté que depuis quelques heures à peine. Ou de vouloir qu’il nous rassure sur ses sentiments envers nous – juste parce qu’il ne nous a pas prêté assez attention lors d’une soirée et qu’il n’a pas voulu partir en même temps que nous.
Et pourtant, c’est précisément là le type de réconfort dont nous avons besoin en permanence. Nous n’en aurons jamais fini avec ce besoin d’acceptation. Ce n’est pas là une malédiction réservée aux faibles.
L’insécurité est, dans le domaine qui nous intéresse, un signe de santé mentale. Elle signifie que nous ne considérons pas les autres comme un acquis. Elle signifie que nous demeurons assez réaliste pour voir que les choses pourraient mal tourner – et que nous sommes assez investi dans notre relation pour que cela nous préoccupe.
Nous devrions nous réserver des moments réguliers, peut-être même plusieurs fois par jour, où nous nous sentirions libres de poser nos questions sans nous sentir gênés. « J’ai vraiment besoin de toi, est-ce que tu veux toujours de moi ? » devrait être la plus banale des questions. Nous devrions dissocier l’aveu d’un besoin de toutes les idées négatives que l’on associe à ce terme de « besoin ». Il nous faut nous entraîner à reconnaître l’amour et les désirs qui se cachent derrière certains des comportements les plus glaciaux, les plus directifs et les plus grossiers auxquels nous pouvons parfois être confrontés de la part de notre partenaire – ou dont nous pouvons parfois faire preuve.
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