Par Les partenaires de Challenges le 10.01.2023 à 15h05 Lecture 6 min.
Ces dernières années, les directions financières ont lancé des initiatives de transformation digitale engendrant notamment la nomination de nombreux directeurs de la transformation de la fonction finance. Tous les départements ont été touchés : comptabilité, contrôle de gestion, budget, prévisions, planification, etc.
Cette transformation a atteint toutes les équipes de directions, dont le département en charge de la consolidation statutaire et de la publication financière. Les collaborateurs en charge du Corporate Performance Management (CPM) cherchent ainsi à se doter d’une solution unique de gestion de la performance permettant de répondre à l’ensemble des besoins de la fonction finance. Cette solution doit être à la fois ultra-fiable, évolutive et pérenne. Dans le domaine de la consolidation statutaire, les enjeux sont en effet particulièrement élevés (commissaire aux comptes, publication aux marchés, etc.) et les attentes nombreuses (fiabilité, traçabilité, agilité). D’autant que les besoins des directions financières évoluent avec la règlementation et les choix stratégiques des organisations qui font évoluer leurs ERP.
Les entreprises le voient parfois comme une sorte de Graal, ce logiciel unique avec une couverture fonctionnelle ultra-complète. Mais ce type d’outils existe, avance Vincent Salmon. Pour le vice-président en charge des opérations pour la France de CCH®Tagetik (une société appartenant au groupe d’édition de logiciels Wolters Kluwer) : « Les logiciels traditionnels CPM ne sont plus suffisants ».
Qu’ils travaillent au sein d’une PME, une ETI ou un groupe international, ses clients, acteurs de la finance corporate, en sont également convaincus : chaque organisation doit adopter un système complet de gestion de la performance. « Attention », souligne Vincent Salmon, « ce système doit avoir été développé spécifiquement pour la finance et bien couvrir l'ensemble des processus financiers tels que la consolidation & la clôture financière, l'élaboration budgétaire & la planification, le reporting & la publication (disclosure management), ou encore l'analyse de profitabilité et la mise en conformité. »
Vincent Salmon, pointe des enjeux différents selon les groupes : « Les enjeux ne sont pas tout à fait les mêmes pour les directions financières des groupes possédant de multiples filiales dans les zones EMEA, APAC et Amérique, que pour un groupe familial français dont la publication des comptes consolidés ne se fait qu’à destination des banques. ».
La complexité et le volume des transactions intercos dans une multinationale génère une charge de travail conséquente lors de la production des comptes consolidés, exposant les équipes à une priorisation sur la production des données au détriment du temps passé sur l’analyse, pourtant essentielle. Pour Vincent Salmon, « le sujet des intercos est clairement un sujet très sensible ». Les potentielles inexactitudes des comptes ou des déclarations, la mauvaise prise en compte des risques de change, peuvent avoir des conséquences gravissimes, sans oublier l’existence du risque réglementaire. Mais il y a un autre risque, alerte-t-il : « celui de l’inefficience, qui peut se payer cher notamment en termes de rétention des collaborateurs ». En 2022, dans un marché de l’emploi tendu, continuer à confier des tâches chronophages sans valeur ajoutée à des collaborateurs peut être lourd de conséquences.
Autre point sur lequel insiste Vincent Salmon : la traçabilité, du chargement de données à la publication. La traçabilité doit être absolument totale avec des journaux d’audit précis. Dans la solution CCH Tagetik développée par Wolters Kluwer, chaque changement apporté à la donnée est détaillé. « Nos clients historiques Europ Assistance, Mersen, Alcatel Lucent Enterprise ou encore la Caisse des Dépôts et Consignations le savent… la traçabilité est totale et permet par exemple de répondre très rapidement à une question d’un commissaire aux comptes ».
Pour les organisations internationales, la mise en œuvre du Pilier 2 visant à établir une imposition minimale des groupes multinationaux impose à ces groupes de se préparer dès à présent. Côté outil et intégration avec des technologies existantes, là aussi, la vigilance est de mise.
Par ailleurs, une vague de remplacement est à prévoir pour les directions financières équipées de technologies anciennes. C’est le cas de SAP BFC dont la fin de vie est prévue en 2027. Or, on le sait, près de 80 % des grandes entreprises françaises travaillent avec ces outils. Pour Vincent Salmon, « les entreprises françaises doivent se mettre en mouvement. 4 ans, c’est finalement un délai assez court pour le remplacement d’un outil de consolidation statutaire. C’est même un sujet critique ».
Cette nécessité de faire évoluer constamment les outils, implique une réactivité de premier ordre. Celle-ci n’est possible qu’en s’appuyant sur un solide service de Recherche et développement. Sur le sujet de la consolidation statutaire, CCH Tagetik possède une forte expertise. Les liens très étroits existant entre les équipes commerciales et le département R&D, basé en Europe, permettent de répondre avec agilité aux demandes du marché et des clients. Vincent Salmon précise : « C’est nécessaire également avec ce qui se passe au niveau ESG, mais aussi avec ces nouvelles règles du jeu imposées par l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques notamment CBCR et Pillar 2. C’est particulièrement vrai pour le marché français, avec ses spécificités en matière de consolidation statutaire ».
CCH Tagetik répond aux problématiques des plus grands groupes dans de multiples industries. « Nous avons une dimension internationale permettant de travailler avec des groupes de grande taille comme Honda et Toyota. Aujourd’hui près de 30 % des entreprises du CAC 40 utilisent nos outils soit dans un de leurs départements, soit au niveau global. Pour ces entreprises qui travaillent avec de multiples entités, notre solution CCH Tagetik facilite la gestion de l’ensemble du processus de consolidation en automatisant l'élimination des opérations intra-groupe réciproques et non réciproques, les ajustements de capitaux propres, les conversions de devises, les exigences multi-réglementaires, etc. ».
Ces entreprises ont des besoins importants en matière de sécurité ; elles doivent répondre aux enjeux des audits internes et externes ; et elles ont de fortes exigences de performance et de productivité. « Nous les accompagnons pour simplifier les outils et les processus de consolidation, et accélérer la production d’un reporting fiable. La souplesse et la réactivité font partie de notre ADN ».
Même si le cloud s’est imposé dans de nombreuses entreprises, certaines font le choix de rester sur du on-premise. Il est important que des solutions existent pour ces entreprises sans que ce soient des solutions au rabais. Là encore le logiciel de Wolters Kluwer possède une belle longueur d’avance. « Avec CCH Tagetik, nous avons fait le choix de faire les mêmes développements sur la version on-premise. Ainsi, quel que soit le déploiement privilégié par la stratégie informatique du client, CCH Tagetik offre toujours une seule et même solution complète et unifiée, sans sacrifier aucune fonctionnalité, sans aucun compromis. »
Pour Vincent Salmon : « Derrière les outils, il y a des hommes et des femmes. Le rôle des solutions de consolidation statutaire CCH Tagetik, c’est de leur faciliter la vie, en toute sécurité ».
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