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Congrès du PS : premier crash-test pour Olivier Faure – L'Humanité


Voilà un symptôme pour le moins préoccupant du recul de la liberté de la presse en Europe : les pires satrapes, les…
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Plus de 41 000 militants PS sont appelés, ce jeudi, à choisir leur chef. Bien que favori, le premier secrétaire se trouve menacé par les candidatures de Nicolas Mayer-Rossignol et d’Hélène Geoffroy. La Nupes est au cœur des débats.
Depuis qu’il a été élu premier secrétaire du Parti socialiste en avril 2018, Olivier Faure répète à l’envi qu’il a fait « l’inventaire » du quinquennat de François Hollande, dont il rejette aujourd’hui bon nombre de réformes libérales. Nicolas Mayer-Rossignol voudrait, lui, maintenant « faire l’inventaire » du bilan d’Olivier Faure à la tête d’un parti à la rose, qu’il juge rabougri. Et tant qu’à faire, lui ravir son siège à l’occasion du prochain congrès (du 27 au 29 janvier, à Marseille).
« Le mot “direction” est intéressant. Il a deux significations : donner l’orientation et diriger, être en capacité de fédérer, explique-t-il, lorsqu’on lui demande de parler de son principal concurrent. Je pense qu’on a besoin d’une nouvelle direction au Parti socialiste. » Le maire de Rouen (Seine-Maritime) et sa motion « Refondations » souhaitent incarner une « voie centrale » entre la ligne pro-Nupes d’Olivier Faure (« Gagner ! ») et le courant hollando-vallsiste porté par Hélène Geoffroy (« Refonder-Rassembler Gouverner »).
Le 12 janvier, plus de 41 000 adhérents, selon la direction, devront trancher entre ces trois textes d’orientation. Et bien que favori et officiellement appuyé par 45 parlementaires, dont le président du groupe au Palais Bourbon Boris Vallaud, Olivier Faure pourrait se voir refuser un troisième mandat là où, en 2021, il l’avait facilement emporté, avec 73 % des suffrages, dans un duel contre Hélène Geoffroy.
Le surgissement de Nicolas Mayer-Rossignol, soutenu par les maires de Paris et de Montpellier Anne Hidalgo et Michaël Delafosse, la présidente de la région Occitanie Carole Delga, le président du groupe au Sénat Patrick Kanner ou encore l’ex-présidente du groupe à l’Assemblée Valérie Rabault, a bouleversé les rapports de forces internes. L’édile normand a avec lui les principales fédérations socialistes (Seine-Maritime, Hérault, Nord…) et pourrait créer la surprise.
Les « solférinologues », d’où qu’ils viennent, prédisent un score proche des 50 % pour Olivier Faure, aux alentours de 30 % pour Nicolas Mayer-Rossignol et de près de 20 % pour Hélène Geoffroy. S’il n’atteint pas au moins la moitié des voix, l’actuel premier secrétaire pourrait se trouver en danger au soir du 19 janvier, date du second tour, pour lequel il ne devrait pas y avoir d’alliance entre candidats. « Il y aura environ 20 000 votants. Ça veut dire que 200 voix font un 1 % des suffrages… » sourit Patrick Kanner, qui veut « un nouveau coach » car le PS « joue en Ligue 2 avec des joueurs de Ligue 1 ».
Beaucoup de Nupes, moins de Nupes, plus de Nupes du tout ? Voilà l’un des principaux débats qui agite la « vieille maison ». « Sans cette stratégie d’accord à gauche, il n’y aurait sûrement pas de groupe socialiste. Or, nos idées ont besoin d’être exprimées », défend la députée Christine Pirès-Beaune, soutien d’Olivier Faure. Ce dernier assure qu’ « être dans une coalition n’implique pas une renonciation à ce qu’on est », et que celle-ci est le fruit du rapport de forces de la présidentielle : « Je revendique que les socialistes redeviennent la force motrice », dit-il maintenant.
Ce qui ne l’empêche pas d’être attaqué de toutes parts. Hélène Geoffroy est la plus virulente, voyant dans cette union de la gauche qu’elle veut « suspendre » une « inféodation » du PS à la FI. Pour elle, si union de la gauche il y a, elle doit se faire sans les insoumis. Mais, chez « Refondations », les mots ne sont pas forcément beaucoup plus tendres : « Nous n’acceptons pas d’être la béquille de la FI et de son leader suprême. » « La Nupes est un intergroupe à l’Assemblée, un cadre de discussion. On voit bien son utilité, par exemple sur les retraites, et il ne faut pas tout jeter aux orties. Mais ce n’est pas suffisant pour gagner demain », tempère Nicolas Mayer-Rossignol, qui s’estime sur la même ligne que Marine Tondelier et Fabien Roussel, les secrétaires nationaux d’EELV et du PCF.


Du lundi au vendredi, l’actu essentielle décryptée par la rédaction de l’Humanité.
Derrière la question du rassemblement de la gauche, se pose un autre sujet : le rapport au libéralisme. « Je ne suis pas sur une ligne d’accompagnement du néolibéralisme. Je ne suis pas là pour mettre des rustines sur une fuite d’eau : c’est le système qui est en crise », résume Olivier Faure, qui, avec la Nupes, a de fait réarrimé le PS à la gauche. Pour cette raison, il avait signé un programme partagé avec la FI, le PCF et EELV voulant porter à 60 ans l’âge de départ légal à la retraite. Mesure avec laquelle il prend aujourd’hui un peu de recul : « Oui au retour à 60 ans, mais sans toucher à la durée de cotisation et en prenant davantage en compte la pénibilité », disait-il à Libération, il y a une semaine. Ses adversaires sont plutôt partisans du statu quo à 62 ans, comme s’y était engagée Anne Hidalgo pendant la présidentielle. Ils se contenteraient d’améliorer la prise en compte de la pénibilité sur le modèle de la réforme Touraine de 2014.
« 60 ans, 40 annuités, ce n’est pas de la politique, c’est de la démagogie », tranche Nicolas Mayer-Rossignol. « On garde 62 ans car c’est ce qu’on peut financer », estime Hélène Geoffroy, qui se réclame d’une « gauche du réel, celle des solutions, celle qui peut offrir un débouché politique aux colères qui s’expriment dans le pays ». La gauche de François Hollande, de Stéphane Le Foll, de Jean-Christophe Cambadélis. Celle dont même Nicolas Mayer-Rossignol ne veut plus : « Il y a eu de graves erreurs comme le Cice, la déchéance de nationalité, la loi travail. Et des erreurs de méthode qui sont de promettre des choses qu’on ne fait pas ensuite. Mais il y a eu des réalisations dont je suis fier comme le mariage pour tous ou l’accord de Paris. »
Difficile d’imaginer tout ce petit monde continuer à travailler ensemble pendant ce prochain mandat de trois ans, tant les tensions et les rancœurs sont tenaces entre pro-Nupes et aile Macron-compatible. « Si Olivier Faure gagne, le PS va imploser. Les amis d’Hélène Geoffroy vont partir », prédit une proche de Nicolas Mayer-Rossignol, qui estime que lui seul peut éviter l’érosion. Olivier Faure revendique, lui, plus de 2 000 adhésions depuis les législatives.
Un simulateur pour voir ce qui change réellement pour vous, des décryptages vidéo, des infographies, un lexique et l’ensemble de nos articles pour connaître l’impact de la réforme que le gouvernement veut imposer, découvrir les alternatives et suivre l’actualité de la riposte sociale… Le tout réuni en une seule page !
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