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Édition
du Jeudi 15 Décembre
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L’avenir de l’actuel premier secrétaire est peut-être menacé : Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol aimeraient prendre sa place. À des degrés différents, ils critiquent le rapprochement entre socialistes et insoumis.
Deux candidats prêts à prendre la place d’Olivier Faure. Il y a d’abord l’amicale des anciens du hollandisme. Ceux qui défendent encore mordicus le bilan du dernier quinquennat socialiste. Leur candidate ? Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin (Rhône) et ancienne secrétaire d’État à la Politique de la ville de 2016 à 2017. Il y a aussi la garde rapprochée d’Anne Hidalgo, ceux qui acceptent l’union de la gauche mais de préférence sans les insoumis. Leur candidat ? Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen (Seine-Maritime). Et puis la ligne d’Olivier Faure, actuel premier secrétaire et fervent défenseur de la Nupes. Ils devraient déposer leurs textes d’orientation samedi, à l’occasion du conseil national de synthèse.
Les 27, 28 et 29 janvier prochain, lors du congrès de Marseille, les deux édiles tenteront de faire tomber Olivier Faure du siège sur lequel il est assis depuis plus de quatre ans. En septembre 2021, seule en lice contre le député de Seine-et-Marne, Hélène Geoffroy n’avait récolté que 27 % des suffrages.
Les deux oppositions ont en commun leur volonté d’éloigner le Parti socialiste de la France insoumise, et surtout de Jean-Luc Mélenchon. Au point de finir par s’allier ? Rien n’est exclu. Tout dépendra duquel des deux terminera, selon toute vraisemblance, à la deuxième place, lors du premier tour. Olivier Faure espère, lui, rassembler plus de 50 % des voix avec le chemin qu’il propose : « Nous n’avons pas d’autre voie que celle du rassemblement. On ne fait pas de la politique pour regarder les autres gouverner. »
Les plus remontés restent les tenants de la motion « Debout les socialistes », coalisés par Hélène Geoffroy, qui voient en la Nupes le signe de « l’inféodation » du PS à la FI. Patrick Mennucci, ancien député des Bouches-du-Rhône, est de ceux-là : « Nous devons revenir à l’orientation qui a permis au PS de diriger le pays. Le problème, c’est Mélenchon, le wokisme qui nous empêche de parler aux classes populaires », attaque-t-il. « On n’est pas contre l’union de la gauche », poursuit Patrick Mennucci, citant « les communistes, les écologistes, les radicaux et pourquoi pas Ruffin » comme potentiels alliés d’un rassemblement où le PS serait la force dominante. « Eux, c’est Good Bye Lenin ! Qui peut croire qu’à gauche, quiconque est en mesure de s’imposer aux autres ? » tacle Olivier Faure.
Du côté de « Refondations », l’orientation portée par Nicolas Mayer-Rossignol, la critique est plus diffuse. « Les gauches irréconciliables, ce n’est pas nous. Mais la Nupes n’est pas l’alpha et l’oméga de la construction de la gauche », assure Claire Fita, porte-parole du courant et proche de Carole Delga. Elle veut une gauche « populaire, pas populiste ». Leur problème ? L’accord de l’union de la gauche n’a pas été voté par les militants mais par le conseil national. Ils veulent aussi instaurer un binôme à la tête du parti à la rose.
[inscription nl]Un dernier texte d’orientation pourrait aussi être déposé in extremis si un accord avec ce camp Faure n’est pas trouvé. Intitulé « Pour Christine et pour les autres », il se revendique comme la « première contribution féministe de l’histoire du PS ». Fin janvier, charge reviendra aux près de 20 000 adhérents à jour de cotisation de choisir leur ligne politique pour les trois prochaines années.
Édition
du Jeudi 15 Décembre
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