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Olivier Faure lors du congrès du PS en septembre 2021 à Villeurbanne, avec son adversaire Hélène Geoffroy à sa gauche. © AFP
Un congrès, deux tours et trois candidats. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, devra se défaire de deux autres prétendants s’il veut être reconduit à la tête de son parti lors du congrès prévu en janvier. Le conseil national du PS réuni ce samedi 26 novembre a annoncé que le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, et la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, seront ses adversaires. Le premier tour du vote des adhérents aura lieu le 12 janvier, et un deuxième vote départagera les deux candidats restants le 19 janvier, avant le congrès socialiste le 25 janvier à Marseille.
Voici ce qu’il faut savoir sur ces trois personnalités politiques.
Olivier Faure, le premier secrétaire pro-Nupes
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, le 10 septembre 2022 à la Fête de l’Humanité. © Thomas Samson / AFP
Qui est-il ? Âgé de 54 ans, Olivier Faure est devenu le premier secrétaire du Parti socialiste en 2018, un an après le retour de ce parti dans l’opposition, et a été reconduit à cette fonction en septembre 2021. Il est député de Seine-et-Marne depuis 2012 et a été un temps à la tête du groupe PS à l’Assemblée nationale lorsque celui-ci était encore majoritaire, à la fin du quinquennat Hollande.
Lire aussi : Au PS, la fronde s’organise contre Olivier Faure avant le congrès du parti
Quelle est sa ligne ? Le premier secrétaire du PS est l’un des artisans de l’alliance de la gauche conclue entre la présidentielle de mai et les législatives de juin pour donner une majorité à l’Assemblée à Jean-Luc Mélenchon. Il se bat depuis contre la frange la plus centriste de son mouvement, qui voit dans la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) une vassalisation du PS derrière La France insoumise.
Avec son texte d’orientation intitulé « Pour gagner », Olivier Faure plaide donc pour la poursuite de la Nupes. « Comment on bâtit le rassemblement de la gauche et des écologiques si on décide de sortir du seul endroit où la gauche se parle ? », a-t-il demandé. Pour lui, « la raison pour laquelle nous sommes mieux entendus, c’est que nous avons dit que nous appartenons à la gauche, indéfectiblement », mais « ça ne veut pas dire que nous partageons tout ce qui se dit à gauche », démentant avoir perdu la moindre autonomie depuis l’accord avec LFI.
Hélène Geoffroy, la candidate des « éléphants » anti-Mélenchon
La socialiste Hélène Geoffroy en janvier 2017 à l’Assemblée nationale. © Bertrand Guay / AFP
Qui est-elle ? Âgée de 52 ans, Hélène Geoffroy est depuis 2017 maire de Vaulx-en-Velin (Rhône) et, depuis 2020, vice-présidente de la Métropole de Lyon dirigée par l’écologiste Bruno Bernard. Elle a auparavant été secrétaire d’État de François Hollande de 2016 à 2017, en charge de la Politique de la Ville, et députée du Rhône de 2012 à 2016. En septembre 2021, elle avait déjà affronté Olivier Faure pour le poste de premier secrétaire du PS, obtenant 26,52 % des voix des adhérents, contre 73,49 % pour le sortant.
Quelle est sa ligne ? Hélène Geoffroy est une opposante dès le départ à l’alliance de la Nupes, qu’elle voit comme une reddition en faveur de Jean-Luc Mélenchon. Elle dénonçait déjà avant cela « l’effacement » du parti sous la direction d’Olivier Faure. Avec son texte « Refonder, rassembler, gouverner », elle promet de suspendre la participation du PS à cette union de la gauche et souhaite réintégrer tous les socialistes suspendus.
L’ancienne secrétaire d’État est soutenue dans cette campagne par les « éléphants » du PS, partisans du bilan de François Hollande, comme le maire du Mans, Stéphane Le Foll. Elle se réjouit notamment que « ceux qui avaient soutenu Olivier Faure au dernier congrès », comme Anne Hidalgo et Carole Delga, reconnaissent aujourd’hui « l’impasse » du parti.
Nicolas Mayer-Rossignol, un pro-Hidalgo partisan d’une « troisième voie »
Le socialiste Nicolas Mayer-Rossignol en 2015. © Stéphane Geufroi
Qui est-il ? Âgé de 45 ans, Nicolas Mayer-Rossignol est maire de Rouen depuis sa victoires aux élections municipales de juin 2020. Il est également à la tête de la métropole rouennaise depuis cette même période. Il a également été conseiller régional de Normandie et, avant la fusion des Régions, président du conseil régional de Haute-Normandie, de 2013 à 2015. Il avait été ensuite battu par le centriste proche de la droite, Hervé Morin.
Quelle est sa ligne ? Après avoir fait ses armes auprès de Laurent Fabius, Nicolas Mayer-Rossignol est devenu un lieutenant d’Anne Hidalgo – c’est d’ailleurs depuis Rouen que la maire de Paris s’était déclarée candidate à la dernière présidentielle –, dont il a été un porte-parole dans la course à l’Élysée. Dans cette bataille pour la tête du PS, il est également soutenu par la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.
Son texte d’orientation baptisé « Refondations » se veut une « troisième voie » entre la direction sortante et les partisans de l’ancien président François Hollande. Le quadragénaire prône ainsi « un PS non dilué » au sein de la Nupes mais qui retrouverait son leadership à gauche. Il estime que cet accord est un « cadre politique utile, mais il n’est pas suffisant ni durable pour gagner ».
L’ambiance / le décor
Le rapport qualité / prix
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