https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions
Vous avez l’impression de ne jamais être à la hauteur de la situation ? Que tout le monde est meilleur que vous ? Que tout le monde est plus beau que vous ? Vous souffrez certainement d’un complexe d’infériorité. Véritable poison au quotidien, voici 9 conseils pour surmonter son complexe d’infériorité et regagner sa confiance en soi.
La comparaison est humaine, surtout à l’heure où les réseaux sociaux prennent autant de place dans nos vies et nos quotidiens. Nous sommes abreuvé.e.s d’images, de parcours tous plus incroyables, différents les uns que les autres, des corps qui ne ressemblent pas à celui que nous avons… Et nous avons la fâcheuse tendance à nous dévaloriser face à ces images, à penser que ce que nous voyons vaut mieux que ce que nous avons ou ce que nous sommes.
Parce que nous idéalisons la vie des autres, nous occultons leurs propres doutes, faiblesses, sentiment d’infériorité. Rappelez-vous que d’autres vous observent, et que ces personnes peuvent avoir le même sentiment vis-à-vis de vous, parce qu’elles vous trouvent incroyable, sensible, intelligent.e, motivé.e, curieux.se…
Et si nous inversions notre façon de regarder la vie des autres qui nous fait tant envie ? Au lieu de se sentir nul.le, pourquoi ne pas spotter ce qui nous fait tant envie et nous en servir d’inspiration ? Notre complexe d’infériorité pourra ainsi se transformer en véritable évolution.
Exercice difficile parfois, il s’avère pourtant essentiel pour mettre en lumière nos qualités. Écrire noir sur blanc ce que nous savons faire de mieux permet de s’en rendre compte, d’en prendre conscience. C’est le point de départ vers la confiance en soi.
Comment faire si on n’y arrive vraiment pas ? On sollicite nos proches, en leur posant des questions précises, telles que « dans quelles situations tu pourrais m’appeler ? », « dans quel contexte penses-tu à moi ? », etc. Cela vous permettra de vous projeter dans leurs compliments et de vous rendre compte de vos atouts, et ainsi de les accepter petit à petit pour vous les approprier. Vous avez votre liste de points forts, relisez-la régulièrement, placardez-la sur le miroir de votre salle de bains, dans une note de téléphone, dans votre agenda…
A post shared by The Body Optimist (@thebodyoptimist)
La liste de points forts est la première marche vers la connaissance de soi. Quand nous n’avons jamais dédié de temps à chercher et donc trouver ce que l’on aime, qui l’on est, on peut être un peu perdu.e et ne pas savoir dans quelle direction se tourner.
L’idée, c’est de commencer, de se mettre en mouvement, et de chercher tous azimuts. La direction se définira d’elle-même au fur et à mesure. Commencez par des choses simples et qui vous attirent. Essayez tout ce qui vous passe par la tête ! S’aimer soi-même n’est pas une chose aisée. À force de chercher ce qui vous anime et ce qui vous plait, vous allez être confronté.e à devoir faire des choses seul.e et à passer plus de temps avec vous-même, avec vos pensées, vos réflexions et votre présence.
Devenez votre meilleur.e ami.e, voyez-vous comme une personne à découvrir. Petit à petit, jour après jour, l’amour entre vous et vous-même s’installera. Tout doucement, mais sûrement.
Nos pensées sont des phrases qui flottent dans notre tête. Les circonstances de la vie sont neutres, c’est ce que nous en faisons avec le filtre de nos pensées qui fait que l’on éprouve des émotions, des sentiments, et notamment celui d’infériorité. La bonne nouvelle, c’est que nous ne sommes pas nos pensées, celles-ci ne nous définissent pas.
Chacun.e d’entre nous a ses propres échecs, seulement nous ne les voyons peut-être pas parce que nous sommes bien trop concentré.e.s sur ce qui va dans la vie des autres et sur ce qui ne va pas dans la nôtre. Mettez les bonnes lunettes et vous ne vous verrez pas de la même façon, vous n’aborderez pas ce qui vous arrive de la même façon.
Notre environnement influe sur nous de manière indéniable. Et les personnes que nous côtoyons le plus également. Il se dit que l’on est la somme des cinq personnes que l’on côtoie le plus.
Sous cet angle-là, il n’est pas difficile de comprendre que si nous sommes entouré.e.s de personnes aigries, qui nous ramènent régulièrement « à la réalité » quand nos envies s’éloignent un peu trop des leurs, de personnes qui critiquent sans cesse tout et tout le monde par jalousie, qui pointent du doigt tout ce qui ne va pas dans votre vie sans jamais vous aider ou vous conseiller, de personnes qui vous plombent par leur pessimisme… votre estime de vous aura du mal à être au beau fixe.
Il n’est pas facile de faire le tri dans son entourage, mais cet exercice n’a pas à se passer dans le drame. Entourons-nous de personnes bienveillantes, optimistes, qui nous tirent vers le haut, qui nous stimulent l’esprit et nous poussent à atteindre nos objectifs et nous font prendre conscience que nous sommes quelqu’un qui mérite. Il est beaucoup moins difficile de ne pas céder à son complexe d’infériorité boosté.e par un.e ami.e qui nous encourage et nous soutient !
Une échelle se monte échelon par échelon et le meilleur moyen d’arriver en haut est de commencer par celui qui est le plus simple à atteindre, celui qui est le plus proche du sol. Imaginez commencer par l’échelon 4, celui qui est à hauteur de votre épaule… Vous vous êtes imaginé.e vous contorsionner pour l’atteindre et ne finalement pas arriver à vous hisser ? C’est exactement pareil avec les objectifs de vie.
Déterminez ce dont vous avez envie ou besoin, même si cela vous semble inatteignable aujourd’hui. Écrivez-le et décomposez cet objectif en petits sous-objectifs atteignables à l’instant T. Vous aurez peut-être l’impression que cela est insignifiant, mais une fois ce petit succès atteint, vous pourrez passer au deuxième et ainsi de suite. Un échelon par un échelon, c’est le meilleur moyen d’arriver en haut de l’échelle !
Souvent quand on souffre du sentiment d’infériorité, nous avons tendance à nous dévaloriser même quand nous connaissons des victoires. Comme si nous ne méritions pas ce qui nous arrive de bien. Pourtant, si on regarde bien, nous avons forcément des succès à notre actif, aussi minimes soient-ils.
Prenez quelques instants pour les lister et les noter. Et décrire ce que vous avez ressenti à ces moments-là, comment vous y êtes arrivé.e.s. Vous méritez votre petit quart d’heure de gloire, en tête-à-tête. Célébrez-le, ne le faites pas à moitié ! Servez-vous un verre de champagne, de bon vin ou d’eau dans un verre à pied, allez chez le.a coiffeur.se, offrez-vous un nouveau sac, un bijou, passez un coup de fil à quelqu’un qui vous est cher pour lui raconter votre victoire… Soyez fier.ère de vous !
A post shared by The Body Optimist (@thebodyoptimist)
L’échec est le résultat négatif d’une tentative. Il ne peut pas y avoir d’échec si on ne tente pas, et il ne peut pas y avoir de réussite si on n’essaie pas. Un échec n’est jamais plaisant et il est normal de se sentir démoralisé.e, démotivé.e et céder à la tentation de se dire qu’on est nul.le et que les autres sont meilleur.e.s. Le retour du complexe d’infériorité…
Il est important de laisser s’exprimer vos émotions dans ces moments-là, laissez-vous envahir par la déception, la frustration, la tristesse, la colère. Une fois l’émotion redescendue, prenez quelques instants pour analyser la situation, trouver la cause de l’échec (un manque de préparation, un objectif trop imprécis, un problème de communication, un manque de planification ou de suivi… la liste peut être longue). Si vous n’y parvenez pas seul.e, faites-vous aider par une personne bienveillante de votre entourage. Un échec ne nous détermine pas et ne fait pas de nous une personne de plus nulle que les autres ou de moins bien que les autres.
Plus nous nous connaissons et moins le regard des autres n’aura d’importance sur ce que nous pensons de nous-mêmes. Remettez le jugement des autres à leur bonne place : les pensées des autres leur appartiennent. Et si vous n’êtes pas vos pensées, vous n’êtes pas celles des autres non plus.
Parallèlement, lorsque nous accordons beaucoup d’importance au regard des autres, c’est que nous sommes nous-mêmes dans une situation de jugement d’autrui. Cultivons notre bienveillance et notre ouverture d’esprit vis-à-vis des autres, afin d’être capables de penser que les autres peuvent le faire aussi vis-à-vis de nous. Décentrez-vous en vous impliquant avec les gens. Paradoxalement, quand on se sent inférieur.e, on est focalisé.e sur nous et notre petite personne. Tout tourne autour de nous, de nos problèmes, de ce qui ne va pas. Regardez ce qui se passe autour de vous, lancez-vous dans un projet qui vous plaît.
Chaque vie mérite d’être vécue, la vôtre y compris. Vous avez le droit d’exister, de vous affirmer, d’avoir des opinions et des sentiments, d’aimer ce que vous aimez. Mettez toute votre énergie à en être convaincu.e, à vivre pleinement vos envies et à être fier.ère de vous. En résumé, aimez-vous !
© 2022 Sowitty
https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions