menuRUBRIQUES
Suivez-nous :
|
Longtemps réclamée par les professionnels, la subvention prévue par le programme “Tatwir R&D et Innovation” ouvre la voie à une coopération plus importante et plus efficace entre le monde de l’entreprise et celui de la recherche et de l’innovation. Mais pour être éligibles, les projets doivent être viables et disposer d’une réelle valeur ajoutée. Les détails.
Le 19 janvier 2023 à 11h09
Longtemps réclamée par les professionnels, la subvention prévue par le programme “Tatwir R&D et Innovation” ouvre la voie à une coopération plus importante et plus efficace entre le monde de l’entreprise et celui de la recherche et de l’innovation. Mais pour être éligibles, les projets doivent être viables et disposer d’une réelle valeur ajoutée. Les détails.
Au Maroc, tout le monde le monde appelait de ses vœux une coopération plus forte entre le monde de la recherche et de l’innovation et celui des entreprises. Désormais, toutes les conditions semblent réunies. Car, comme le confirme à Médias24 Ghita Lahlou, vice-présidente de la CGEM et présidente de la Commission capital humain, le programme a été pensé de telle sorte qu’il va privilégier les projets en consortium.
“Le modèle idéal repose sur le fait que les entreprises aillent à la rencontre des spécialistes de l’innovation, ce qu’elles n’ont pas l’habitude de faire, pour différentes raisons… De l’autre côté, les spécialistes de l’innovation, qui disposent d’un brevet, d’une idée ou d’un prototype à développer, doivent pouvoir trouver un partenaire industriel. L’objectif est de réunir ces deux parties dans un consortium, un binôme start-up-industrie ou un labo-industrie qui soumissionnent ensemble dans ces appels à projets”, explique-t-elle.
Une coopération entre l’entreprise et le monde de la recherche et de l’innovation
En effet, le manuel de procédures du programme, consulté par Médias24, définit les projets éligibles comme étant des :
– Projets émanant d’une entreprise, y compris start-up, ou consortium d’entreprises industrielles ;
– Projets collaboratifs émanant d’un consortium d’entreprises industrielles ;
– Projets collaboratifs émanant d’un cluster et associant au moins deux membres. Le projet collaboratif doit obligatoirement être porté par une entreprise industrielle ;
– Projets fruits d’un partenariat entre une entreprise industrielle et une Cité de l’innovation, un centre/laboratoire de R&D (public ou privé) ou un Centre technique industriel et portés par cette entreprise.
S’il n’est pas obligatoire pour une entreprise de soumissionner avec des partenaires du monde de la recherche, la démarche est en revanche encouragée. Cela peut en effet renforcer la crédibilité du projet, notamment pour les entreprises qui ne disposent pas d’équipes dédiées à l’innovation ou qui n’ont pas l’habitude de mener ce genre de projets.
Notons également que la composition de l’équipe travaillant sur le projet fait partie des critères d’évaluation du dossier. L’objectif étant de s’assurer que l’équipe projet dispose des compétences et connaissances scientifiques nécessaires pour sa réalisation.
La coopération favorisera les projets qui trouveront leur voie sur le marché
Ghita Lahlou, qui suit le développement de ce projet depuis ses débuts, nous explique que l’idée de départ était que les spécialistes de l’innovation soient à l’initiative, à savoir les laboratoires de recherche, les Cités de l’innovation, les start-up, les clusters, les plateformes techniques industrielles, etc.
Mais finalement, c’est le souci de l’efficacité et de l’impact réel sur la valeur ajoutée industrielle qui a fini par favoriser l’option du consortium, tout en responsabilisant l’entreprise, car c’est elle qui reçoit l’argent.
L’objectif est de favoriser l’innovation qui a des chances de trouver sa voie sur le marché avec une réelle valeur ajoutée. C’est la raison pour laquelle le programme se focalise sur la valorisation des brevets, les projets de R&D qui sont en lien avec une innovation dans le produit ou le process, et la production de MVP (produit pilote).
Une nouvelle vie pour les organisations d’intermédiation ?
En effet, il est communément admis dans la littérature scientifique que le renforcement du lien entre les entreprises et le monde de la recherche favorise l’innovation et l’économie du savoir.
Ceci a donné lieu à la promotion de modèles d’intermédiation comme celui des bureaux de transfert technologiques et les parcs technologiques. Suivant ces modèles, le Maroc a vu se développer des Cités de l’innovation, clusters, incubateurs et autres.
Malgré ces initiatives, les projets d’innovation développés conjointement entre les entreprises et les professionnels de l’innovation restent très limités. Ce nouveau programme lancé par le ministère de l’Industrie peut donc inciter à ce rapprochement.
Nul doute que l’aspect financier est important en termes d’innovation. Les projets R&D se caractérisent par un niveau de risque élevé et dans le monde entier, ils nécessitent un soutien gouvernemental important.
LIRE ÉGALEMENT :
Innovation : pourquoi la subvention directe a été préférée au crédit d’impôt
Voici le détail du programme d’appui à l’innovation industrielle “Tatwir-R&D et Innovation”
Premier appel à projets du programme “Tatwir-R&D et Innovation”
Le 19 janvier 2023 à 11h09
A 11h04, le MASI et le MSI20 prenaient 0,08% à 10.383 points et 0,39% à 835 points. Le volume des échanges se situait autour de 5,5 MDH, […]
Le trafic global des ports gérés par l’Agence nationale des ports (ANP) s’est établi à plus de 87,2 millions de tonnes au titre de l’année écoulée, en repli de 4,2% par rapport à 2021.
À l’occasion des vacances scolaires qui coïncident avec le week-end, la Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) informe les usagers de l’autoroute que l’ensemble du réseau autoroutier connaîtra un trafic important.
L’International Board (Ifab) a donné son accord, ce mercredi 18 janvier, pour que les arbitres expliquent au public les décisions de la VAR lors du Mondial des clubs de la Fifa 2022, qui se tiendra du 1er au 11 février au Maroc.
Dans le sillage du Brexit, l’Union européenne prévoit d’interdire aux banques étrangères non établies sur son territoire de proposer des services bancaires du pays d’origine à leurs clients résidant dans un pays de l’Union. Comment cette décision impactera-t-elle les filiales des banques marocaines dans l’UE ? Quelles conséquences pour les Marocains du monde ? Eléments de réponse.
Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a eu, mercredi 18 janvier, des entretiens avec des dirigeants politiques et économiques, en marge du Forum économique mondial, qui se poursuit jusqu’au 20 janvier à Davos.
Médias24 est un journal économique marocain en ligne qui fournit des informations orientées business, marchés, data et analyses économiques. Retrouvez en direct et en temps réel, en photos et en vidéos, toute l’actualité économique, politique, sociale, et culturelle au Maroc avec Médias24
Notre journal s’engage à vous livrer une information précise, originale et sans parti-pris vis à vis des opérateurs.
Abonnez-vous à la newsletter
Tous droits réservés © 2018 – Medias24.