Vous avez craqué sur un logement mais vous estimez que le prix qu’en demande le propriétaire est trop élevé ? Il est temps de vous préparer à négocier. Voici comment procéder.
La négociation du prix d’un bien immobilier est une étape délicate. Vous pouvez toutefois la remporter haut la main en vous imprégnant de quelques astuces concrètes qui ont fait leurs preuves. Pour vous préparer dûment à négocier le prix de vente du bien que vous désirez acquérir :
Avant même d’entamer toutes les démarches visant à revoir à la baisse le prix de vente affiché d’un bien immobilier, vous devez impérativement vous renseigner sur l’état du marché local. Vous pouvez, par exemple, observer le prix moyen auquel se vendent des biens similaires à celui qui vous a tapé dans l’oeil. Pour cela, vous avez la possibilité de vous rendre sur SeLoger. Afin de connaître précisément les prix immobiliers au m² dans la commune ou le quartier où se trouve le bien que vous avez l’intention d’acheter, vous pouvez également interroger les agents immobiliers locaux. Prendre connaissance, en amont de la négociation, de tous ces éléments contribuera à crédibiliser les arguments que vous mettrez en avant pour essayer de négocier le prix de vente à la baisse.
Si le bien dont vous souhaitez négocier le prix, a été mis en vente il y a quelques jours seulement, alors il y a peu de chances pour que le vendeur accepte de faire de grosses concessions sur le prix de vente affiché. En revanche, si vous découvrez que le bien que vous souhaitez acquérir a été mis en vente il y a plus de 3 mois, c’est différent. Et pour cause, s’il n’a toujours pas trouvé preneur alors que trois mois se sont écoulés, cela signifiera dans la plupart des cas que le vendeur a fixé un prix de vente trop élevé. Vous pourrez alors vous permettre de proposer un prix inférieur de 10 % à celui que le propriétaire demande
N’oubliez pas de consulter l’agent immobilier en charge de la vente du bien que vous avez visité : il connaît le vendeur et saura vous dire si vous êtes en mesure de pouvoir négocier avec lui ou pas
Indépendamment du prix que le propriétaire espère retirer de la vente de son bien immobilier, d’une part, et de la ristourne dont vous aimeriez bénéficier, d’autre part, il est essentiel de ne jamais perdre de vue votre budget. N’hésitez pas à faire vos calculs, à les refaire et à enchaîner les rendez-vous avec votre banque (voire avec un courtier !). Une fois que vous aurez chiffré avec précision votre objectif ainsi que la limite budgétaire à ne pas dépasser, vous saurez où aller, jusqu’où aller et disposerez ainsi d’un cap que vous devrez vous efforcer de tenir tout au long de la phase de négociation, si musclée soit-elle…
Lorsque vous avez visité ce logement dans lequel vous vous projetez déjà, peut-être n’en avez-vous pas perçu tous les défauts ? Car contre toute attente, force est de constater que certains défauts ont parfois du bon. Notamment lorsqu’ils peuvent vous permettre d’argumenter et de plaider en faveur d’une baisse du prix de vente d’un bien immobilier présentant des imperfections. Pour maximiser vos chances de repérer les défauts du logement (et de pouvoir les utiliser à votre avantage lors de la négociation), n’hésitez pas à visiter le bien plusieurs fois, à bien ouvrir l’œil et à dresser une liste de tous les éléments qui pourront appuyer votre demande de négociation. Il pourra, par exemple, s’agir de travaux à effectuer, d’une chaudière trop ancienne qu’il faudra remplacer ou encore d’une isolation qui laisserait à désirer…
https://www.youtube.com/watch?v=WWWkes5CUUI
Ne précipitez pas les choses et ne vous lancez surtout dans la négociation du prix d’un bien immobilier que vous venez de visiter avant d’avoir minutieusement préparé le moindre des arguments que vous exposerez au vendeur. Ne vous dites pas non plus « de toute façon, j’improviserai… ». Au contraire, prenez le temps de dresser la liste complète des points faibles du logement sur lesquels vous comptez vous appuyer (prix trop élevé, travaux à prévoir, etc.) pour faire en sorte que le vendeur accepte de baisser son prix de vente. Peaufinez vos arguments et prenez soin de les noter sur une feuille de papier afin d’être bien sûr(e) de n’en oublier aucun durant la négociation. Vous paraîtrez d’autant plus convaincant(e) que vous vous serez convenablement préparé(e) en amont de la négociation.
Une façon de « démarrer les hostilités » et d’entamer la phase de négociation consiste tout simplement à jouer la carte de l’audace en proposant au vendeur un prix plus bas, non seulement que celui qu’il demande pour son bien mais aussi que le plafond que vous vous serez fixé. Dans un second temps, il est probable que le propriétaire vous fasse une contre-proposition et essaye de revoir à la hausse, cette fois la proposition que vous lui aurez faite. En agissant ainsi, vous maximiserez alors vos chances d’obtenir, au final, un prix de vente qui se rapprochera de celui que vous aviez en tête.
Évitez les négociations au téléphone et faites confiance à l’agent immobilier : il se chargera de faire l’intermédiaire entre le vendeur et vous-même et saura y mettre les formes.
SeLoger c’est aussi
Découvrez nos applications