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Comment la Belgique devient de plus en plus un pays de sports d … – Sport/Foot Magazine

La patineuse artistique Loena Hendrickx, la snowboardeuse Evy Poppe et la spécialiste du short track Hanne Desmet ont réalisé des premières personnelles et nationales lors du week-end dernier. Le livre du succès annoncé des sports d’hiver en Belgique avait commencé à s’écrire dès les derniers Jeux d’hiver. Et de nombreux chapitres devraient suivre.
Loena Hendrickx est devenue la première Belge, catégories homme et femme confondues, à remporter une médaille (de bronze) lors d’une finale de Grand Prix de patinage artistique. C’était ce dimanche à Turin.
A seulement 18 ans, Evy Poppe est devenue la plus jeune femme belge à remporter une médaille (d’argent) lors d’une manche de la Coupe du monde de snowboard. C’était dans la catégorie du Big Air, dans la ville canadienne d’Edmonton.
Enfin, Hanne Desmet est devenue la première de nos compatriotes à accrocher l’or à son cou dans une épreuve de Coupe du monde de short-track. C’était sur le 1500 mètres disputé ce dimanche à Almaty, au Kazakhstan.
Chacune de ces performances de haut niveau s’inscrit dans la continuité des Jeux d’hiver du début de l’année. Alors que la Belgique n’a pas de véritable culture des sports hivernaux, elle commence petit à petit à devenir un pays de sports d’hiver.
La figure de proue de changement, incarnée par le patineur de vitesse Bart Swings, n’a pas seulement remporté son premier titre olympique à Pékin dans la mass start. Il a aussi entraîné dans son sillage Hanne Desmet qui avait décroché la première médaille belge dans le short-track en décrochant la médaille de bronze sur le 1000 mètres. En plus de cela, l’athlète de Wilrijk avait aussi obtenu deux places en finale. Une des autres stars belges de ce week-end, Loena Hendrickx était devenue diplomée olympique en terminant huitième du concours de patinage artistique. Quant à Evy Poppe, ancienne championne du monde et championne olympique junior, pouvait se féliciter de sa première expérience aux Jeux d’hiver avec une quatorzième place.
Desmet et Hendrickx ont poursuivi directement sur leur lancée cette saison, grâce à la confiance qu’elles ont accumulée après ces Jeux réussis. Quant à Poppe, elle est montée sur le podium d’une manche de la Coupe du monde sans doute plus rapidement qu’attendu.
« Il faut cependant replacer sa médaille d’argent au Big Air dans le bon contexte », explique Tom Coeckelberghs, chef du département Topsport de Sport Vlaanderen et ancien directeur technique de Sneeuwsport Vlaanderen. « Il faisait particulièrement froid à Edmonton, donc la vitesse à la course au saut était moins élevée que d’habitude. Dans ces conditions, il est plus difficile d’exécuter les figures présentant le niveau de difficulté le plus élevé (entre 1080 et 1260). Avec des sauts qui vous permettent généralement de remporter des médailles au plus haut niveau », détaille Coeckelberghs.
« Tout le monde a donc dû se limiter aux 720, des sauts qu’Evy maîtrise désormais à la perfection à son jeune âge. Elle a ensuite exécuté ceux qui étaient considérés comme les deuxièmes meilleurs, dans la catégorie des plus difficiles. Vous devez aussi insister sur ce point », nuance le chef du département de sport de haut niveau de Sport Vlaanderen.
« Evy devra néanmoins maîtriser des sauts et figures plus difficiles si elle veut monter régulièrement sur les podiums des Coupes du monde dans les mois et années à venir, surtout dans un sport qui évolue aussi rapidement que le snowboard. Mais cette performance est déjà prometteuse pour l’avenir », estime Tom Coeckelberghs.
Evy Poppe est un exemple de la manière dont on peut guider des talents vers le sommet mondial dans un sport d’hiver. La Belgique possède aussi des programmes de développement et des écoles de sport de haut niveau. La snowboardeuse est aussi soutenue depuis des années par Sneeuwsport Vlaanderen et Sport Vlaanderen. Elle peut utiliser d’excellentes infrastructures en hiver comme en été, à savoir la piste couverte de Wilrijk, et les deux pistes artificielles à pente réglable qui ont été ouvertes cette année à Genk. Des aménagements dont le coût est estimé à 4,3 millions d’euros.
« Un complexe unique que de nombreux pays nous envient », affirme Tom Coeckelberghs. « C’est une étape importante pour le développement d’Evy et des jeunes snowboardeuses et snowboardeurs qui la suivront. C’est pourquoi nous avons choisi, avec Snowsport et Sport Flanders, de nous concentrer sur ces disciplines du snowboard en particulier. Pas sur celles de vitesse, car, en l’absence de pistes de neige plus longues et plus pentues que celles dont nous disposons actuellement, nous ne pouvons pas entraîner les athlètes dans des conditions suffisamment bonnes. »
C’est en partie à cause de cette infrastructure que Sport Vlaanderen a également choisi d’investir de l’argent pour les sports d’hiver (6,41 % sur un budget total de 20,4 millions d’euros en 2022, en dehors des contrats individuels des athlètes) en se concentrant uniquement sur le snowboard, le patinage artistique et le short-track.
« Dans ces sports, nous avons désormais une tradition olympique, mais aussi l’infrastucture qui va avec. Par exemple, cinq clubs proposent du short-track sur les patinoires d’Hasselt, de Louvain, de Deurne, de Gand et de Bruges. Grâce à toutes sortes de stages sportifs et de programmes de développement, plus de jeunes talents parviennent à se révéler. Ce vivier plus important augmente logiquement aussi les chances belges de décrocher une médaille olympique dans les prochaines éditions des Jeux », explique Tom Coeckelberghs.
« Les athlètes de classe mondiale reçoivent désormais un soutien maximal, en fonction de leurs besoins spécifiques », détaille l’ancien directeur technique de Sneeuwsport Vlaanderen. « C’est par exemple le cas de Loena Hendrickx, encadrée par son frère et entraîneur Jorik et le chorégraphe Adam Solya. Dans les cas d’Hanne et de son frère Stijn Desmet, nous payons leurs entraîneurs et les heures passées sur la patinoire d’Heerenveen afin qu’ils puissent s’entraîner au maximum avec les athlètes néerlandais de short-track. C’est un avantage indéniable, surtout dans un sport comme le short-track où le positionnement est si important. »
« En plus de ces athlètes, nous soutenons aussi l’équipe masculine belge de relais, qui s’entraîne à Hasselt. Nous payons Ingmar van Riel pour cette mission. Ce Néerlandais est responsable de l’encadrement et des conseils quotidiens », poursuit Tom Coeckelberghs.
En revanche, le budget consacré au bobsleigh a été réduit, jusqu’à seulement 0,37 %. « Lorsque Sarah Aerts et An Vannieuwenhuyse ont arrêté leur carrière après les Jeux d’hiver de Pékin, aucun nouveau talent ou projet n’a émergé. Pour le bobsleigh, nous n’avons pas non plus d’infrastructure comme pour le patinage artistique, le short-track et le snowboard. De plus, l’équipement pour ce sport est extrêmement coûteux », explique le chef de département du sport de haut niveau de Sport Vlaanderen.
« Si des de nouveaux athlètes devaient montrer qu’ils disposent d’un potentiel de haut niveau à l’échelle mondiale, ils peuvent également bénéficier d’un soutien. C’est déjà le cas de la spécialiste du skeleton Kim Meylemans. C’est pourquoi nous suivons également de près l’évolution de la patineuse de vitesse Sandrine Tas« , explique Coeckelberghs.
Toutefois, l’augmentation du budget consacré aux sports d’hiver dépendra du nombre de programmes qui permettront d’atteindre le top 8 au niveau mondial. « Six bons pour cent du budget total de Sport Flanders semblent peu a priori, mais Snow Sport Flanders et l’Union flamande de patinage font partie de la trentaine de fédérations qui reçoivent un soutien sportif de premier ordre. Ces pourcentages sont donc proportionnels à l’ensemble », explique Coeckelberghs.
Ce dernier conclut : « Il s’agit d’investir nos ressources financières de manière très ciblée. En premier lieu sur des athlètes de haut niveau ambitieux et talentueux, grâce à des programmes de développement et de performance. De préférence dans des disciplines où nous avons désormais plus de traditions et des infrastructures pour développer ces athlètes. De cette manière, même dans les sports d’hiver qui n’ont pas une vraie culture en Belgique, vous pouvez tabler à long terme sur le gain de médailles. Il faut découvrir de jeunes talents et les guider vers le sommet. Avec Hanne Desmet, Loena Hendrickx, Evy Poppe, et naturellement Bart Swings, les jeunes qui vont arriver disposent désormais de modèles parfaits et inspirants. Pour des sports aussi peu médiatisés que ceux-ci, c’est évidemment très important pour développer des vocactions. »
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