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Mis à jour le 11 juillet 2022 à 10:26

[VIDÉO] Vous êtes-vous déjà emporté devant vos collègues après une remarque sur votre travail ? Vous êtes-vous déjà jeté sur de la nourriture pour vous réconforter ? On réagit parfois de façon inappropriée et négative face à une contrariété. Pourtant, ce n’est pas toujours agréable ni pour soi, ni pour l’entourage. Que faire ? 


[VIDÉO] Vous êtes-vous déjà emporté devant vos collègues après une remarque sur votre travail ? Vous êtes-vous déjà jeté sur de la nourriture pour vous réconforter ? On réagit parfois de façon inappropriée et négative face à une contrariété. Pourtant, ce n’est pas toujours agréable ni pour soi, ni pour l’entourage. Que faire ? 
Découvrez les conseils d’Ariane Calvo, psychologue :
« La contrariété survient lorsqu’une situation inattendue révèle un décalage entre nos attentes et le réel. Cette combinaison génère un sentiment de frustration, » explique Ariane Calvo, psychologue et auteure du livre L’autonomie émotionnelle (Robert Laffont). C’est ce qui se produit chez l’enfant à qui on refuse de donner un autre bonbon. Dans sa logique, s’il en a déjà eu un, alors il s’attend à en obtenir un deuxième sans problème. Le refus auquel il se confronte provoque pleurs et grognements.
Ce décalage entre les attentes de l’enfant et la réalité lui cause un sentiment de frustration, élément majeur de la contrariété, qui naît d’un mélange de tristesse et de colère. À partir de ce cocktail détonnant, la contrariété s’installe quand on commence à l’alimenter, en ruminant sur la situation qui pose problème.
Il n’y a pas que les enfants qui le ressentent. Pour Inès, 24 ans, la contrariété survient souvent lorsqu’on lui fait des remarques négatives : « J’ai inconsciemment l’envie d’être parfaite et de ne jamais faire d’erreurs, que cela soit dans ma vie personnelle ou professionnelle. Alors si l’on me fait des critiques et des reproches, je m’effondre en larmes et je me remets en question. » 
Pour Inès, la gestion de la contrariété est particulièrement difficile puisqu’elle se traduit par des désagréments physiques : « J’ai souvent les larmes aux yeux et la gorge serrée. C’est assez embêtant en société, notamment au travail, car je ne souhaite pas me mettre dans un état de tristesse devant mes collègues. En plus, cela m’empêche de gérer la situation de façon sereine. »  
Si pour lnès, c’est la tristesse qui la submerge mentalement et physiquement, pour d’autres, c’est plutôt la colère, toute aussi désagréable. C’est le cas de Meily, 18 ans. « Je suis très impulsive et souvent sur la défensive, surtout quand j’ai de grandes attentes et qu’elles ne sont pas réalisées. Je réagis parfois très froidement et dis des choses négatives sous l’effet de la colère. » L’émotion est susceptible de devenir omniprésente et même parfois handicapante puisqu’elle entrave les relations avec autrui.
À l’inverse de l’extériorisation excessive des émotions, certains adoptent des stratégies d’évitements, comme la consommation excessive d’alcool, de tabac ou encore de nourriture. C’est le cas de Meily : « Il m’arrive aussi de combler par la nourriture : je ne contrôle pas mes compulsions alimentaires qui se présentent à ce moment-là. »
« Quand on gère difficilement la contrariété, nos réactions prennent l’apparence d’une émotion comme la colère ou la tristesse mais sont en réalité poussées par la peur, inconsciente. La peur pousse l’émotion à s’exprimer de façon dysfonctionnelle et inappropriée, » explique Ariane Calvo. Pour Inès, c’est la tristesse qui ressort majoritairement mais celle-ci est en réalité causée par sa « peur du rejet » et son « manque de confiance en elle ».
La psychologue ajoute : « Les peurs sont souvent dirigées vers ce qui me concerne moi ou ce qui concerne mon avenir, ce sur quoi je n’ai pas le contrôle. » Par exemple, quelqu’un qui souhaite obtenir une promotion dans son travail est contrarié lorsque cela ne se produit pas. Il ressent d’abord de la colère car il ne se sent pas reconnu à sa juste valeur, mais finalement, il ressent aussi de la peur car il se demande s’il pourra un jour obtenir cette promotion.
Pour aller plus loin :
==> Comment gérer la colère ?
Une publication partagée par Marina Teyssandier | Psychologue en ligne (@psyllogisme)
Emmanuel Piquemal, auteur du livre Comment gérer facilement vos contrariétés (Dangles éditions), propose trois exercices : 
1. Déjouer le piège de l’anticipation : Notre cerveau a une grande capacité à anticiper des événements, à imaginer des scénarios, parfois très plaisants. Par exemple, lorsque vous réservez vos vacances, vous imaginez tout de suite ce que vous souhaitez faire et vous attendez à voir. Prendre conscience de ce mécanisme d’anticipation et apprendre à observer son flux de pensées au quotidien aide à relativiser face à la réalité (la plage paradisiaque des photos de la brochure est en fait située le long d’une autoroute bruyante…) et donc de moins s’exposer à la contrariété. 
2. Prendre conscience de son idéal : Cela consiste à prendre du recul face aux exigences que nous avons envers nous-mêmes et qui sont parfois entravées par la réalité. Ce décalage peut être source de grandes contrariétés. Il est alors utile de se détacher émotionnellement de la situation en s’interrogeant : « Que voulais-je ? ». On fait le point sur nos attentes et on comprend pourquoi on est énervé par la situation, qui n’est pas celle que l’on souhaitait.Emmanuel Piquemal donne un exemple : « je me rends au travail en voiture en estimant arriver à 9h. Seulement, des bouchons viennent entraver le bon déroulement du trajet et je me retrouve 15 minutes en retard. La contrariété m’envahit : je me sens énervé, angoissé à l’idée d’arriver en retard… » L’attente était d’arriver à l’heure mais ce n’est pas le cas, il y a alors un décalage avec la réalité. 
3. Se répéter « Je ne m’attendais pas du tout à ça » : Cet exercice est à réaliser avec conviction, en dehors de moments de contrariété, afin d’être efficace le jour où l’on en aura besoin. Répétez la phrase « Je ne m’attendais pas du tout à cela », 3 fois cinq minutes, en mettant le ton et en faisant attention à son sens, pendant trois jours d’affilée. Votre cerveau enregistrera cette phrase pour mieux y croire le jour où vous ferez face à une contrariété. 
Emmanuel Piquemal illustre : « Si je cuisine pendant des heures pour des amis, et qu’ils n’apprécient pas mes plats, je suis contrarié. Lorsque j’analyse la situation, je constate que je m’attendais à ce que tout se passe bien car j’avais mis du temps et de l’énergie dans ce dîner. Leur réaction m’a pris par surprise et je ne m’attendais pas à ça. il y a donc un décalage entre mes attentes et la réalité, et je l’accepte »
Cette technique est notamment partagée par la psychologue Ariane Calvo qui souligne : « Cela permet d’arrêter de nourrir le mental de nos pensées négatives, de fixer ce qu’il s’est passé dans l’instant sans en tirer de conclusion pour l’avenir ». Elle ajoute : « on peut accepter une situation en se disant que les accidents de parcours ne sont qu’une normalité du chemin de vie. De cette façon, les contrariétés perdent en valeur et en puissance de frappe. »
De plus, lorsqu’on arrête de se focaliser sur le passé ou le futur, on s’ouvre davantage à la surprise et à des formes d’inconnus positifs. Par exemple, mes invités n’aiment pas mon plat, mais la conversation est animée et passionnante. Ou lorsqu’une promotion nous échappe, on peut s’ouvrir à des propositions de travail ailleurs ou redéfinir sa manière de travailler dans son poste actuel.
Il est aussi possible de travailler en amont, pour prévenir les contrariétés et donc les éviter au maximum. Emmanuel Piquemal préconise de se préparer une « zone grise ou floue ». Par exemple, si on a peur d’être contrarié par un manque de temps pour finir une tâche au travail, on peut prévoir un planning solide : un protocole, des plans B, des solutions… De même, si l’on a peur d’une remarque négative en société, on peut se préparer des arguments de répartie pour se défendre et être moins contrarié.
==>  Pourquoi certaines personnes mangent trop quand elles sont contrariée
Engloutir un litre de crème glacée en cas de contrariété : dans l’imaginaire collectif, cette pratique est presque devenue une image d’Épinal. Si tout le monde n’a pas besoin de vider un pot entier de pâte à tartiner au chocolat pour se remonter le moral, il semble qu’il existe des différences générales dans la façon dont les gens font face aux événements bouleversants qui les affectent, certains étant plus susceptibles de trouver du réconfort dans la nourriture que d’autres. 
« Comment gérer la colère ? »
« Il faut apprendre à gérer sa colère »
« J’ai appris à gérer ma colère »
« Je pleure à la moindre contrariété »
« Y a-t-il un moyen de gérer ma timidité ? »
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source

https://seo-consult.fr/page/communiquer-en-exprimant-ses-besoins-et-en-controlant-ses-emotions

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