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Il y a deux ans, un terroriste islamiste pénétrait dans la basilique Notre-Dame, faisant trois victimes. Ce samedi, la capitale azuréenne va commémorer ses morts.
Le Figaro Nice
Tandis que le procès de l’attentat de la Promenade des Anglais se poursuit, l’attaque de la basilique Notre-Dame de Nice, perpétuée le 29 octobre 2020, sera commémorée ce samedi, en mémoire des trois victimes, Nadine, Simone et Vincent.
À partir de 8h30, heure du drame, la municipalité donne rendez-vous d’abord devant la basilique Notre-Dame de l’Assomption, pour un premier temps mémoriel, un dépôt de gerbes devant la statue «La Colombe de la Paix» de l’artiste Théo Tobiasse, en présence du maire, Christian Estrosi, et du préfet, Bernard Gonzalez. «À l’issue de ce temps, tous les Niçois pourront déposer une rose blanche», précise la mairie.
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Puis, vers 9h, dans un second temps religieux, l’évêque de Nice, Monseigneur Jean-Philippe Nault, présidera une messe d’hommage en la basilique. Par respect pour les familles de victimes, l’entrée sera strictement restreinte.
«Cet hommage est important à trois niveaux. Il s’agit d’abord de faire mémoire. On ne tourne pas la page comma cela, nous n’avons pas oublié le drame qui a été vécu, souligne Monseigneur Nault. Ensuite, il s’agit de montrer notre présence : «on est là». De par notre relation avec le Seigneur, mais pas seulement, il y a une dimension de consolation de la communauté qui se rassemble et qui fait mémoire. Enfin, nous sommes là pour faire un bout de chemin ensemble, guidés par l’espérance, c’est très important. Les évènements tragiques, ce drame indicible, nous ont réunis et une porte s’est ouverte vers la vie éternelle.» L’évêque tient aussi à faire savoir que «toutes les attentions du cœur seront les bienvenues, celles des croyants bien sûr, et de leurs prières, mais aussi de tous ceux qui ne croient pas et qui veulent se joindre à l’hommage.»
Le 29 octobre 2020, quelques semaines seulement après l’assassinat du professeur Samuel Paty, Nice était endeuillée par une attaque islamiste perpétrée au sein de sa basilique Notre-Dame de l’Assomption. Brahim Issaoui, un Tunisien de 21 ans, avait pénétré dans l’édifice, armé d’un couteau, et avait mortellement poignardé plusieurs fidèles, dont le sacristain : Nadine Devilliers, 60 ans, Simone Barreto Silva, 41 ans, et Vincent Loquès, 54 ans.
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Rapidement dépêchée sur place, une équipe de quatre policiers municipaux avait fait face à l’assaillant qui, d’un air menaçant, s’était dirigé vers eux en criant « Allahu akbar ». Les agents avaient tout d’abord fait usage d’un pistolet à impulsion électrique avant de dégainer leurs armes de service, ouvrant le feu à 15 reprises sur l’individu. Ce dernier avait reçu les premiers soins sur place avant d’être transféré dans un hôpital puis mis en examen et écroué.
Un hommage national aux trois victimes présidé par le premier ministre Jean Castex était célébré dès le samedi 7 novembre sur la colline du Château, dominant la baie des Anges. Les portraits des victimes avaient été portés par deux proches chacun.
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Immédiatement après l’attentat, le Parquet national antiterroriste (PNAT) s’était saisi de l’enquête pour «assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle». Les investigations avaient été confiées à la direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ) en cosaisine avec la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI).
Les enquêteurs avaient trouvé à l’intérieur de la basilique l’arme du crime, un couteau avec une lame de 17 cm, un sac de vêtements, une version du Coran, deux téléphones, ainsi que deux couteaux non utilisés. Plusieurs personnes avaient par la suite été placées en garde à vue, dont un homme de 29 ans qui aurait effectué un voyage entre la Tunisie et la France avec le terroriste. Dans un entretien à La Voix du Nord, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait déclaré que le terroriste était venu en France «manifestement pour tuer.» A ce jour, les investigations se poursuivent et la date d’un procès n’a pas été fixée.
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Commémoration de l’attentat de la basilique de Nice : «toutes les pensées du cœur seront les bienvenues»
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