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À Tangshan dans le nord de la Chine, les autorités ont lancé une vaste opération antigang suite à l’agression de clientes d’un restaurant vendredi dernier qui a suscité une vive émotion dans le pays. Les habitants étant invités à dénoncer les criminels.
Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde
Depuis lundi, les images de centaines de voitures de police, toutes sirènes hurlantes, sur les quatre voies d’une avenue de Tangshan, tournent sur les réseaux sociaux, accompagnées de « Bravo pour votre travail acharné », mais aussi de nombreux « Il était temps ! ». Car l’agression sexiste et brutale de quatre femmes vendredi dernier dans un bar de la ville par des individus aux mines patibulaires a marqué les esprits dans le nord du pays. Elle a aussi réveillé les critiques sur l’inefficacité supposées de la police et d’un district jugé, y compris par certains médias officiels, « trop laxiste » vis-à-vis des criminels, pour ne pas dire supposé corrompu face aux bandes organisées.
En réponse dimanche, les autorités ont lancé « l’opération tonnerre », destinée à « rectifier » la sécurité et à restaurer l’harmonie sociale, en chassant les « voyous sans scrupules » qui s’en prennent aux « citoyens ordinaires », en l’occurrence ici aux citoyennes. Les habitants ont été invité à déposer plainte ce qui a engendré de longues files d’attentes devant les commissariats ce mardi. Le quotidien du « nouveau fleuve jaune » a rapporté qu’une centaine de plaignants attendaient leur tour devant le siège de la police en fin de matinée ce mardi.
Des internautes se sont plaint d’un numéro vert aux abonnés absents, quand d’autres souriaient en voyant le déploiement de forces de l’ordre, boucliers en plexiglass et matraques, aux terrasse des restaurants pour protéger les clients et surtout les clientes.
In Tangshan you can now enjoy your barbecue dinner like a top CCP leader or senior government official with cops standing guard around you!
“China is very safe!” 😝 pic.twitter.com/wsG0csc8Uz
Les autorités jouent gros dans cette affaire. Comme souvent le récit officiel tourne au western, oubliant la « moitié du ciel » comme disait Mao, la voix des femmes. Celles et ceux qui défendent leurs droits n’ayant guère voix au chapitre.
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