Boutique le Point
Evenements
Jeux concours
Partenaires
Madrid a gagné sa bataille judiciaire contre des chercheurs de trésors qui avaient récupéré 600 000 pièces d’or et d’argent dans les fonds marins.
Temps de lecture : 2 min
Les 17 tonnes du trésor sous-marin, baptisé “Black Swan” (le cygne noir) par ceux qui s’en étaient emparés, appartiennent bel et bien à l’Espagne. Ainsi en a décidé le tribunal d’Atlanta, aux États-Unis. Sauf énorme surprise, c’est l’épilogue d’une bataille judiciaire que se livraient sans merci depuis près de cinq ans les autorités espagnoles et l’entreprise nord-américaine Odyssey, des chercheurs de trésors qui scrutent les fonds marins de la planète en quête de la “perle rare”.
En mai 2007, les plongeurs d’Odyssey affirment avoir mis la main sur une de ces perles rares, au large du détroit de Gibraltar. Leurs plongeurs hissent des tréfonds d’une carcasse d’un vaisseau quelque 600 000 pièces d’or et d’argent. Valeur du butin : 375 millions d’euros, une des plus belles “pêches” de ce type jamais réalisées. Malins et peu scrupuleux, les dirigeants d’Odyssey ne laissent pas à l’Espagne le temps de respirer. Ils embarquent la cargaison ni vu ni connu vers la Floride, refusant de révéler l’emplacement exact de l’épave et la nationalité de l’embarcation.
Odyssey s’est toujours bornée à dire que le bateau gisait à 160 kilomètres au large de Gibraltar, ce qui signifie que le “Black Swan” se trouvait dans les eaux territoriales internationales et ne permettait donc pas à Madrid de réclamer le magot. À partir de mai 2007 commence une âpre lutte judiciaire. Dès le voyage “clandestin” du trésor vers la Floride, l’Espagne s’est montrée convaincue que, quel que soit l’emplacement du trésor (certainement à une vingtaine de miles au large de l’Algarve portugais), la cargaison lui revenait de droit puisque le navire était une frégate de guerre espagnole, coulée par les canons britanniques en octobre 1804.
Les recherches ultérieures ont prouvé qu’il s’agissait très vraisemblablement du Nuestra Señora de las Mercedes, un navire abritant 249 personnes à bord et qui avait coulé avec 607 621 pesos, outre d’autres objets de valeur, dont des lingots de bronze ou de cuivre. Au fil des ans, ces arguments ont été acceptés aux États-Unis. En 2009, déjà, le gouvernement s’était déclaré en faveur de l’Espagne dans ce litige. Tout comme les deux tribunaux concernés, celui de Tampa, en Floride (le siège d’Odyssey), puis celui d’Atlanta, au Texas.
Ce dernier vient donc de refuser le recours en justice des “chercheurs de trésors”. Le tribunal suprême des États-Unis devrait bientôt confirmer, dans un court délai, le préjudice subi par l’Espagne. Dans les prochaines semaines, le colossal trésor en or et en argent va faire la route inverse, vers l’aéroport de Madrid.
Newsletter international
Chaque mardi, recevez le meilleur de l’actualité internationale, et recevez en avant-première les exclusivités du Point.
Newsletter international
Vous pouvez consulter notre Politique de protection des données personnelles.
Signaler un contenu abusif
Merci de renseigner la raison de votre alerte.
Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire
Code erroné
Les espagnols ont pillé et massacré en Amérique centrale et du sud. Ce serait tout à fait légitime de rendre l’argent volé aux pays spoliés. Il y en a plein les bouquins.
Il y a vraiment du ménage à faire dans les idées, et cela passe par des cours d’histoire, sur les espagnols en Amérique, sur les français en Afrique et en Indochine, sur les anglais en Inde. L’histoire européenne montre en transparence l’histoire des pillages perpétrés sur la planète.
Quelques grands ports français reconnaissent publiquement leur responsabilité dans ces pillages, et ré-éduquent leur population. C’est un premier pas. Il faut demander aux espagnols de rendre cet argent aux “incas” et apprendre à respecter les guerriers maoris, les égyptiens anciens, etc.
Il m’importe de savoir à qui reviendra les piécettes jaunes qui attirent beaucoup votre attention M. ERWITTGEORGES !
Vos affirmations sont fausses ! L’archéologie n’est pas axée sur la valeur des matériaux mais sur l’étude des civilisations et des techniques comme la construction navale ! Je doute que les restes du navire en question et l’ensemble de sa cargaison aient fait l’objet de quelconques relevés pendant les fouilles sauvages des écumeurs d’Odyssey que vous assimilez à des “sauveurs providentiels”…
N’oublions pas que cette société de chasseurs de trésors, Odyssey, n’est pas exempt de poursuites pour fouilles illégales et destruction d’informations historiques et archéologiques !
Leur but premier est le dépouillement du Patrimoine, qui, rappelons le, n’est pas un bien de consommation ni même une ressource renouvelable, mais un bien universel !
Les chasseurs de trésors ne sont ni plus ni moins que des pirates.
L’info en continu
En kiosque
Comment finissent les dictateurs
Consultez les articles de la rubrique International, suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses de l’actualité.
Cocaïne : l’Europe submergée
Elizabeth II, la dernière reine
Lettre des capitales
Expérience Le Point
La boutique
Abonnements
Applications mobiles
Nos partenaires
Nous sommes OJD
Les forums du Point
FAQ
Politique de protection des données à caractère personnel
Gérer mes cookies
Crédit d’impôt
Cours de langues
Bons d’achat
Comparateur PER
Portail de la transparence
Tutoriel vidéo
Publicité
Nous contacter
Plan du site
Mentions légales
CGU
CGV
Conditions générales d’un compte client
Charte de modération
Archives
* Champs obligatoires
Avec un compte LePoint.fr :
Créez un compte afin d’accéder à la version numérique du magazine et à l’intégralité des contenus du Point inclus dans votre offre.
Pour ce faire, renseignez
votre numéro d’abonné dans les paramètres de création de compte.
Vous avez un compte Facebook ?
Connectez-vous plus rapidement
Vous avez un compte Facebook ?
Créez votre compte plus rapidement
Veuillez saisir l’adresse mail qui a servi à créer votre compte LePoint.fr
Cet article a été ajouté dans vos favoris.
Pour soutenir Le Point acceptez la publicité personnalisée.
Déja abonné ? Je m’identifie