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Cancer du col de l'utérus : quels sont les symptômes ? – Femme Actuelle.fr

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Les premiers temps de la maladie, le cancer du col de l’utérus est bien souvent asymptomatique. Quand les symptômes se manifestent, la maladie est déjà à un stade avancé.
✔️ Validation médicale : Dr Anne-Christine Della Valle, médecin généraliste
On recense chaque année 3 000 nouveaux cas de cancers de l’utérus chez la femme, entraînant 1 000 décès, précise Santé publique France. Ce cancer est provoqué par une infection par le HPV (Human Papillomavirus) transmise sexuellement. D’où l’importance du dépistage par frottis, de la vaccination contre le HPV et d’un suivi gynécologique régulier. Les femmes doivent aussi avoir une bonne connaissance des symptômes, pour les reconnaître.
Le col de l’utérus correspond à la partie basse de l’utérus, au niveau de sa jonction avec le vagin. On distingue l’exocol, qui est la partie du col de l’utérus côté vagin, de l’endocol qui est la partie du col de l’utérus côté corps de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus désigne alors une tumeur maligne qui se forme à partir des cellules de la muqueuse du col de l’utérus. Il existe à ce titre deux types de cancers du col de l’utérus. D’une part, les carcinomes épidermoïdes (85 % des cas), qui concernent les cellules de la couche superficielle de la muqueuse utérine au niveau de l’exocol. Et d’autre part, les adénocarcinomes (15 % des cas), qui se développent au niveau de l’épithélium de l’endocol. Il s’agit d’un cancer au développement lent, qui met entre dix et quinze ans à se développer, et reste asymptomatique bien souvent au départ. En cause, une infection sexuellement transmissible par papillomavirus humain (HPV). Selon la Haute Autorité de santé, le pic d’incidence du cancer du col de l’utérus est à 40 ans, tandis que son pic de mortalité se situe plus tard, à l’âge de 50 ans. C’est la 12e cause de cancer féminin.
Il est crucial de connaître et de savoir reconnaître les symptômes du cancer du col de l’utérus. Ce cancer, particulièrement agressif, doit en effet être pris en charge le plus précocement possible. Après une contamination lors d’un rapport sexuel par le papillomavirus humain (HPV) et une persistance de cette infection utérine, des lésions histologiques précancéreuses apparaissent sur la muqueuse du col. Elles peuvent être légères, modérées ou sévères, selon leur profondeur. Et donc évoluer différemment : régresser spontanément, ou évoluer vers un cancer du col de l’utérus. Ce cancer est asymptomatique les premiers temps, c’est pourquoi il est essentiel d’effectuer des contrôles gynécologiques et des frottis vaginaux régulièrement. Quand les premiers symptômes apparaissent, la patiente en est déjà au stade II du cancer. Les symptômes, qui ne sont pas uniquement associés à un cancer du col de l’utérus, mais qui lui sont fréquemment liés, sont :
Le cancer du col de l’utérus est dû dans la très grande majorité des cas à une contamination persistante par le virus appelé papillomavirus humain. Par persistante, on entend plus de dix années. C’est donc un cancer à évolution lente. Le HPV se transmet par contact direct avec les muqueuses et la peau. Ce contact se produit essentiellement lors de rapports sexuels, que ces derniers aient donné lieu à une pénétration ou pas. C’est pourquoi, si un rapport protégé limite les risques de transmission du HPV entre les partenaires, il ne les exclue pas totalement. Si dans la majorité des cas, la contamination par le papillomavirus humain guérit spontanément grâce à l’activation du système immunitaire, dans 10 % des cas environ, elle évolue en cancer du col de l’utérus. Outre la cause virale, des facteurs de risque ont été identifiés dans la survenue de ce cancer. Il s’agit du tabagisme, d’une immunodéficience (chronique en cas de VIH par exemple, ou consécutive à un traitement antirejet de greffe ou anti-cancéreux), du cumul avec une infection génitale bactérienne sexuellement transmissible (comme la chlamydia, la syphilis), de la prise prolongée d’une contraception hormonale (pilule), mais aussi de la multiplication des partenaires sexuels, ou encore d’une vie sexuelle ayant débuté précocement.
Il est essentiel de consulter son gynécologue dès les premiers symptômes d’un potentiel cancer du col de l’utérus : des saignements et des pertes vaginales anormaux, des douleurs pelviennes… En effet, ce cancer restant asymptomatique les premières années. Lorsque les symptômes se manifestent, la patiente a déjà atteint au minimum le stade II du cancer. Plus la prise en charge de ce cancer sera précoce, plus les risques vitaux pour la personne seront réduits. D’une manière générale, et même en l’absence de symptômes, il faut se faire suivre régulièrement par un gynécologue. Le praticien procède à des frottis vaginaux, seul moyen fiable de détecter la présence de cellules cancéreuses ou de lésions pré-cancéreuses.

Pour diagnostiquer un cancer du col de l’utérus, le médecin ou le gynécologue se base sur les symptômes de la patiente, sur un examen physique et sur un frottis cervico-utérin. Ce frottis permet de prélever des cellules de la paroi utérine et de les adresser à un laboratoire pour analyse. L’analyse peut se faire de deux façons : un examen cytologique ou un test HPV-HR. L’examen cytologique est une analyse réalisée au microscope pour détecter d’éventuelles cellules épithéliales anormales. Si cet examen est positif, on poursuit les recherches sur le même prélèvement vaginal pour identifier des papillomavirus humains, lesquels sont à fort risque cancérigène. Le test HP-VR, quant à lui, est destiné aux patientes de plus de 30 ans, et vise à détecter la présence de papillomavirus humains. Si c’est le cas, alors des analyses plus poussées sont menées pour déceler d’éventuelles anomalies cellulaires.
Les traitements du cancer du col de l’utérus dépendent de la présence ou non d’une tumeur, de sa taille, et de l’existence ou non de métastases. L’ablation de la tumeur si elle est de petite taille (inférieure à 4 cm) et circonscrite au col de l’utérus, de même que l’ablation des lésions cancéreuses (dysplasies) se font par le biais d’une intervention chirurgicale. Quand il s’agit de lésions pré-cancéreuses, cette intervention se fait sous anesthésie locale, à l’aide d’un colposcope (microscope grossissant) en utilisant diverses techniques : la cryothérapie (lésions brûlées par l’application de froid), le laser, le bistouri électrique, la conisation (la partie du col extraite a une forme de cône). Quand il s’agit d’une tumeur de taille importante ou quand le cancer s’est étendu, la chirurgie, réalisée sous anesthésie générale, va consister soit en une trachélectomie, c’est-à-dire en une ablation du col de l’utérus, soit en une hystérectomie, c’est-à-dire en l’ablation de tout l’utérus (col inclus).
Après la chirurgie ou dans le cas d’un cancer invasif, des séances de radiothérapie sont réalisées, à raison de 5 séances par semaine pendant 5 semaines généralement. Associée à la radiothérapie si le cancer est invasif, c’est-à-dire si la présence de métastases a été observée, une chimiothérapie est prescrite par voie intraveineuse. Il s’agit généralement de cures de chimiothérapie de quatre à six séances, avec entre chaque séance un intervalle de trois semaines. De tels traitements après détection d’un cancer nécessitent un suivi régulier par la suite. Il s’agit en effet de détecter le plus précocement possible une éventuelle récidive. Ce suivi s’espace avec le temps (tous les 4, 6, 12 mois) et donne lieu à la réalisation de frottis cervico-utérins de contrôle.
Il est possible de limiter les risques d’apparition d’un cancer du col de l’utérus et même d’éviter ce cancer particulier par la vaccination chez les jeunes. Pour prévenir le cancer du col de l’utérus, voici les principales mesures :
Sources :
Ligue suisse contre le cancer, Institut national du cancer, Le Manuel MSD, La Haute Autorité de santé, Santé publique France, Fondation ARC
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