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Publié le 19.12.2022 à 16h14 par Emile Zola Ndé Tchoussi
A quelques jours de la fin d’année, en quoi pouvez-vous résumer l’action de l’Observatoire du développement sociétal que vous dirigez en 2022 ?
Je suppose que vous souhaitez que je fasse une sorte de bilan de l’Observatoire. Ce serait un peu difficile de dresser un bilan exhaustif de nos activités tout au long de l’année qui s’achève. Mais, sous-réserve du bilan officiel que devrait produire très prochainement nos équipes, je peux dire que l’Observatoire du développement sociétal qui est une organisation attentive à tous les événements, situations et interpellations qui ponctuent la vie de notre communauté nationale dans son vécu quotidien, a eu une année pleine en termes d’interventions et de dénonciations qui constituent notre Adn.
Il y a eu, en début d’année, la fameuse « Opération craie morte » qui reste dans la mémoire collective comme le plus grand mouvement de grève lancé par les enseignants camerounais pour protester contre leurs conditions de travail et de vie.
Cette grève a paralysé pendant plusieurs semaines les secteurs de l’éducation de base et des enseignements secondaires. Nous ne pouvions pas continuer à regarder des secteurs aussi névralgiques sombrer dans le chaos. Nous avons donc dû intervenir à plusieurs reprises, en tant qu’acteurs de la société civile, pour dire aux enseignants que leurs revendications étaient légitimes.
Nous les avons également sensibilisés sur le fait qu’ils devaient garder à l’esprit que de leurs entrailles, sortent toutes les connaissances, techniques et compétences nécessaires à notre communauté, et que, perturber ou détruire l’éducation, c’est se tirer une balle dans le pied, c’est, s’autodétruire. Nous les avons appelés à regagner les salles de classes pour le bien de nos enfants à tous, sans lesquels il n’y a pas d’avenir. Dans le même temps, nous avons appelé les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités en mettant tout en œuvre pour améliorer la condition de l’enseignant.
Il y a eu de nombreuses promesses…
Des promesses avaient été faites à propos par la voix la plus autorisée, c’est-à-dire, le président de la République, et je pense que le gouvernement a pris les dispositions qu’il fallait pour taire les mécontentements. Il y a ensuite eu le scandale du poisson pourri commercialisé par la société Congelcam à Obala. On ne peut pas à ce point jouer avec la santé des Camerounais au nom de l’argent !
Au regard des comportements habituels d’un grand nombre de fonctionnaires et responsables de nos administrations publiques, caractérisés par l’apathie, la sclérose, la désaffection, l’indifférence ou carrément le déni de service, toutes choses alimentées par un appétit frénétique et obsessionnel du profit personnel, nous avons salué le courage de la déléguée départementale de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales de la Lekié, qui avait mis au goût du jour cette pratique extrêmement nocive.
Après avoir découvert, saisi et détruit cinq tonnes de poisson avarié de cette société grâce à de nombreuses plaintes des consommateurs, elle avait fait l’objet de graves menaces y compris contre sa carrière. Nous ne pouvions pas lui apporter notre soutien face au rouleau compresseur qui s’apprêtait à la broyer.
Avant, il y a eu une affaire de spoliation des terres de la communauté Ngombe dans la ville de Douala. Où en est-on ?
Effectivement, c’est le premier dossier sur lequel nous avons travaillé dès janvier 2022, après avoir été approchés par la communauté Ngombe, dans l’arrondissement de Douala 5e. Une Jeanne d’Arc Mekamguem, qui du reste était chargée d’immatriculer les terres au nom de la communauté pour le compte d’une exploitation (bananeraie), s’était plutôt malicieusement mise à établir les titres fonciers en son nom propre et en celui de ses enfants.
Nous avons dénoncé avec la dernière énergie cette tentative de spoliation de terres sur fond de harcèlement, de trafic d’influence et de violence aggravée, afin de prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur les conséquences que pourraient générer de telles pratiques illicites, mais surtout attirer l’attention des autorités de l’Etat sur le drame qui se nouait. Je crois que l’affaire est depuis suivie par l’administration.
Que dites-vous du projet d’alimentation en eau du Port autonome de Kribi ?
En octobre dernier, l’ODS a mené une enquête sur le projet d’alimentation en eau du Port autonome de Kribi, dont la réalisation des travaux par la société de droit Belge Aspac International se fait avec beaucoup de malfaçons. Celles-ci avaient été mises à nu par le sous-traitant du projet, le Groupement Stex-Servel, en l’occurrence. Il avait malheureusement été écarté sans autre forme de procès, et nous sommes surpris que jusqu’ici il n’y ait pas eu une contre-expertise sérieuse à la diligence des responsables du port pour faire la lumière sur ce dossier.
Plus récemment encore, nous avons dénoncé cette sorte de mafia autour de la gestion du barrage hydroélectrique de Memve’ele dans le Sud, par Electricity Development Corporation (EDC). Cette entreprise publique exploite cette infrastructure en totale violation des dispositions du décret du 04 mai 2020. Celles-ci prescrivent préalablement la signature d’une convention de concession pour le transfert des activités de l’ancienne unité de gestion du projet à EDC.
Mais, près de trois ans après, rien n’a été fait. Et pourtant l’entreprise, avec la bénédiction du ministre de l’Energie et de l’Eau, vend l’électricité à Eneo et recrute à tour de bras dans des conditions opaques. Dans les mêmes conditions d’opacité, elle s’est séparée de nombre de cadres de l’ancienne unité de gestion sans donner d’explications.
L’activité de l’ODS se limite-t-elle aux dénonciations ? Que faites-vous d’autre ?
Au-delà de nos enquêtes de terrain suivies de dénonciations par écrit à l’intention de certaines institutions de l’Etat et par voie de presse, nous recevons dans nos bureaux et ce tous les jours, des personnes qui nous soumettent des cas d’abus dont il ont fait l’objet de la part des fonctionnaires ou des administrations publiques, cadres d’entreprises publiques, parapubliques et même privées, du système bancaire, etc. Et sans tambours battants, nous diligentons des actions qui aboutissent soit à des arrangements sous notre arbitrage, soit à des procès en justice avec notre assistance parce que, faut-il le préciser, à l’ODS nous disposons des expertises dans presque tous les domaines.
Les services de médiation de l’ODS sont-ils rémunérés ?
Depuis sa création en 2009 et en sa qualité d’association à but non lucratif, l’ODS offre gracieusement ses services aux usagers à leur demande. Nous les aidons simplement à régler leurs différends avec l’administration, les services publics et même les entreprises privées.
De plus en plus, se présente comme une sorte de médiateur de la République au Cameroun. Ailleurs, c’est une personnalité morale indépendante, certes, mais prévue dans la Constitution et nommée par le président de la République ! Est-ce que vous n’outrepassez pas vos prérogatives ?
Comme je l’ai toujours dit, je pense qu’il faut un peu mieux expliquer les choses pour ne pas créer la confusion. En France, le médiateur de la République ou Défenseur des droits, est une autorité administrative indépendante nommée par décret présidentielle et chargée de défendre les droits des citoyens face aux administrations et promouvoir la mise en œuvre de l’Etat de droit.
A ce titre, il dispose de prérogatives particulières en matière de promotion des droits de l’enfant, de lutte contre les discriminations, la corruption, etc. Il se trouve, simplement, que dans ses missions, l’ODS sert au quotidien de trait d’union entre les citoyens et les pouvoirs publics, en vue de la bonne marche de l’État de droit.
Si nous nous comprenons bien, l’Etat n’ayant pas prévu une telle institution et, la nature ayant horreur du vide, l’ODS joue les bouche-trous…
(Rire). Nous ne jouons pas les bouche-trous. Face à un certain nombre de réclamations et plaintes qui fusaient de la part des citoyens, en tant qu’Organisation non gouvernementale (Ong), nous nous sommes sentis le devoir, à travers le dialogue et la médiation, de garantir ou d’aider à faire garantir les droits fondamentaux des Camerounais. Et aujourd’hui nous pouvons nous féliciter de ce que l’ODS joue un rôle de premier plan dans la société civile camerounaise. Des personnes abusées font de plus en plus recours à nous ; c’est la preuve que nous abattons un travail formidable de défense des droits de l’Homme. Nous allons travailler davantage.
Une nouvelle année pointe à l’horizon. Sous quel signe l’ODS place-t-il l’année 2023 ?
Nous allons nous impliquer davantage dans tout ce qui peut concourir au bien-être des Camerounais et à plus de justice. C’est-à-dire, la lutte contre la corruption et contre les abus de toutes sortes dans les brigades de gendarmerie, les commissariats de police et dans certains parquets et tribunaux. L’ODS entend, à partir de 2023, engager plus de volontaires qu’il va déployer sur le terrain pour recenser les abus de toutes sortes dans les services publics et les signaler à l’opinion et aux autorités. Et autant que faire se peut, nous nous déploierons sur toute l’étendue du territoire national.
L’autre grand combat a trait aux lenteurs qui sévissent dans le traitement des dossiers dans l’administration. Nous pourrons plus efficacement en dénoncer les auteurs. Le chef de l’Etat a demandé aux jeunes d’oser, et nous pensons à l’ODS qu’il faut oser dans la lutte contre la corruption et les injustices. Ce combat que nous nous engageons à mener de manière volontaire, voire sacerdotale, s’impose à tous pour parvenir à une société plus juste et qui assure l’égalité pour tous. Donc, nous mettons en garde les fonctionnaires véreux qui torpillent la politique du président de la République en matière de justice sociale.
Tags : 2022 | bilan | cameroun | développement | fonctionnaires | Koulou Engoulou | observatoire | sociétal | véreux
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