Si le budget 2023 de la Ville de Bourg-lès-Valence ne sera voté qu’en février 2023, sans surprise, le rapport d’orientation budgétaire présenté par Éliane Guillon, adjointe déléguée aux finances n’a pas fait l’unanimité auprès des oppositions.
Wilfrid Pailhès, opposant invétéré n’a pas mâché ses mots pour exprimer son avis : “C’est un budget de rattrapage qui a été choisi”. Pourtant, la Ville prévoit un budget de 9,4 millions d’euros, grâce aux recettes propres et sans recours à l’emprunt. Parmi les projets d’investissements, on peut citer des travaux d’aménagement intérieur du centre polyvalent et du centre-ville, à l’école du moulin d’Albon ou encore l’aménagement du stade des Chirouzes. La maire, Marlène Mourier a également annoncé que des récupérateurs d’eaux pluviales allaient être mis en place ainsi que de nouvelles plantations adaptées au changement climatique. C’est qui reste insuffisant aux yeux de l’opposant Wilfrid Pailhès. “Ce n’est pas ce que vous allez faire ! Vos choix pèsent sur les finances de la commune. La plus grosse dépense reste la facture du parc Girodet et la passerelle pour 2023. Vous oubliez de dire que la Ville n’investit plus. La prochaine équipe municipale aura un lourd héritage”, dit-il en s’adressant au maire. Pour trouver des sources de financement, l’opposant a proposé quelques leviers comme l’augmentation des impôts locaux et la diminution des subventions aux associations. Ce à quoi Marlène Mourier a rétorqué qu’elle “ne serait pas la maire de la hausse des impôts locaux. Ce sont des orientations, le budget sera voté en février. On fera le bilan des courses, et vous pourrez pointer ce qui a été réalisé ou non. Depuis 2014, nous avons fait avec les moyens du bord et nous avons fixé des priorités”. Pour faire face à l’inflation de 2023, la Ville espère pouvoir bénéficier du premier filet de sécurité mis en place par l’État, grâce à la baisse de son épargne brute. “Plusieurs leviers sont à l’étude en termes d’optimisation des bâtiments, des travaux de rénovation, des travaux d’économie etc”, a souligné Éliane Guillon.
Autre point soulevé par Christiane Ranc, membre de l’opposition : la mobilité. “Grande absente de vos deux mandats : la mobilité. En ville, 40 % des trajets quotidiens se font en moins de trois kilomètres. Notre groupe préconise des transports écologiques. Les transports doivent être massifiés et augmentés“.
Par ailleurs, la Ville a validé une étude pour appréhender les besoins de la maison des associations qui sera normalement logée dans les anciens locaux de Gay Lussac. Concernant les quais, la municipalité a fait savoir que leur rénovation sera entreprise après la réalisation de la passerelle.
Inscrivez-vous à la newsletter
7 avenue de Verdun
Valence, Rhone-Alpes
France
Tél: 04 75 86 20 00