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Le secrétaire d’État américain a donné lundi une conférence de presse avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Antony Blinken a appelé à des “mesures urgentes pour un retour au calme”, en pleine flambée de violences israélo-palestiniennes.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé lundi 30 janvier à Tel-Aviv, où il a appelé Israéliens et Palestiniens au “calme” et à la “désescalade”, sur fond d’une nouvelle spirale de violences.
Lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu lundi à Jérusalem, il a exhorté “toutes les parties à prendre des mesures urgentes pour un retour au calme et une désescalade”, disant vouloir “rétablir un sentiment de sécurité pour les Israéliens comme pour les Palestiniens, qui bien sûr fait cruellement défaut”.
Cette visite, deuxième étape d’une tournée moyen-orientale éclair ayant commencé dimanche en Égypte, était prévue de longue date, mais a pris une tournure différente avec les violences des derniers jours, que les appels au calme en provenance de l’étranger ne semblent pas endiguer.
>> À lire : Après les attaques à Jérusalem-Est, Israël punit les familles des assaillants palestiniens
Les morts côté palestinien comme israélien se sont multipliées : attentats, fusillades, raids aériens et sanctions s’enchaînent malgré les appels internationaux à la “retenue”.
Après son entretien avec Benjamin Netanyahu, à la tête du gouvernement le plus à droite de l’histoire d’Israël, Antony Blinken doit rencontrer en soirée son homologue israélien Eli Cohen, puis le président israélien, Isaac Herzog.
Mardi, il s’entretiendra notamment avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Ramallah, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Lors de sa conférence de presse à Jérusalem, le chef de la diplomatie américaine a également abordé la question de l’Iran, ennemi de l’État hébreu.
“Nous nous accordons sur le fait que l’Iran ne doit jamais être autorisé à acquérir l’arme nucléaire”, a dit Antony Blinken. De la même façon que l’Iran a longtemps soutenu des terroristes qui attaquent des Israéliens et d’autres, le régime (iranien) fournit désormais des drones que la Russie utilise pour tuer des civils ukrainiens innocents”, a-t-il accusé. En échange, la Russie fournit des armes sophistiquées à l’Iran, a-t-il dit.
L’administration Biden a tenté de ressusciter l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 après le retrait unilatéral en 2018 des États-Unis sous le précédent président américain, Donald Trump.
L’accord garantit le caractère civil du programme nucléaire de l’Iran, accusé malgré ses démentis de chercher à se doter de l’arme atomique.
Mais Antony Biden a reconnu, après de difficiles négociations, que l’accord était en état de mort clinique, alors que l’attention s’est tournée vers la sanglante répression en Iran des manifestations déclenchées par le décès d’une jeune femme, Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs.
Antony Blinken a débuté sa tournée en Égypte, pays dont la diplomatie et surtout les services de renseignement sont régulièrement sollicités pour intervenir dans la question palestinienne.
Premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël en 1979, et État voisin de la bande de Gaza sous blocus israélien depuis plus de quinze ans, l’Égypte reçoit tout autant les chefs de gouvernement israéliens que les dirigeants des différents partis palestiniens.
De nouveau, la présidence égyptienne a assuré que “l’Égypte avait mené ces derniers jours des efforts pour tenter de contrôler la flambée de tensions”.
Si les États-Unis et l’Égypte – l’un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine – sont des acteurs diplomatiques de poids, il n’en reste pas moins que pour les experts, la marge de manœuvre du secrétaire d’État paraît limitée.
En privé, des responsables américains ne cachent pas leur frustration face à l’escalade et l’impasse dans laquelle se trouve le conflit israélo-palestinien.
Si peu d’avancées sont attendues sur le front de la désescalade, Washington tente surtout de renouer avec Benjamin Netanyahu, selon les analystes. Des responsables se sont récemment succédé à Jérusalem et certains experts évoquent une possible venue de Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche dès février.
Avec AFP
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