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(AOF) – bioMérieux a relevé ses objectifs 2022 en raison d’une épidémie de grippe précoce qui se propage rapidement, conjuguée à la prévalence élevée du virus respiratoire syncytial (VRS) et du Covid-19. Les ventes de panels respiratoires Biofire seront ainsi plus élevées que prévu au quatrième trimestre. En conséquence, le chiffre d’affaires 2022 à taux de change et périmètre constants du spécialiste du diagnostic in vitro est désormais attendue stable tandis que le résultat opérationnel courant contributif 2022 devrait être supérieur à 660 millions d’euros.
Il visait auparavant la borne haute des intervalles publiés en août. A cette époque, le spécialiste des diagnostic in vitro avait indiqué attendre des ventes en repli de -3% à -6% à périmètre et taux de change constants. Le résultat opérationnel courant contributif devrait être compris entre 580 millions d’euros et 625 millions d’euros à taux de change courants.
bioMérieux a aussi dévoilé une version préliminaire des perspectives 2023. En 2023, hors panels respiratoires, la croissance des ventes est attendue entre 8% et 10 % à taux de change et périmètre constants, portée par une croissance solide des panels non-respiratoires Biofire, de la Microbiologie et des Applications Industrielles.
Dans le détail, les ventes de panels non-respiratoires Biofire devraient continuer à croître fortement, autour de 15 % en 2023. En Microbiologie et en Applications industrielles, la progression du chiffre d’affaires est attendue entre +8 % et +9 %, incluant des hausses de prix, tandis que la gamme Immunoessais devrait renouer avec la croissance. Les ventes de panels respiratoires devraient ralentir, dans l’hypothèse d’une épidémie de grippe moyenne fin 2023, donc plus modérée que l’actuelle saison de grippe.
Ces évolutions en 2023 conduiraient à une croissance organique totale du chiffre d’affaires comprise entre 4 % et 6 %. Le résultat opérationnel courant contributif devrait être compris entre 600 et 630 millions d’euros aux taux de change prévisionnels.
La croissance des ventes et les hausses des prix devraient presque compenser l’effet de l’inflation sur les coûts, tandis que les effets de change auraient un impact négatif d’environ 40 millions d’euros.
AOF – EN SAVOIR PLUS
Points clés
– Septième mondial du diagnostic in vitro et numéro un mondial de la microbiologie clinique, des applications industrielles et du diagnostic syndromique moléculaire des maladies infectieuses, créé en 1963 ;
– Chiffre d’affaires de 3,4 Mds€ provenant à 49 % des deux Amérique (dont Etats-Unis, 1er marché du groupe), à 33 % d’Europe-Afrique-Proche-Orient et à 17 % d’Asie-Pacifique ;
– Organisation en 2 divisions : applications cliniques (38 % en biologie moléculaire, 31 % en microbiologie et 14 % en immuno-essais) et industrielles -BioFire Defense et Applied Maths ;
– Modèle d’affaires fondé sur une organisation industrielle rigoureuse dans le diagnostic in vitro, sur le positionnement de niches aux revenus récurrents (réactifs), sur un mix produit positif -automates, tests à forte valeur ajoutée- et sur la montée en puissance de la biologie moléculaire ;
– Qualité du management et de la gouvernance pour la filiale à 59 % de l’institut Mérieux dont Alexandre Mérieux est président-directeur général du conseil d’administration de 9 membres ;
– Bilan sain avec, à fin juin, 3,5 Mds€ de capitaux propres, 513 M€ de trésorerie et 67 M€ de dette nette.
Enjeux
– Stratégie en 4 points : renforcer le leadership en microbiologie clinique, consolider la position de référence en diagnostic syndromique via Biofire, se différencier dans les immunoessais (système VIDAS) et développer la microbiologie industrielle ;
– Stratégie d’innovation forte avec 12 % de R&D générée par 14 centres (portefeuille de 570 familles de brevets):
– 5 priorités : résistance aux antibiotiques, renforcement du portefeuille en immuno-essais et biologie moléculaire, nouvelles solutions Data analytics dans le domaine clinique et, dans l’industrie, automatisation des solutions ;
– 3 leviers : acquisitions stratégiques structurantes, partenariats de recherche (avec le Campus Biotech Digital pour pallier le manque de compétences dans la bioproduction, avec l’IUT de Compiègne et les Hospices de Lyon dans le séquençage, au sein du consortium Arpege et dans le projet européen VALUE-Dx contre l’antibiorésistance) et, enfin, open innovation ;
– Stratégie environnementale 2030 validée par le SBTi :
– repli de 50 % des émissions directes de CO2 vs 2019, via la réduction de 50 % de la consommation d’énergie des activités et de la flotte automobile et la maintenance à distance des instruments (système VIALINK),
– performances environnementales des produits établies dès leur lancement ;
– Retombées de la diversification dans les contrôles de l’environnement des sites pharmaceutiques avec le nouveau système 3P ;
– Poursuite de la croissance dans l’antibiorésistance après l’achat de l’américain Specific Diagnostics, la prise de participation dans le lyonnais Weezion bioMérieux, et, en partenariat avec Boehringer Ingelheim et Evotec, la création d’Aurobac Therapeutics, détenue à 12,5 % par BioMérieux ;
– Rapidité d’acquisition des parts de marché dans les pays émergents.
Défis
– Sensibilité de l’activité aux programmes de santé et à leurs financements ;
– Retombées de l’autorisation de mise sur le marché américain du test Nephrocheck par l’Autorité de santé et du statut de produit innovant de l’antibiogramme Specific Revel ;
– Impact fort de l’inflation dans les matières premières comme dans les salaires ;
– Après une hausse de 5,3 % de l’activité et un repli de 17 % du bénéfice net au 1er semestre, du fait du repli de la pandémie de Covid, objectifs 2022 relevés d’un repli de 3 à 6 % des ventes et d’un bénéfice opérationnel entre 580 à 625 M€ ;
– Programme de rachat d’actions.
En savoir plus sur le secteur “pharmacie”
Perte de vitesse de la recherche européenne
La recherche européenne perd du terrain face à la recherche américaine et chinoise. En vingt ans, la part de l’Europe a chuté de 41 % à 31 % dans la R&D mondiale. La part de la Chine a, elle, bondi de 1 % à 8 %. Quant aux Etats-Unis, qui ont supplanté l’Europe, en 2001 ils ne consacraient que 2 milliards d’euros par an de plus que l’Europe à la R&D, alors que désormais cet écart atteint 25 milliards ! Certains experts accusent les autorités européennes de ne pas avoir déployé des politiques efficaces. Il aurait ainsi fallu mieux cibler le financement de la recherche pharmaceutique via le programme ” Horizon 2020 “. La France n’arrive qu’en dix-huitième position dans le financement européen en dépit de la qualité de sa recherche. A contrario les Etats-Unis concentrent les financements sur Boston et quelques centres d’excellence.
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