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B.Chabbal tire des leçons de la crise et invite à en finir avec le Bac – L'Indépendant

Après “Repenser l’école”, Bernard Chabbal signe “En finir avec le bac” aux éditions “Les impliqués”, une analyse sociologique d’une période marquée par la pandémie.
La pandémie que nous venons de vivre a donné matière à réflexion à Bernard Chabbal, ancien inspecteur et proviseur de lycée agricole de Castelnaudary. "Cette période a permis de mettre en évidence le fort potentiel qui existe dans les établissements et l’Education nationale quels que soient les ministères qui la portent — Education Nationale ou Agriculture et qui est apparu pendant la crise. Il a fallu s’adapter, se débrouiller, mobiliser le numérique", explique l’auteur. S’il parle des enseignants, il n’en oublie pas pour autant les personnels de direction, infirmier(e) s, toute la communauté éducative où il y a des compétences qui ne sont pas toujours reconnues comme elles devraient l’être, à ses yeux.
Il revient sur les dysfonctionnements apparus au grand jour "que l’on connaissait mais que l’on ne voulait pas voir. Il y a eu des gens qui se sont fortement impliqués, qui se sont surinvestis et ont développé des compétences nouvelles et qui ont montré leur attachement aux élèves, en faisant tout pour qu’ils gardent le lien avec l’établissement. On a pu voir aussi les limites de certains qui ont fui, à ce moment-là parfois pour des raisons médicales ou autres mais il y a eu aussi de la filouterie".
M. Chabbal poursuit avec la fuite qui a touché aussi des élèves, évoque "les différences économiques et sociales qui se sont creusées au profit de ceux qui avaient les moyens de résister. L’école à la maison a été tout un programme. Pour ceux qui sont victimes de harcèlement, — ils sont 10 % connus – le fait de rester à la maison a été une bouffée d’oxygène ; a contrario, il y a ceux aussi qui souffrent chez eux et trouvent à l’école un havre de paix. Ceux-là ont été pénalisés. Tout est toujours très contrasté mais les enfants ont vraiment souffert d’être privés de lien social et il y a aujourd’hui un bilan médical très négatif".
Justement l’école à la maison, il en parle, parle de ces parents qui, "parce qu’ils ont un diplôme égal ou supérieur à celui de l’enseignant ont pensé qu’il serait facile d’enseigner, ce qui ne l’est pas. C’est un métier et n’importe qui ne s’improvise pas enseignant".
Pour Bernard Chabbal, il y a six leçons à tirer de la crise. "Le numérique éducatif d’abord avec la nécessité de promouvoir un véritable service public du numérique. On a vu pendant la crise des sociétés privées essayer de s’infiltrer dans les écoles pour vendre leurs produits et quelquefois cela a marché". Il poursuit avec une décentralisation indispensable. "Il faudrait que les régions et les départements soient investis de plus de responsabilités en matière éducative et pas seulement logistique". Une autre leçon est à tirer avec l’école à la maison, évoque "ces jeunes filles qu’on empêche d’étudier, de s’orienter comme elles l’entendent même si elles en ont les capacités. Il y a aussi ces enfants en situation de handicap qui ne sont pas les bienvenus dans le système éducatif parce qu’on n’a pas les moyens de les recevoir".
Il poursuit avec l’orientation "souvent improvisée, souvent subie, presque dès le primaire avec des élèves dont on sait très tôt qu’ils ne pourront pas poursuivre d’études et que l’on oriente souvent par défaut vers l’enseignement professionnel. C’est un des problèmes dont souffre celui-ci". Autre leçon "la gestion des personnels avec des enseignants qui entrent dans l’Education et à qui on ne propose plus rien de toute leur carrière. On parle aussi beaucoup de rémunération — oui, il faut augmenter les enseignants — mais il faut aussi leur permettre de faire autre chose, il faut une formation continue digne de ce nom qui n’existe pas aujourd’hui.
Alors, en finir avec le bac ? Une question qui se pose à trois niveaux. "Celui de l’élève qui a l’espoir de réussir, d’avoir enfin plus d’autonomie, de poursuivre des études dans des domaines qui lui conviennent. Il y a aussi Parcoursup qui introduit un peu plus d’équité sans doute mais qui est implacable avec des jeunes qui se retrouvent sans rien qui leur convienne". Une autre lecture se fait au sein du système scolaire. L’occasion de rappeler comment "le bac a été chahuté avant la pandémie avec la grève des notes, des épreuves en contrôle continu perturbé, bloqué, il y a eu des fraudes. La question s’est posée de savoir si on pouvait continuer ainsi. La troisième lecture est sociétale : à quoi sert le bac, quel est son rôle ? Il coûte une fortune, pourquoi ?
Et de conclure : "Cet ouvrage n’est pas pessimiste, on a les atouts, les compétences, les ressources, des gens dévoués, des gens qui veulent que ça avance. Il faut vraiment orchestrer tout cela et faire en sorte que les gens aient un regard, même de l’intérieur, différents sur les élèves qui peuvent être formidables encore faut-il les aider à révéler leur potentiel et on a des personnels qui sont eux aussi formidables".
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