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Quatre ans après un premier album remarqué, le chanteur belge revient avec un disque imprégné de douceur qui mêle les influences rock, pop et orientales.
Temps de Lecture 4 min.
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Il avait été une flamboyante révélation de la scène européenne, en 2018, grâce à un premier disque, Amir. Le voici qui continue dans la même veine romantique mêlant lyrisme rock et racines orientales. Toujours d’une prestance altière, avec sa taille élancée, ses boucles brunes et son nez aquilin (sa mère avait choisi son prénom en référence au héros de La Flûte enchantée), l’Anversois d’origine égyptienne mise, à 25 ans, sur la profondeur intime des sons et des sentiments pour éclairer Sahar, un superbe deuxième album dominé par la chaleur acoustique et un chant de proximité.
Après deux années de tournées riches en émotions, Tamino n’a pas appréhendé le confinement et le retour forcé à la maison comme une épreuve. « J’ai vécu ces deux années consacrées à mon art comme si j’étais en mission, confie Tamino-Amir Moharam Fouad, fils d’une anthropologue belge et d’un producteur de spectacles égyptien. Mais, loin de ses proches, on finit par être coupé de la vraie vie. »
Après de longues périodes sur la route, certains artistes se sentent perdus en reprenant leur quotidien, privés de leur équipe technique et de leur groupe. Tamino a, au contraire, retrouvé ses repères, ravi de retisser ses amitiés et d’en partager de nouvelles, malgré le contexte de la crise sanitaire. « Je me suis senti plus isolé en tournée que pendant la pandémie. »
Incapable de composer quand s’enchaînent les concerts, il retrouve dans sa petite maison d’Anvers le cocon nécessaire à la création. Après le temps de l’écriture vient celui des maquettes. « Ces enregistrements sont imprégnés de la douceur acoustique de ces pièces », précise le chanteur. S’il a ensuite retrouvé ses musiciens dans un grand studio de Bruxelles pour agrémenter Sahar de classieux arrangements de cordes et d’une multitude de détails sonores (« qui brillent sur le disque comme des particules en suspension dans un rayon de lumière »), le velours originel des démos a été préservé dans de nombreux morceaux.
« Je n’ai jamais utilisé la musique dans un but politique mais pour exprimer des émotions, des sentiments. » Tamino
Ceux du premier album, majoritairement écrits à la fin de l’adolescence, vibraient de tourments poussant Tamino à passer des graves les plus profonds aux aigus les plus cristallins. Une façon de flirter avec le céleste et le crépusculaire qui valut à cet ancien élève du conservatoire d’Amsterdam d’être comparé au regretté Jeff Buckley.
Gérant plus sereinement ses doutes, celui qui écrivit sa première chanson à 14 ans, à la suite d’une peine de cœur, ne se sent plus obligé de jouer vocalement des extrêmes. « Je me suis demandé si ces acrobaties vocales manqueraient à l’auditeur, reconnaît Tamino, mais ce sont les chansons qui dictent l’interprétation. Il ne fallait pas qu’une façon de chanter devienne un gimmick. » Le Flamand anglophone met désormais sa vélocité au service de confidences caressantes.
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