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Au plus près de la nature: les écovillages en Israël – L'info en direct d'Israël 24h/24

Au plus près de la nature: les écovillages en Israël - L'info en direct d'Israël 24h/24
Au plus près de la nature: les écovillages en Israël - L'info en direct d'Israël 24h/24
 
La fête de Souccot est l’occasion pour tous de construire une relation particulière avec la nature. Ces cabanes de fortune qui nous servent de demeure pendant 7 jours nous sortent d’un quotidien très urbain et lorsque nous levons les yeux au ciel, nous admirons les étoiles à travers un toit frêle composé de branchages. Et pour ajouter à cette atmosphère, les vacances de Hol Hamoed, nous permettent de nous aérer et de découvrir aussi des réserves naturelles et les merveilles que notre pays recèle.
En un mot, Souccot est aussi un peu la célébration de notre rapport le plus pur avec la nature qui nous entoure puisque nous nous débarrassons de tous les artifices de nos habitations.
Afin de rester dans cette ambiance, LPH est allé à la découverte des écovillages en Israël. Aujourd’hui le climat et l’écologie sont sur les lèvres de tous les politiciens et scientifiques, mais aussi de beaucoup de citoyens qui s’interrogent sur l’avenir de notre planète. Il est intéressant de constater que notre pays présente, sur ce plan aussi, des phénomènes en avance sur notre époque.
Les écovillages existaient en Israël bien avant que le sujet écologique occupe une place si importante dans le débat public. Comme souvent, en Israël on fait les choses jusqu’au bout !
 
Un écovillage, c’est quoi en fait ?
Si l’on entend beaucoup parler du réchauffement climatique ces derniers temps, le sujet n’est pas récent. Déjà à la fin des années 80, des voix alertaient sur cette menace. C’est au début des années 90 qu’apparaissent les premiers écovillages, présentés comme des modes de vie positifs, se basant sur le développement durable.
Ce modèle se fonde sur le principe d’auto-suffisance et de vie en harmonie entre l’humain et la nature. L’homme n’adapte pas la nature à son mode de vie mais tente de trouver sa place dans cet environnement naturel. Ainsi, il va s’attacher à préserver voire reconstituer la biodiversité de l’endroit et s’engager à une utilisation efficace de l’énergie, de l’eau et des matériaux. Les habitations sont construites sur la base de matériaux  »verts » et laissent en l’état la végétation. Ces villages ne sont pas reliés à l’électricité, par exemple. Les habitants eux-mêmes produisent l’énergie dont ils ont besoin par des biais naturels, comme l’énergie solaire. De même, les déchets, réduits au maximum, sont recyclés, ainsi que l’eau. Et bien entendu, en dehors, des pesticides naturels, aucun produit nuisible à la nature n’est utilisé au sein de ces villages.
Mais si l’on pourrait penser que les habitants de tels lieux sont uniquement obsédés par la nature, il s’avère que non. Un de leur credo est de mettre l’humain au cœur et de lui offrir un style de vie sain mais aussi une vie en communauté mettant l’accent sur la solidarité.
Il y aurait aujourd’hui près de 300 écovillages dans le monde, de taille variable.
 
 
Le Yishouv Klil: Se couper de la civilisation?
En Israël, bien avant l’invention du terme écovillage, un groupe de 15 familles a décidé de fonder un village en harmonie avec la nature et coupé de la civilisation moderne. Nous sommes en 1978 et une bande d’amis qui avaient entre 20 et 30 ans décide de quitter Jérusalem pour créer le yishouv Klil en Galilée.
Ils avaient tous envie de se connecter à la nature. Yotam Dahan est né à Klil. Il raconte que ses parents recherchaient ces espaces et ce mode de vie.  »Les premières années, Klil était un village au sein duquel nous n’avions pas l’électricité mais pas non plus l’eau courante ou le téléphone », se souvient-il. Comment un enfant vit-il dans ces conditions ? Sa réponse est aussi simple que directe :  »Je n’avais jamais connu autre chose ».
Nous faisons la connaissance d’un autre habitant de ce village, il y tient une maison d’hôte.  »Je suis arrivé en 2006. Je cherchais un lieu naturel. J’ai aimé le fait qu’à Klil, il n’y a pas de barrières, les espaces sont immenses et la nature est respectée ». Pour lui, il ne s’agit pas spécialement d’une idéologie mais davantage d’une envie de vivre en symbiose avec la nature mue par un amour de l’environnement et la recherche d’un mode de vie paisible et serein.
Est-on plus libre lorsque l’on vit coupé de la civilisation moderne ?  »Je suppose que oui. Cette liberté se ressent dans notre mode de vie, notre détachement par rapport aux technologies modernes même si depuis 8 ans maintenant, nous sommes connectés à internet. Elle est aussi visible dans l’architecture de nos maisons. Chacun est libre ici de laisser cours à sa créativité. Nous construisons suivant une architecture organique, qui respecte l’environnement et ne touche pas à la végétation existante ».
Internet est donc entré dans les vies des habitants de Klil, il y a 8 ans, mais ceux-ci refusent toujours d’être relié à l’électricité. Leurs besoins sont satisfaits uniquement par le biais de l’énergie solaire.  »Les rues ne sont pas éclairées la nuit, nous n’avons ni climatisation, ni télévision ».
La maison d’hôte de Klil est conçue dans cet esprit, qui rappelle à certains, les habitations en Inde, destination prisée de tant de jeunes Israéliens après l’armée.  »Nous proposons un hébergement à un prix très abordable. Nos chambres ne sont pas équipées de télévision, ni de climatisation. Les douches et les WC sont communs. La vie en communauté y est beaucoup mise en avant. La vue y est merveilleuse et la structure de notre village fait que les visiteurs y découvrent des paysages 100% naturels et en profitent pour se ressourcer et faire du tourisme autrement ».
La plupart des clients sont des Israéliens qui recherchent une expérience de vacances différentes ou veulent revivre celle vécue en Extrême-Orient. Autour de Klil, de belles balades sont possibles, le village étant proche de la mer et de la montagne.
Le yishouv lui-même propose des attractions : équitation, centre de méditation ou tout simplement s’assoir sur la terrasse du café qui s’y trouve.
Il ne faut cependant pas croire que Klil est un condensé des clichés que l’on peut avoir sur ces personnes amoureuses de la nature. Par exemple, il n’y a pas de règles concernant l’alimentation. Ainsi, on y trouve des végétariens mais aussi des amateurs de viande. Il en va de même pour les activités professionnelles des habitants du village.  »Une partie seulement s’occupe d’agriculture », nous dit-on,  »Parmi nous, on compte beaucoup de thérapeutes, d’enseignants et d’artistes, notamment ».
Klil compte environ 200 familles et beaucoup d’enfants. Les plus âgés songent sérieusement à faire leur vie future dans le yishouv et à en croire les habitants, nombreux sont ceux qui souhaitent les rejoindre.  »Nous sommes confrontés à une demande très importante de jeunes familles qui désirent vivre à Klil et nous ne pouvons pas satisfaire à toutes par manque de place ».
 
Une tendance qui se développe
Aujourd’hui, on compte plusieurs écovillages en Israël. Le Negev semble être une région propice puisque l’on y trouve un certain nombre, qui existent déjà depuis près de 30 ans.
Le Kibboutz Kramim a entrepris il y a 6 ans une transformation destinée à le sauver d’une fin certaine. Pour se remettre sur les rails, l’endroit est devenu écologique et ouvert à tous : laïcs et religieux. Aujourd’hui, il compte 200 membres et beaucoup d’autres sont inscrites sur la liste d’attente pour rejoindre l’aventure.
Le Yishouv Azouz est aussi un exemple parfait de cette tendance. Eloigné de tout centre urbain, il se base réellement sur le recyclage. Ainsi, on y trouve des maisons construites sur la base d’anciens wagons de train, d’anciens autobus ou encore de containers et des escaliers sont bâtis à partir de plastique recyclé.
Certains habitants avouent y être arrivés parce qu’ils ont aimé l’endroit, ses espaces et sa proximité avec la nature. Mais ils ne pensaient pas en arriver à tant d’écologie.  »On se laisse prendre au jeu du recyclage et on s’aperçoit de l’éventail des possibilités ».
On peut aussi prendre l’exemple de Sdé Tsvi où les gens vivent dans des maisons de terre.  »Nous y utilisons le feu et non l’électricité », témoigne cet habitant,  »nous faisons pousser nos propres légumes et nos habits sont fabriqués à partir de recyclages ».
Dans tous ces villages, outre l’amour de la nature et la volonté de vivre à son rythme, ce qui ressort des témoignages est la chance de pouvoir évoluer au sein d’une société humaine authentique et solidaire.
 
Le Mikvé de Kadita
Pour finir ce tour d’horizon des villages écologiques en Israël, nous avons voulu vous raconter l’histoire du mikvé de Kadita.
Kadita est un village écologique fondé en Haute Galilée en 1988. Les fondateurs du village ont construit leurs maisons de leurs propres mains. Jusqu’à aujourd’hui, il ne possède ni réseau électrique, ni égouts, ni téléphone, ni infrastructure routière. Depuis 1999, il est considéré comme un écovillage.
Il y a quelques années, l’association Taharat Hamichpa’ha qui s’occupe de construire et de rénover des mikvaot dans tout le pays, a voulu lancer un projet de construction de mikvé à Kadita. Les responsables de l’association raconte à quel point le défi était de taille. Les habitants tenaient absolument à ce que le mikvé soit « écologique », depuis sa construction jusqu’à son fonctionnement.
Au départ, ils ne voulaient même pas faire entrer un tracteur pour creuser le trou nécessaire pour le bassin. L’association a été surprise de voir que les habitants avaient entrepris de le faire à l’aide d’outils rudimentaires et de la force de leurs bras. Au bout de plusieurs mois de travail acharné, alors que le plus gros du travail avait été réalisé, l’association a enfin obtenu l’autorisation d’utiliser un tracteur pour finir.
Par ailleurs, à Kadita, il n’y a pas de constructions modernes, en béton, le mikvé ne devait donc pas avoir une apparence moderne, ni être conçu sur la base de certains matériaux.
Autre problématique : l’électricité. Il fallait trouver le moyen d’éclairer le mikvé et de chauffer l’eau sans y avoir recours…Taharat Hamichpa’ha a mis au point un système impressionnant de chauffage à l’énergie solaire.
Tous ces défis ont été relevés grâce à la persévérance de l’association mais aussi des habitants qui ont prouvé leur attachement à la terre mais aussi à la tradition.
Ces écovillages sont certes basés sur des principes qui peuvent paraitre extrêmes, mais ils ont au moins le mérite de nous faire réfléchir sur notre mode de vie et sur la possibilité de combiner tradition et modernité, civilisation et attachement à la nature. Voilà aussi un thème de réflexion à la lumière des étoiles et de la lune sous le toit de notre Soucca!
 
Guitel Ben-Ishay
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