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Le Ballet national de Norvège interprète des extraits de pièces de l’écrivain dans les salles du musée parisien, qui présente des œuvres de son compatriote.
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Les baies vitrées des studios de l’Opéra d’Oslo ouvrent sur le fjord et la façade massive du tout nouveau Musée Munch. Impossible pour les danseurs d’oublier cette figure magnétique de l’art norvégien. Et lorsque les spectacles en répétitions sont des adaptations chorégraphiques d’Henrik Ibsen, mises en scène par Marit Moum Aune pour le Ballet national de Norvège, autant dire que les interprètes sont vite happés par les silhouettes sombres de Munch, ses femmes trop pâles, ses zébrures fiévreuses. « Lorsqu’on a commencé à travailler sur Hedda Gabler, je voyais Munch partout, déclare le soliste Silas Henriksen. Il a été très inspiré par Ibsen, mais rien qu’en me baladant dans les rues d’Oslo, les lumières, les maisons, les gens me faisaient penser à lui et m’aidaient à construire mon personnage. »
Si l’on croise Ibsen et Munch partout à Oslo, du Grand Café, qui conserve au chaud la place de l’écrivain, jusqu’au cimetière, où les stèles semblent communiquer à distance, les voilà qui cohabitent au Musée d’Orsay, à Paris. Les deux mastodontes, ambassadeurs à l’étranger de ce petit pays de 5 millions d’habitants qu’est la Norvège, s’y retrouvent les 22 et 23 novembre. Dans le cadre de l’exposition Edvard Munch. Un poème de vie, d’amour et de mort, l’institution accueille sous sa nef la troupe norvégienne dans une série d’extraits de pièces intitulée Portraits de famille, inspirés par trois œuvres d’Ibsen : Ghosts, Hedda Gabler et Le Canard sauvage.
Belle idée que ce rapprochement entre des phénomènes dont les œuvres donnent la chair de poule. A main droite, l’analyste des secrets intimes qui soulève le couvercle de la marmite familiale et ça explose ; à main gauche, le peintre de l’effroi, de la solitude… Entre les deux, la même passion pour la vérité de soi, la bagarre de l’inconscient et le chavirage émotionnel. Admirateur d’Ibsen, Munch, qui baigna dès l’enfance dans l’univers d’Ibsen, a réalisé près de 350 œuvres sous l’influence de l’auteur, dont un portrait et une esquisse pour un décor de Ghosts sont notamment visibles à Orsay.
Glisser du geste dansé au trait pictural dégage un horizon de visions tranchantes. « Ce sont nos artistes les plus radicaux, déclare Marit Moum Aune. Ils ont tous les deux participé à la construction de l’identité et de la démocratie norvégiennes jusqu’à notre indépendance avec la Suède, en 1905. Ce sont des révolutionnaires, des féministes avant l’heure, très réalistes, qui ont, malgré leur différence d’âge, posé les mêmes questions sur quels humains nous sommes et sans craindre de nous envoyer leur poing dans la figure. »
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