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Assemblée générale: Question de Palestine | UN Press – United Nations

 (Le résumé complet du communiqué sera disponible plus tard dans la journée.)
QUESTION DE PALESTINE
Déclarations
M. CSABA Kőrösi, Président de l’Assemblée générale, a rappelé qu’en 1947 l’Assemblée générale avait pris la responsabilité de trouver une solution juste au conflit en adoptant la résolution 181.  Depuis lors, a-t-il souligné, l’objectif de deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité n’a pas été atteint et les Palestiniens attendent toujours l’établissement d’un État souverain et indépendant.  M. Kőrösi a rappelé qu’en 1950, lorsque l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) avait commencé ses opérations, il répondait aux besoins de 750 000 personnes contre six millions aujourd’hui.  Au cours de la semaine de haut-niveau, a-t-il noté, les dirigeants des parties concernées se sont prononcés en faveur de négociations fondées sur la solution des deux États, estimant que la seule voie raisonnable passe par un dialogue direct, des négociations de bonne foi, le respect des résolutions de l’ONU et la mise en œuvre des accords passés. 
« Le conflit cause une souffrance immense aux Arabes et aux Juifs, aux Palestiniens et aux Israéliens depuis quatre générations », a déploré le Président.  Il a ajouté que rien ne pousse plus à la violence que le désespoir et appelé à briser le cercle vicieux de la haine.  « Œil pour œil finit par rendre le monde entier aveugle », a-t-il affirmé, citant le Mahatma Gandhi, ajoutant qu’il fallait donner aux jeunes une raison d’espérer.  M. Kőrösi a réitéré son soutien à la solution des deux États.  En l’absence d’un véritable horizon politique, tous peuvent convenir que le travail de l’UNRWA est essentiel, a-t-il estimé, regrettant que l’agence continue de faire face à un énorme déficit de financement. 
Le Président a appelé à agir pour que les aspirations palestiniennes à un État se réalisent, pour que la sécurité d’Israël soit assurée et pour que l’UNRWA ne soit plus nécessaire.  « Si tu veux faire la paix avec ton ennemi, tu dois travailler avec ton ennemi.  Ensuite, il devient votre partenaire », a-t-il encore affirmé, citant Nelson Mandela.  Saluant l’accord récent sur une frontière maritime permanente entre Israël et le Liban, il y a vu une preuve que les négociations de bonne foi sont la clef du succès.  En conclusion, il a appelé à dépasser la méfiance, à poser les questions difficiles et à se concentrer sur le bien commun pour résoudre enfin le conflit. 
M. CHEIKH NIANG (Sénégal), intervenant en sa capacité de Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, a présenté le rapport du Comité couvrant la période allant du 2 septembre 2021 au 31 août 2022.  Il a fait un bilan des activités du Comité pour cette période, l’objectif étant de continuer à mobiliser la communauté internationale en faveur de la défense des droits des Palestiniens et de la solution des deux États.  Le Comité, dans son rapport, a regretté l’usage disproportionné de la force par les forces de sécurité israéliennes et les colons.  M. Niang a de ce fait appelé le Gouvernement israélien à mener des enquêtes immédiates, indépendantes et impartiales sur tous les incidents, y compris le meurtre de la journaliste Shireen Abu Akleh.  Il a également appelé à respecter le caractère sacré des Lieux saints de Jérusalem. 
Dans le rapport, a relevé M. Niang, le Comité s’est dit très préoccupé par l’expropriation des Palestiniens et les activités de colonisation qui sont du reste illégales.  Le représentant a souligné que le tir de roquettes sur des sites civils en Israël est contraire au droit international.  Il a appelé la communauté internationale à rester focalisée sur la question palestinienne, en dépit des nombreuses crises mondiales.  Il a plaidé en faveur d’un mécanisme international de protection des Palestiniens, et à la levée du blocus de la bande de Gaza.  Le Comité condamne également la désignation de six ONG palestiniennes comme organisations terroristes par l’État d’Israël.  Il invite les États à faire la différence entre Israël et les territoires palestiniens occupés.  Le délégué a enfin présenté, comme de coutume, quatre projets de résolution liés à la question de Palestine ( A/77/L.23A/77/L.24A/77/L.25A/77/L.26). 
M. RIYAD MANSOUR, Observateur permanent de l’État de Palestine, a commencé par rappeler qu’il y a 75 ans, une Assemblée générale très différente avait adopté une résolution de partition de la Palestine, sans consulter le peuple palestinien et sans prendre en compte ni comprendre les conséquences de cette décision pour les générations successives de Palestiniens.  En quelques mois, les deux tiers de ses concitoyens ont été forcés de quitter leur foyer.  Une nation entière a fait face à la dépossession, au déplacement et au déni de ses droits, une situation qui dure encore aujourd’hui, a-t-il regretté.  « Le plan était, et l’est toujours à bien des égards, de déplacer et de remplacer notre peuple sur sa terre ancestrale », a poursuivi M. Mansour, en soulignant que son peuple a fait face à ce qui allait devenir la crise de réfugiés, de protection et de justice la plus longue de l’histoire des Nations Unies.  Les réfugiés ont conçu et construit l’un des mouvements de libération les plus importants de la planète.  Les Palestiniens de la Palestine historique, endurant la discrimination systémique et l’occupation militaire, se sont enracinés encore plus profondément dans la terre, déterminés à voir la Nakba un jour inversée, et non répétée, a poursuivi M.  Mansour.  Israël a occupé la terre, étendant son contrôle et ses colonies, mais, a-t-il souligné, le peuple palestinien est resté inébranlable.  « Je me tiens ici, 75 ans plus tard, 75 ans marqués par des politiques israéliennes visant à déraciner notre peuple, pour proclamer qu’il y a sept millions de Palestiniens vivant en Palestine historique, et sept millions de réfugiés palestiniens et de la diaspora.  « Ce sont 14 millions de Palestiniens qui ne disparaîtront pas, ne désespéreront pas et ne baisseront pas les bras. »  Aujourd’hui, l’Assemblée générale reconnaîtra enfin l’injustice historique qui a frappé le peuple palestinien, en adoptant une résolution qui décide de commémorer dans cette salle le soixante-quinzième anniversaire de la Nakba, a martelé l’Observateur permanent.
2022 est l’année la plus meurtrière pour les Palestiniens en Cisjordanie depuis la deuxième Intifada, a-t-il lancé, évoquant l’augmentation sans précédent des attaques contre le caractère sacré d’Haram el-Charif; l’intensification des démolitions et des expulsions à Jérusalem et à Masafer Yatta; la poursuite du blocus et de l’agression contre la population à Gaza.  Alors que je m’adresse à vous aujourd’hui, les enfants et leurs parents vivent dans la peur du prochain bombardement israélien, de la prochaine incursion israélienne, de la prochaine arrestation arbitraire, de la prochaine démolition d’une école ou de leur maison, a déclaré M. Mansour affirmant que nulle part, en Palestine, ils ne sont en sécurité.  « Pourtant le droit à la sécurité est celui du propriétaire légitime de la maison et non au voleur », s’est-il indigné, en demandant une fois de plus à la communauté internationale d’assurer la protection du peuple palestinien.
Mme RUCHIRA KAMBOJ (Inde) a souligné que seules des négociations en vue de parvenir à la solution des deux États et à la création d’un État de Palestine souverain, indépendant et viable, tenant compte des préoccupations sécuritaires légitimes d’Israël, peuvent conduire à une paix durable.  À cette fin, elle a réaffirmé la nécessité d’une reprise rapide des négociations de paix directes entre les parties sur toutes les questions relatives au statut final.  Toutefois, a-t-elle prévenu, l’absence de telles négociations et d’un horizon politique clair pour la résolution pacifique du conflit continuera d’entraîner des conséquences pour Israël comme pour la Palestine et risque de mener à un nouveau cycle de violence.  Elle a exhorté les parties à cesser la violence et à éviter les actions unilatérales susceptibles de compromettre la viabilité de la solution des deux États.  Après avoir condamné les deux attentats terroristes commis récemment à Jérusalem, la déléguée a estimé que seule une approche unifiée saura venir à bout du fléau du terrorisme. 
M. JUAN GÓMEZ ROBLEDO VERDUZCO (Mexique) a estimé que cet examen de la Question de Palestine doit promouvoir un règlement global et définitif du conflit israélo-palestinien sur la base de la solution des deux États.  Faisant valoir que la responsabilité de la reprise du processus de paix incombe aux deux parties au conflit, il a encouragé la communauté internationale à faciliter et soutenir ce processus afin d’assurer une paix juste et durable dans la région.  Le représentant a d’autre part, appelé l’Autorité palestinienne à organiser des élections présidentielle et législative dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, conformément à la Déclaration d’Alger signée par les factions palestiniennes.  Il a demandé l’arrêt des colonies de peuplement israéliennes sur le Territoire palestinien occupé et de toutes les activités menées en violation du droit international.  Il a également indiqué que son pays soutient la demande d’avis consultatif de la Cour internationale de Justice contenue dans un projet de résolution de la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation. 
Le délégué a ensuite condamné les attaques lancées depuis Gaza contre Israël et reconnu les préoccupations légitimes d’Israël en matière de sécurité.  Cela étant, les forces de sécurité israéliennes doivent respecter les principes de nécessité, de proportionnalité et de distinction lorsqu’elles font usage du droit à la légitime défense, conformément au droit international humanitaire, a-t-il souligné.  Enfin, prenant note des rapports du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans le Territoire palestinien occupé depuis 1967, ainsi que de la Commission d’enquête internationale et indépendante sur le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est et Israël, il a formé le vœu que, le prochain renouvellement du mandat de l’UNRWA apporte une plus grande certitude quant à l’accomplissement du mandat de l’Office.  L’UNRWA a besoin d’un financement prévisible et le Mexique renouvellera sa contribution de 750 000 dollars, a précisé le représentant. 
M. OSAMA MAHMOUD ABDELKHALEK MAHMOUD (Égypte) a rappelé que 75 ans s’étaient écoulés depuis l’adoption de la résolution 181 sur la partition des terres palestiniennes historiques.  Il a mis en garde contre les dangers posés par les violations israéliennes, notamment la violence exercée contre les civils, l’expansion des colonies, les destructions de logements, le blocus à Gaza, et les tentatives de modifier le statu quo relatif aux Lieux saints.  Le représentant a soutenu les résolutions relatives à la Division des droits des Palestiniens du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA) et au Programme d’information spécial sur la Question de Palestine du Département de la communication globale (DCG).  Il a ensuite appelé à appliquer le droit international, les résolutions des Nations Unies, et à donner effet à la solution des deux États et l’initiative de paix arabe.  Dans un contexte de tensions accrues dans les territoires occupés, il a souligné l’importance de rétablir un horizon politique, réitérant en conclusion l’importance de créer un État palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. 
M. TAREQ M. A. M. ALBANAI (Koweït) a déploré le fait que la situation n’ait pas changé sur le terrain et qu’Israël, la Puissance occupante, continue de violer la Charte des Nations Unies, le droit international, ainsi que les accords et instruments internationaux pertinents.  Ces actes, a-t-il diagnostiqué, sont le symptôme d’une maladie appelée « occupation », qui tue et viole les droits des Palestiniens.  Il est temps de traiter cette maladie avec les médicaments appropriés, a-t-il plaidé.  Jusqu’à quand l’occupation va-t-elle se poursuivre sans que la communauté internationale ne dise mot, s’est-il ensuite interrogé.  Combien de temps encore allons-nous rester silencieux alors que les Palestiniens sont privés de leurs droits légitimes?  À cette aune, le représentant s’est désolé de constater « le pire échec de l’histoire des Nations Unies et du Conseil de sécurité en particulier ».  À ses yeux, il ne peut y avoir de paix ni sécurité sans la fin de l’occupation.  Il a également dénoncé l’exploitation des ressources des territoires palestiniens, appelant la communauté internationale à agir immédiatement pour protéger le peuple palestinien, tout en tenant Israël responsable de ses actes.  Pour finir, il a dit soutenir l’appel de la Palestine pour qu’elle devienne un membre de plein droit des Nations Unies. 
Mme ALYA AHMED SAIF AL-THANI (Qatar) a réitéré l’importance de protéger les Palestiniens et de trouver une réponse durable à ce conflit, afin de leur permettre de réaliser leur droit à l’autodétermination et de concrétiser la solution des deux États.  Il en va de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, a affirmé la représentante, avant de dénoncer les attaques des lieux saints musulmans à Jérusalem par Israël.  Le Qatar ne reconnaît plus Jérusalem-Est comme capitale d’Israël, a-t-elle annoncé, avant de souligner qu’il continuera à assumer sa responsabilité humanitaire vis-à-vis du peuple palestinien.  La représentante a ensuite appelé à la réunification palestinienne, « qui est essentielle pour la création d’un État palestinien indépendant », saluant au passage la tenue du Sommet d’Alger.
M. NEVILLE MELVIN GERTZE (Namibie) a regretté que la solution des deux États ne se soit pas concrétisée.  Selon lui, les promesses de solidarité doivent s’accompagner d’un désir sincère de faire avancer la cause légitime du peuple palestinien en faveur d’un règlement juste, durable et global de la question.  Déplorant l’escalade de la violence contre le peuple palestinien par Israël, en violation flagrante des appels répétés de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité, le représentant a condamné le meurtre de la journaliste Shireen Abu Akleh.  L’ONU, a-t-il dit, doit honorer sa bravoure et son héritage en renommant le programme de formation pour les radiodiffuseurs et journalistes palestiniens « Programme de formation Shireen Abu Akleh pour les radiodiffuseurs et journalistes palestiniens ».  M. Gertze a demandé à Israël de permettre un accès humanitaire sans entrave, soulignant que les annexions et l’expansion des colonies sont intenables.  Il a salué l’idée de demander un avis consultatif à la Cour internationale de Justice (CIJ) sur les conséquences juridiques de l’occupation et de la colonisation par Israël du territoire palestinien, y compris Jérusalem-Est. 
M. GENG SHUANG (Chine) a fait observer que la Question de Palestine est au cœur de celle du Moyen-Orient.  Une solution complète et juste est donc essentielle pour la paix et la stabilité régionales, mais aussi pour l’équité et la justice, a-t-il fait valoir.  À ses yeux, la coexistence pacifique des deux États, la Palestine et Israël, est dans l’intérêt à long terme des parties et de la communauté internationale.  Toutefois, la situation dans les territoires palestiniens occupés, reste difficile avec des victimes et des dommages causés aux infrastructures.  L’assistance économique et humanitaire se veut, selon lui, une mesure temporaire qui ne peut combler les lacunes politiques et diplomatiques.  Le représentant a encouragé Israël et la Palestine, voisins inséparables, à œuvrer en faveur de leur sécurité commune.  Si, au contraire, la sécurité d’une partie est fondée sur l’insécurité de l’autre, le cercle de la violence ne prendra jamais fin, a averti le délégué. 
Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, la communauté internationale doit concentrer toute son attention sur les préoccupations légitimes des deux parties, qui doivent à leur tour s’acquitter des responsabilités qui leur incombent au titre du droit international.  Le représentant a condamné l’expansion des colonies israéliennes qui viennent restreindre l’espace de vie du peuple palestinien, ainsi que le blocus de Gaza.  Il a réitéré son appui à l’UNRWA et rappelé que son pays fournit également une aide au développement en Palestine.  Le délégué a invité les parties et la communauté internationale, à traduire la vision des deux États en réalité, au moyen d’une conférence de paix appuyée par le Conseil de sécurité. 
M. SYED MOHAMAD HASRIN AIDID (Malaisie) a dénoncé la poursuite des graves violations en terre palestinienne, notamment les expulsions forcées, les démolitions, les annexions et le pillage des ressources naturelles.  Il a qualifié l’oppression systématique des Palestiniens par Israël de « crime d’apartheid » et dénoncé ses colonies illégales au regard du droit international.  Soulignant que l’année 2022 est la plus sanglante depuis 2005 en Cisjordanie occupée, il a estimé qu’il ne serait pas surprenant que ces crimes continuent de s’intensifier dans les années à venir en raison de l’impunité dont jouissent la puissance occupante et les colons.  Il a appelé la communauté internationale à assumer sa responsabilité en garantissant la justice et la reddition de comptes, estimant que « le cycle sans fin de l’impunité doit prendre fin ».
Le représentant a appelé à appliquer les résolutions 904 (1994) et 2334 (2016).  Il a exhorté les États membres à soutenir l’appel de l’Assemblée générale demandant un avis consultatif à la Cour internationale de Justice (CIJ).  M. Aidid a également exhorté la communauté internationale à soutenir l’appel lancé par la Palestine en faveur de la tenue d’une conférence internationale avec la pleine participation de toutes les parties concernées.  Il a salué la signature de la Déclaration d’Alger le 13 octobre 2022 et l’engagement de toutes les parties palestiniennes en faveur de leur réconciliation.  Le délégué a conclu en réitérant l’engagement inébranlable de son pays à réaliser la solution des deux États sur la base des frontières d’avant 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Mme LAUZA ALI (Maldives) a rappelé que la souffrance du peuple palestinien est à ce jour la plus ancienne question non résolue inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.  En 2015, nous avons pris l’engagement collectif de ne laisser aucun pays de côté, a-t-elle souligné, appelant par conséquent à ne pas faire du peuple palestinien un laissé-pour-compte.  À cette fin, elle a exhorté la communauté internationale à faire plus pour mettre fin au blocus illégal de Gaza et à tout faire pour que cessent les activités illégales dans les territoires occupés.  Le peuple de Palestine est devenu apatride sur ses propres terres, a—t-elle constaté, avant d’enjoindre les États Membres à soutenir les droits inaliénables des Palestiniens et à reconnaître la Palestine comme un État indépendant, membre à part entière de l’ONU. 
Aujourd’hui, plus de cinq millions de réfugiés palestiniens sont éligibles aux services de l’UNRWA, a encore relevé la représentante, tout en saluant l’engagement et la détermination de l’Office.  Compte tenu de l’importance de son mandat, nous sommes profondément préoccupés par les difficultés de financement auxquelles il est confronté, a-t-elle ajouté, en plaidant pour que la communauté internationale soutienne la fourniture de financements supplémentaires à l’UNRWA.   Les Maldives, a rappelé Mme Ali, ont toujours soutenu la création d’un État de Palestine indépendant et souverain, basé sur les frontières d’avant 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, et vivant côte à côte avec Israël dans la paix et la prospérité. 
M. MOHAMMAD AAMIR KHAN (Pakistan) a dénoncé les actions unilatérales menées par Israël, notamment l’expansion des colonies de peuplement et les évictions forcées de Palestiniens, qui constituent autant de violations du droit international et d’obstacles à une solution pérenne.  La communauté internationale a selon lui l’obligation morale et juridique de mettre un terme à cette situation, en particulier dans la bande Gaza, où le blocus se poursuit depuis plus de 15 ans.  En tant que Puissance occupante, Israël a l’obligation de permettre aux Palestiniens de se déplacer entre leurs territoires.  Pour parvenir à une paix pérenne, le représentant a prôné le dialogue et des négociations directes entre les parties devant mener à l’établissement d’un État palestinien viable, sur la base des frontières d’avant 1967. 
M. ISHIKANE KIMIHIRO (Japon) a estimé que la paix au Moyen-Orient ne peut être obtenue que par un dialogue fondé sur la confiance mutuelle entre les parties, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et aux paramètres convenus au niveau international.  Préoccupé par le grand nombre de victimes de la violence et des affrontements en Cisjordanie, il a appelé Israël à cesser ses activités de colonisation, qui compromettent la viabilité de la solution des deux États.  Le Japon suit également de près les développements récents après l’accord de réconciliation signé en Algérie entre les factions palestiniennes et souligne l’importance de tenir des élections législatives et présidentielle en Palestine.  Le représentant a assuré que son pays continuera de soutenir le peuple palestinien tant que des problèmes humanitaires et socioéconomiques subsisteront en Palestine, en particulier à Gaza.  Cette année le Gouvernement a fourni une aide de 30 millions de dollars, y compris une aide d’urgence de 8,3 millions de dollars par l’intermédiaire de l’UNRWA en réponse à la situation humanitaire dans la bande de Gaza.  La Conférence sur la coopération entre les pays d’Asie de l’Est pour le développement de la Palestine (CEAPAD) lancée par le Japon en 2013 s’inscrit dans le cadre de ces efforts visant à tirer parti des ressources et de l’expérience des pays de l’Asie de l’Est pour soutenir le développement économique palestinien.  Le Japon, en tant que nouveau membre du Conseil de sécurité en 2023-2024, s’engage à coopérer avec la communauté internationale pour parvenir à la paix au Moyen-Orient, a conclu le représentant.
Mme SONIA MARINA PEREIRA PORTILLA (Colombie) a réaffirmé le soutien historique de son pays à la recherche d’une solution pacifique, définitive et globale à la question palestinienne, fondée sur la solution des deux États sur la base des frontières de 1967 et des accords conclus au cours du processus de négociation, conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité.  Elle a souligné l’importance de mettre en place des mesures de confiance à cette fin, tout en prônant le plein respect des droits de l’ensemble de la population.  La Colombie réitère son appui au droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à la création d’un État indépendant et durable, reconnu par tous les autres États, a ajouté la déléguée, non sans réaffirmer également le soutien de son pays au droit de l’État d’Israël de vivre en paix, à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues.
M. OMAR HILALE (Maroc) a réaffirmé qu’il était nécessaire de concrétiser la solution des deux États, sur la base des frontières d’avant 1967 et avec Jérusalem-Est pour capitale, deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité.  Il s’est inquiété de l’absence de solution politique faisant courir le risque d’un conflit plus large dans la région.  Il a appelé à protéger Jérusalem en tant qu’héritage commun de l’humanité.  Le délégué a rappelé que le Roi du Maroc travaillait personnellement en faveur de programmes résidentiels et sociaux pour les résidents de Jérusalem. 
Pour M. GILAD MENASHE ERDAN (Israël), ce conflit, comme tous les autres, peut se résoudre si les deux parties se mettent à la table des négociations et font des concessions.  Il a accusé les Palestiniens de bénéficier du soutien de l’ONU dans la poursuite de leurs actions destructrices.  « En votant des résolutions, vous encouragez cette folie », a-t-il lancé à l’Assemblée.  Aujourd’hui on va voter sur cinq nouveaux textes qui s’attaquent à Israël, a déploré le représentant, ajoutant que ces projets de résolutions incluent une demande de célébrer le soixante-quinzième anniversaire de la création d’Israël dans cette salle.  Mais cette commémoration sera plutôt dédiée à la Nakba que les Palestiniens ont eux-mêmes provoquée.  Imaginez que la communauté internationale célèbre l’indépendance de votre pays en appelant ce jour « le jour de commémoration d’une catastrophe », s’est-il indigné.  « Quelle honte, pourquoi l’ONU doit-elle toujours soutenir ces mensonges? » 
Revenant sur la Nakba, M. Erdan a rappelé que le 19 mai 1947, l’Assemblée générale avait adopté la résolution 181 qui établissait un État juif aux côtés d’un État arabe.  Les Israéliens ont accepté cette décision, tandis que les arabes, cinq armées nationales notamment, ont décidé d’attaquer les Juifs.  Pour justifier ses propos, le représentant a brandi des coupures de presse de l’époque du New York Times relatant l’expulsion de Juifs de plusieurs pays dont l’Iran.  Il a donc accusé l’Assemblée générale de continuer d’ignorer la « Nakba juive ».  Les mensonges palestiniens ne devraient plus être acceptés sur la scène internationale, a-t-il demandé en appelant les délégations à voter contre ces inventions dangereuses. 
M. ARRMANATHA CHRISTIAWAN NASIR (Indonésie) a regretté l’échec de la communauté internationale vis-à-vis des Palestiniens au fil des décennies.  Pourtant, il s’agit d’une obligation morale, s’est-il indigné, en appelant à ne pas faire de distinction entre le peuple palestinien et les autres peuples du monde.  Le représentant a déploré les nombreuses victimes civiles palestiniennes faites cette année et le fait que la Puissance occupante a engrangé des gains économiques considérables en exploitant les ressources qui appartiennent au peuple palestinien.  Il a exigé la levée du blocus de Gaza et la fin de l’occupation illégale par Israël du Territoire palestinien.  En attendant, la communauté internationale doit financer l’UNRWA à hauteur de ses besoins, a-t-il estimé, mais également assurer une aide humanitaire adéquate aux Palestiniens et mettre fin à l’impunité, en rendant Israël responsable de ses actes.  Le délégué a même comparé la politique israélienne à une politique d’apartheid.  Pour sa part, l’Indonésie est favorable à la saisine, par l’Assemblée générale, de la CIJ pour qu’elle se prononce sur la question de Palestine, a fait savoir le représentant, avant de réitérer aussi l’attachement de son pays à la solution des deux États.  L’Indonésie est prête à seconder tous les efforts nécessaires pour parvenir à une solution juste et durable pour le peuple palestinien, a-t-il insisté en conclusion.
Mme MATHU JOYINI (Afrique du Sud) a estimé que l’occupation israélienne du Territoire palestinien, depuis 1967, est la principale cause des conflits persistants dans la région.  La poursuite de l’expansion des colonies israéliennes est une tactique illégale pour modifier l’équilibre démographique, y compris le statut de Jérusalem-Est en faveur d’une majorité juive.  « L’imposition par Israël d’un système d’apartheid prive le peuple palestinien de sa liberté, de sa dignité et de ses droits, et affaiblit toute perspective d’établissement d’un État palestinien indépendant », a résumé la représentante.  Cet environnement hostile créé par la Puissance occupante n’encourage pas une atmosphère de dialogue constructif et de paix.  Elle a appuyé la demande faite à la Cour internationale de Justice (CIJ) de rendre d’urgence un avis consultatif sur les pratiques et activités de peuplement israéliennes eu égard au droit international.  Elle a noté que l’année 2022 est en passe d’être la plus meurtrière pour les Palestiniens de Cisjordanie.  Lorsqu’un État Membre prétend défendre son territoire en tuant, mutilant et emprisonnant des enfants innocents, les autres États Membres doivent réévaluer leurs responsabilités envers la Charte des Nations Unies, a-t-elle dit.  Le meurtre de sang-froid de Shireen Abu Akleh par l’Armée israélienne illustre une fois de plus l’agression à laquelle les Palestiniens sont confrontés de la part des autorités israéliennes. 
M. ANOUPARB VONGNORKEO (République démocratique populaire lao) a réitéré son appui à l’indépendance et à la souveraineté de l’État de Palestine ainsi qu’à la solution pacifique du conflit israélo-palestinien, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies et au droit international.  La question de la Palestine demeure en effet la plus ancienne non résolue à l’ordre du jour de l’ONU, a-t-il rappelé, malgré l’adoption d’innombrables résolutions.  Selon lui, la communauté internationale doit redoubler d’efforts pour aider le peuple palestinien à assurer sa sécurité et son développement.  Il s’est dit profondément préoccupé par la poursuite du conflit en Cisjordanie et à Jérusalem-Est et de la détérioration de la situation à Gaza du fait des activités de colonisation illégales et de la destruction des biens et des infrastructures palestiniens.  Une paix durable au Moyen-Orient est de la plus haute importance pour la région comme pour la paix et la sécurité internationales, a noté le représentant.
M. ALI CHERIF (Tunisie) a constaté qu’en dépit du large appui de la communauté internationale à la fin de l’occupation et au droit à l’autodétermination du peuple palestinien, la Puissance occupante continue de faire fi du droit international depuis des décennies, en l’absence de toute reddition de comptes.  Il a rappelé qu’hier, à l’occasion de la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le Président tunisien a appelé à la fin de l’occupation et à l’établissement d’un État palestinien souverain et indépendant dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.  Le représentant a également salué les résultats de la conférence d’unification des rangs palestiniens, tenue en octobre dernier à Alger, souhaitant qu’ils permettent aux Palestiniens de s’exprimer d’une seule voix devant la communauté internationale.  Il a enfin lancé un appel à des efforts renforcés en vue de venir en aide économiquement au peuple palestinien, notamment dans la bande de Gaza assiégée, et de lutter contre la pandémie de COVID-19 dans les territoires occupés. 
Mme CAROLYN RODRIGUES-BIRKETT (Guyana) s’est dite préoccupée par le fait que, le conflit israélo-palestinien qui dure depuis des décennies continue de priver le peuple palestinien de la jouissance des libertés les plus fondamentales garanties par le droit international, y compris le droit humanitaire et les droits de l’homme.  La situation actuelle n’a cessé de mettre en évidence la détérioration des conditions économiques, sociales et humanitaires du peuple palestinien, s’est-elle indignée, rappelant que le règlement de la question de Palestine ne peut être retardé indéfiniment.  La déléguée a dénoncé l’escalade de la violence et la destruction d’infrastructures avant d’appeler à la cessation de toutes les hostilités et d’exhorter les parties à prendre des mesures urgentes pour régler les questions politiques en suspens qui sont au cœur du conflit.  Estimant que la seule voie viable pour régler la question de Palestine passe par un dialogue constructif et une solution négociée à deux États, la déléguée a regretté que, le processus de paix soit au point mort et le manque de nouvelles initiatives dans la quête d’autodétermination du peuple palestinien. 
M. HARIB ALSAID (Sultanat d’Oman) a réitéré la position ferme de son pays concernant la question de Palestine, fondée sur la solution des deux États, sur la base des frontières d’avant 1967.  Le rapport du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a confirmé selon lui les violations systémiques et continues des droits du peuple palestinien commises par Israël.  Les pratiques illégales des autorités israéliennes dans les territoires occupés sont source de préoccupation pour la communauté internationale, qui doit veiller à ce qu’Israël respecte le droit international et protéger le peuple palestinien.  D’après le délégué, le non-respect de ses obligations par la communauté internationale encourage les pratiques extrémistes des autorités israéliennes à l’encontre des Palestiniens.  Il a demandé à Israël de mettre un terme immédiat à ses activités de colonisation ayant pour but de modifier la démographie des territoires occupés.  Pour le délégué, une solution juste et complète au Moyen-Orient sera bénéfique pour la paix et la sécurité internationales.
M. ODD INGE KVALHEIM (Norvège) a estimé que les tensions persistantes entre Palestiniens et Israéliens sont les symptômes du statu quo actuel.  La solution des deux États est la solution et c’est la base du futur État de Palestine, a-t-il plaidé, appelant à de nouvelles mesures pour stabiliser le cessez-le-feu et renforcer l’Autorité palestinienne.  Se disant profondément préoccupé par l’élargissement des colonies et les affrontements qui ont atteint un niveau sans précédent, le représentant a condamné les violations du droit international qui empêchent la réalisation de la solution des deux États.  Il a demandé à Israël de revoir sa politique, de dialoguer avec l’Autorité palestinienne et de respecter les accords signés.  Selon lui, la baisse des tensions est la clef.  Il a également encouragé l’Autorité palestinienne à organiser des élections et à prendre des décisions pour renforcer ses institutions à long terme.  Enfin, après avoir exhorté les factions palestiniennes à coopérer, le délégué a souhaité que la nouvelle coopération régionale entre Israël et certains pays arabes se fasse aussi au bénéfice du peuple palestinien, lequel doit continuer à bénéficier de l’aide internationale. 
M. MUHAMMAD ABDUL MUHITH (Bangladesh) a regretté que les activités de la Puissante occupante contre le peuple palestinien se poursuivent en violation des nombreuses résolutions de l’ONU, du droit international et du droit international des droits de l’homme.  Il a dénoncé à cet égard la continuation des activités de colonisation et le blocus de la bande de Gaza.  Le représentant a également demandé l’ouverture d’enquêtes indépendantes sur le recours excessif à la force, notamment en ce qui concerne le meurtre de Shireen Abu Akleh.  Il a d’autre part appelé au respect des Lieux saints, à commencer par la mosquée Al-Aqsa.  Dans ce contexte de tensions, il a exhorté le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale à mettre en œuvre, respectivement, les résolutions 2334 (2016) et 74/11 de 2019, et à garantir à l’UNRWA un financement stable et suffisant.  Le délégué a par ailleurs appelé à mettre en œuvre les recommandations du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 en vue de faire cesser le « régime d’occupation et d’apartheid ». 
M. MOHAMMED ABDULAZIZ H. ALATEEK (Arabie saoudite) a réaffirmé les droits inaliénables, légitimes et non négociables du peuple palestinien, y compris le droit à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et à l’Initiative de paix arabe qui contient une feuille de route en vue d’un règlement final avec deux États.  Imputant le blocage à l’absence de volonté politique, le représentant a exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités en exigeant d’Israël le respect des résolutions et des décisions, appelant à mettre fin à son occupation illégale des territoires arabes en Palestine, au Golan et au Liban.  Il a déploré les exactions et violations des droits de l’homme commises par les autorités israéliennes, qui commettent les crimes les plus atroces contre la population palestinienne, et font un usage excessif de la force contre des civils non armés.  Il a en outre estimé que la poursuite des colonies de peuplement, en dépit des résolutions de la communauté internationale, montre à quel point Israël n’en tient nullement compte.  En conséquence, le représentant a demandé une protection internationale du peuple palestinien, la cessation des appropriations illégales de biens et propriétés foncières palestiniennes, des expulsions forcées, des évictions et des incursions des colons israéliens et des forces d’occupation dans la mosquée Al-Aqsa.  Il a appelé à la relance des négociations, réaffirmant en conclusion l’appui sans faille de l’Arabie saoudite à la cause palestinienne, rappelant que son pays est le premier donateur de l’UNRWA. 
À suivre…

Tchad: Le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont prévenu aujourd’hui d’une réduction imminente de l’aide alimentaire aux réfugiés à moins que des fonds n’arrivent immédiatement pour combler un grave déficit.

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