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Après chaque rencontre de Ligue 2, l’ancien défenseur de l’ASSE, aujourd’hui consultant pour beIN SPORTS, livre son analyse.
« Paskal Dupras, natif de Haute-Savoie et ancien légionnaire, a la panthère de l’ASSE tatouée sur l’épaule gauche. C’est ce qui s’appelle avoir les Verts dans la peau. Devenu vendeur de vinyles, libéré du désir, dans son échoppe, il passe en boucle le célèbre Freed from desire, chanson de Gala (1) qu’il ne ressort que pour les soirs de fêtes.
Justement, dans le “Duprasico”, près du lac, lentement les Verts se sont endormis. Comme tombés du ciel, venant de nulle part, les footballeurs d’Annecy ouvrent le score. Plombée d’entrée, obligée de traîner le boulet pour revenir au score, la bande à Lolo pioche. Handicap insurmontable pour les forçats aux jambes de bois.
Dans cette rencontre dont le niveau rappelle un vieux match de coupe Rhône-Alpes, les yeux piquent encore après la Coupe du monde.
Facile de tomber sur les joueurs. La naïveté embarrassante d’Anas Namri sur le premier but encaissé cumulée au bug sur la plate-forme d’orientation de Matthieu Dreyer sur le deuxième fait glacer le sang. Deux entames catastrophiques synonymes d’un nouveau calvaire pour les amoureux des Verts. 8e défaite de la saison. À 24 points du leader. À 7 points du maintien. L’année dernière, à la même époque, l’heure élu, Pascal Dupraz affirmait haut et fort : « Le maintien, c’est du 50-50 ». Pas faux en théorie.
En pratique, l’ASSE est désormais dernière de Ligue 2. Avec un effectif profondément remodelé. Force est de constater que beaucoup n’ont pas le niveau pour jouer à Saint-Étienne. Les responsables de cette politique sportive nous promettaient pourtant la fine fleur et la crème de la crème. Manque d’humilité à tous les étages ou simple péché de vanité ? Le bilan à mi-saison est cinglant : seulement 3 victoires, pas de modèle de jeu défini, peu de joueurs à l’étoffe suffisante pour résister à la pression, beaucoup d’attitudes déplaisantes et un énorme sentiment de gâchis. Tout ça pour ça ! Cette curieuse ritournelle donnant l’impression de ressasser. Peut-être parce que les responsables de ce naufrage collectif sont toujours en place ? Chaque rencontre devient désormais un pari. Le président de l’exécutif a beau prôner l’union sacrée en off et en petit comité, le mausolée s’effrite. Après cette rencontre, il y a le feu au lac. En espérant que dans 5 mois, le mausolée ne devienne pas le tombeau des trépassés.
Le coordinateur sportif dégradé, tout repose désormais sur le savoir-faire et les acrobaties du nouveau binôme de la cellule de recrutement (2) Un énième mercato pour cacher la misère.
Paskal Dupras, l’ancien mercenaire, dans son échoppe, fait preuve de résilience. Il chante à tue-tête : “Tiens voilà du boudin, voilà du boudin”. En espérant secrètement que les joueurs de Sainté se vident les tripes face à Caen. »
(1) Tube chanté par les Bleus au Qatar après chaque victoire.
(2) Jean Costa et Luis De Sousa.
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