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Anorexie, boulimie : comment gérer ces troubles ? – Santé+ Mag

L’anorexie mentale se caractérise par un contrôle excessif du poids, de l’image corporelle et de l’alimentation. Elle s’accompagne d’une perte de poids importante, avec un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 18 et le plus souvent d’une aménorrhée, c’est-à-dire d’une absence de règles. Il existe deux types d’anorexie mentale. L’anorexie est restrictive lorsqu’il y a privation de nourriture et absence de crises compulsives et de vomissements. L’anorexie est boulimique lorsqu’il y a des crises compulsives, compensées par des vomissements.
Le lien entre anorexie et boulimie est donc ténu. La boulimie, de son côté, se caractérise par des crises compulsives alimentaires, qui surviennent au moins deux fois par semaine et qui sont suivies de vomissements et de comportements compensatoires, comme sauter des repas, jeûner quelques jours ou encore avoir une activité physique excessive. Ce type de comportements compensatoires peuvent aussi exister chez l’anorexique. Rien d’étonnant à cela, car les personnes qui souffrent d’anorexie mentale ou de boulimie sont animées par la même pensée : surtout ne pas grossir. Une peur incommensurable qui dicte leur comportement… C’est aussi ce qui distingue la boulimie de la compulsion alimentaire ou de l’hyperphagie, d’autres TCA, où la pensée « ne pas grossir » n’existe pas.
Refuser de manger – Source : spm
La peur de grossir est la partie émergée de toutes les angoisses que la personne anorexique ou boulimique peut ressentir, consciemment ou inconsciemment. Chaque personne est unique, avec sa propre histoire, son contexte familial et son environnement social. Les causes de ces peurs et de ces angoisses sont donc aussi variées qu’il existe de personnes. On y trouvera probablement la peur de se perdre soi-même, de ne pas trouver sa place, de ne pas pouvoir faire face à la vie, de ne pas répondre aux diktats de la société, de ne pas être à la hauteur, de ne pas satisfaire les attentes familiales…
Retenons que l’anorexique essaye de les dompter et de les maîtriser en mettant en place un système de contrôle absolu sur son alimentation et son corps. Cette maîtrise lui donne une impression de toute-puissance, écartant de sa pensée toutes les conséquences et les risques que son comportement impose à sa santé. On a souvent là une personne hyperactive, dynamique, positive et convaincue d’avoir le bon comportement. Elle ne se sent donc pas coupable. La personne boulimique, elle, essaye de maîtriser ses peurs, mais dérape et perd le contrôle. L’excès de nourriture lui permet pendant un temps d’étouffer, de faire taire ou disparaître ses angoisses. Elle sera vite rattrapée par la culpabilité et aura plus tendance à être déprimée, luttant désespérément pour essayer de reprendre le contrôle.
Ainsi, bien que le trouble du comportement alimentaire soit toujours évoqué en premier, l’anorexie mentale et la boulimie sont avant tout des troubles psycho-émotionnels profonds. Les risques pour la santé sont réels : ostéoporose, dénutrition et toutes ses conséquences. Quant aux vies affective et émotionnelle, familiale, sociale et professionnelle, elles sont presque inexistantes, la personne anorexique ou boulimique s’enfermant dans sa bulle.
Alors, comment peut-on aider une personne qui souffre d’anorexie ou de boulimie ? La clé est avant tout d’être à l’écoute de cet appel au secours et de ce profond malêtre. Tous les professionnels de santé ont leur rôle à jouer : médecins, psychiatres, psychologues, nutritionnistes, diététiciens et naturopathes. L’accompagnement ne peut être que pluridisciplinaire et la naturopathie viendra en renfort, apportant notamment sa vision holistique de l’être. Accompagner une personne souffrant d’anorexie ou de boulimie, c’est réconcilier le corps, l’esprit et l’âme. C’est renouer avec le corps, à un moment où il est inhabité, désincarné et souvent détesté parce qu’il n’obéit pas aux injonctions. Ce mal-aimé est pourtant notre meilleur allié, réajustant et compensant toutes nos erreurs, luttant pour nous maintenir en vie. Ainsi, avant même de parler nutrition et carences, il faut apaiser les angoisses et le stress, libérer les émotions et réhabiter le corps.
Le stress au travail – Source : spm
L’angoisse et le stress sont à la fois une cause et une conséquence de l’anorexie et de la boulimie. Les plantes qui calment, relaxent, déstressent et aident à voir « la vie en rose » peuvent donc aider la personne en souffrance sur le chemin de la guérison.
Commençons par la passiflore (Passiflora incarnata) qui calme les angoisses, en stimulant la sécrétion de sérotonine, l’hormone de la relaxation, et les récepteurs au GABA (acide gamma-amino butyrique), un neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux qui intervient dans le contrôle de l’anxiété. Elle prépare également à l’endormissement et à un meilleur sommeil. On peut la prendre sur une longue période, en infusion (10 grammes de feuilles sèches par tasse), en gélules ou en ampoules, deux à trois fois par jour selon les besoins, mais il peut y avoir une interaction avec des médicaments hypnotiques ou anxiolytiques.
En cas de dépression, certains « antidépresseurs naturels » peuvent être utilisés, comme le millepertuis (Hypericum perforatum). De nombreuses études ont démontré l’activité de ses principes actifs sur les récepteurs de la sérotonine, de l’adrénaline, de la dopamine ou du GABA, autant de neurotransmetteurs qui interviennent dans la régulation de notre humeur. De fait, le millepertuis est aussi efficace que les antidépresseurs médicamenteux, mais sans effets secondaires ! On le prend en gélules ou en ampoules, deux à trois fois par jour, selon les recommandations du fabricant. Comme il peut interagir avec de nombreux médicaments, dont les antidépresseurs, il ne doit pas être utilisé sans l’avis d’un professionnel. Il est par ailleurs contre-indiqué chez les jeunes enfants, les femmes enceintes et allaitantes et les personnes souffrant de troubles bipolaires.
Sur les dépressions légères à modérées, on pourra encore penser au safran (Crocus sativus) dont l’efficacité a également été démontrée par de nombreuses études. À la posologie de 30 mg par jour, il est aussi efficace que les antidépresseurs classiques. Mais il reste contre-indiqué chez la femme enceinte et allaitante, ainsi qu’avec la prise d’antidépresseurs.
Les émotions sont les messagers de notre état intérieur. Si elles ne sont pas conscientisées, puis exprimées, un déséquilibre s’installe entre le corps, l’esprit et l’âme. Le mal-être et parfois la maladie apparaissent alors. Or, les plantes ont un lien subtil avec nos émotions, comme en témoignent les Fleurs de Bach.
Voici quelques plantes à utiliser seule ou en synergie pour libérer vos émotions :
À chaque personnalité, sa ou ses fleurs. Elles sont à prendre en dehors des repas, trois à quatre fois par jour aussi longtemps que nécessaire.
À ce niveau, on pourra conseiller la prise de vitamine D3, associée à la vitamine K2 pour atténuer la déminéralisation et la perte osseuse. Pensez aussi aux oméga-3 en capsules, essentiels à l’équilibre hormonal, anti-inflammatoires, régulateurs immunitaires et de l’humeur. Sans oublier un complexe de multivitamines et minéraux, associant les vitamines A, B et C, ainsi que du zinc, du magnésium et du calcium.
Du côté des plantes, l’infusion de feuilles d’ortie (Urtica dioica) est un bon moyen pour combler les carences et se reconstruire. Très riches en minéraux, en oligoéléments et en vitamines, on la prend à raison de 10 grammes de feuilles sèches pour un litre d’eau, à boire au long de la journée, dix jours par mois.
En plus de toutes les plantes déjà évoquées, certaines seront plus à même d’accompagner le trouble anorexique ou le trouble boulimique.
Ainsi, la personne anorexique qui émet le désir de retrouver l’appétit pourra se tourner vers le fenugrec (Trigonella foenumgraecum). Cette plante ne donne pas un appétit d’ogre, mais elle permet de relancer l’activité d’un système digestif au repos depuis trop longtemps. L’appétit s’en trouve amélioré et la digestion se fait plus facilement, sans lourdeur, ce qui permet de renouer avec le plaisir de manger. La posologie habituelle est de 300 milligrammes, en gélules, deux à trois fois par jour, avant les repas, en cure de trois semaines, renouvelable après une semaine de pause.
Si cela ne suffit pas, la gentiane jaune (Gentiana lutea), une plante amère, stimulera la sécrétion des enzymes digestives et l’appétit. Prenez 5 gouttes d’une teinture mère dans un fond d’eau 15 minutes avant les repas.
À l’inverse, en cas de boulimie, l’objectif sera de calmer les pulsions alimentaires. Pour cela, rien de mieux que le griffonia (Griffonia simplicifolia). Riche en 5-HTP, un précurseur de la sérotonine, il agit sur les grignotages et les compulsions alimentaires en fin de journée, surtout lorsqu’il y a des envies de sucré, et permet de diminuer les sensations de faim. La posologie habituelle est de 200 milligrammes en fin de matinée et en milieu d’après-midi. Le griffonia est contre-indiqué aux femmes enceintes ou allaitantes et en cas de traitements modulant les niveaux de sérotonine dont les antidépresseurs.
Enfin, les feuilles de gymnema (Gymnema sylvestris) inhibent pendant une à deux heures les papilles sensibles à la saveur sucrée, sans affecter les autres saveurs. En cas d’envie irrépressible de sucre, ouvrez le contenu de deux gélules directement sur la langue. Ce que vous mettrez dans votre bouche sera beaucoup moins plaisant et cela vous aidera à stopper la crise. La plante permet aussi de réguler la glycémie, favorisant la perte de poids et limitant les fringales liées aux hypoglycémies réactionnelles. En cure de fond, prenez 250 milligrammes de plante sèche en gélules, trois fois par jour, 30 minutes avant les repas. Le gymnema est contre indiqué chez la femme enceinte ou allaitante et peut interagir avec les médicaments hypoglycémiants et hypolipidémiants.
Pour ce qui est des conseils alimentaires, ils viendront en temps et en heure, au moment qui semblera le plus opportun au naturopathe. Alors nous pourrons parler de l’alimentation vivante, celle qui nous soigne et nous accompagne sur le chemin de la vitalité.
Attention, les posologies indiquées sont données à titre indicatif et devront être adaptées en fonction du poids et de l’âge de la personne.
L’action de ces plantes peut être complétée par une plante adaptogène, comme l’ashwagandha (Withania somnifera), qui aide le corps et l’esprit à mieux s’adapter aux situations de stress, qu’il soit physique ou psychologique. Elle soutient la thyroïde et les glandes surrénales, souvent affectées en cas de TCA, tant par les carences nutritionnelles que par les troubles psycho-émotionnels. L’ashwagandha a aussi une action calmante et relaxante et s’associe parfaitement à la passiflore pour lutter contre l’anxiété. Enfin, elle apporte de l’énergie et soutient la vitalité. La posologie habituelle est de 200 milligrammes, trois fois par jour, en gélules. Notez qu’elle peut interagir avec les anxiolytiques et les antidépresseurs et qu’elle est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes, en cas d’hémochromatose et d’hyperthyroïdie.
Une autre plante adaptogène sera intéressante en cas de boulimie, c’est la rhodiole (Rhodiola rosea). À la fois antidépressive et anxiolytique, elle permet de mieux contrôler les pulsions alimentaires. Elle apporte aussi un regain d’énergie et sera prise le matin, en gélules, à raison de 250 milligrammes. La rhodiole est contre-indiquée chez la femme enceinte et allaitante, chez les personnes bipolaires et en cas de prise d’antidépresseurs.
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