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LA LETTRE DU PALAIS. Vent de fronde à l’Hôtel de Ville de Paris ! La hausse de la taxe foncière suscite les foudres des élus, y compris au sein de sa majorité.
Temps de lecture : 6 min
À la tribune du Conseil de Paris, dans cette immense salle toute de boiseries et de vitraux, Anne Hidalgo papote avec son voisin, le préfet de police Laurent Nuñez, ce qui ne plaît pas du tout à l’oratrice assise dans l’hémicycle. « Si vous pouviez m’écouter, car j’ai l’impression que vous êtes très occupée à discuter ! » lance à la maire de Paris Hanna Sebbah. La conseillère d’opposition (majorité présidentielle) a de quoi s’énerver : avant de discuter avec son voisin, Anne Hidalgo pianotait sur son téléphone portable alors qu’Hanna Sebbah la critiquait, au micro, pour sa gestion « trop verticale, trop solitaire, où tout vient d’en haut », avant d’enchaîner sur ses « actes manqués démocratiques » ou encore son « absence de concertation »…
La période est un peu agitée pour Anne Hidalgo…
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C’est aussi nos habitudes politiques qui, je crois, expliquent ces choix de «gestionnaires» calamiteux.
On classe en effet essentiellement nos candidats sur un nuancier politique qui va de l’extrême gauche à l’extrême droite idéologiques, en passant par toutes les nuances intermédiaires, chaque électeur étant censé y trouver les éléments garantissant non seulement une bonne orientation politique de principe, mais partant, d’une bonne gestion, une fois leurs favoris aux affaires.
Or c’est souvent là qu’on a des surprises, le discours des uns ne se retrouvant pas dans ses actes et la capacité à gérer tel ou tel type de problèmes n’ayant jamais été évaluée tant ce qui comptait au moment du choix, on l’a dit, c’était le positionnement idéologique, la bonne mine médiatique et basta !
D’ailleurs notre esprit national épris de grandes idées générales, s’exprimant par la presse, interroge trop souvent les politiques beaucoup plus sur leur vision panoramique du monde que sur les réalités pragmatiques de leur gestion effective : il ne faudrait pas avoir l’air mesquin !
Quand on s’aperçoit du problème, il est déjà trop tard, surtout quand la personne n’a exercé aucune responsabilité de gestion communale, régionale ou autre auparavant.
Car de plus, il n’y a pas de frein pour éviter la dérive : ainsi, si à Paris vous embauchez 10 000 fonctionnaires de plus (et de trop) à la charge des Parisiens, rien ne viendra vous en empêcher quels que soient les cris des Cassandre de l’opposition.
Restent alors la dénégation, l’enrobage et tous les artifices habituels en attendant la prochaine élection.
J’ai entendu dire qu’en Allemagne le maire politique élu devait conformer, non son orientation partisane, mais ses ambitions dépensières aux avis du «maire technique» dont chaque mairie est systématiquement dotée. De là, difficile pour le politique de réaliser des projets au-dessus de ses moyens, voire loufoques, ou tout simplement de cautionner une gestion gravement déficitaire.
Et un petit contrôle fiscal ?, des fois ça suffit pour que la comédie s’arrête.
Pourquoi s’étonner ?
C’est une socialiste pur jus, idéologue, toujours dans le déni et la dépense publique à tout crin. Renier sa “parole” n’est pas un problème pour elle et ses condisciples. Quant à la Démocratie, on se souvient de Ségolène Royale, Présidente de région à la gestion calamiteuse, coupant le micro de son adjoint qui voulait protester contre son surendettement.
Le socialisme et ce qui se trouve plus à Gauche ont toujours été une nuisance.
Macron, un autre grand socialiste courant indépendant (!), n’est pas en reste. On voit au bout de 5 ans les résultats calamiteux sur tous les grands sujets : nucléaire, endettement, santé, sécurité, immigration, réforme de l’Etat et des retraites abandonnées, état de notre armée.
Il coche toutes les cases…
Et cette fois, contrairement à 2017, la Macronie ne peut pas dire qu’il n’y est pour rien !
Il est aux manettes depuis plus de 5 ans… C’est bien pourquoi il s’est refusé de défendre son bilan publiquement, et que les sujets “qui fâchent” aujourd’hui (gaz, centrales à l’arrêt, sécurité… ) ont été escamotés de la campagne.
Lui non plus ne craint pas de renier sa parole à quelques mois d’intervalles (Ocean Viking… ), lui non plus n’a que faire de l’avis des français, lui aussi s’endette dans une fuite en avant seule capable de sauver son quinquennat. C’est que comme tous les autres, il a la prétention de laisser une bonne image de sa présidence dans les livres d’Histoire ! Mission impossible en ce qui le concerne…
Et lui aussi est de ce “vieux monde” politicien qu’il dénonçait avec véhémence, puisqu’il vient de “consoler” Castaner en le nommant à la tête du CA du tunnel du Mont Blanc !
Reste Ferrand à placer dans un fauteuil confortable, à défaut d’être aussi prestigieux que le “perchoir”.
Une place au Conseil Constitutionnel peut-être ? Ce serait croustillant quand on sait à quelle manoeuvres, il s’est livré comme directeur des Mutuelles de B… Mais un “bon” juge à classé l’affaire. Alors chut…
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