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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | January 28, 2023
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Grand Prix d’Angoulême 2022, Julie Doucet était honorée pour cette 50e édition du Festival international de la bande dessinée d’une grande exposition, retraçant son travail, depuis ses premières bandes jusqu’à ses expérimentations de collage et de micro-publications.
Dans l’écrin de l’Hôtel Saint-Simon, le parcours foisonnant dans l’oeuvre de Julie Doucet est proposé en deux parties : son travail de bande dessinée, puis le tourbillon créatif fait de collages, de mots, de détournements iconographiques, qui a succédé à son arrêt annoncé de la BD. Ces deux parties sont denses, pleines de dizaines d’originaux, serrés les uns contre les autres, et dans des vagues de fanzines et mini-livres artisanaux, comme pour bien figurer la nécessité de produire des images pour exprimer des émotions parfois trop fortes. On s’y perd parfois un peu, mais la puissance des compositions et des idées graphiques développées suffit à embrasser l’originalité, l’unicité même, du travail de l’autrice québécoise.
Des premières planches colorées d’adolescente, aux récits de rêves ou de scènes de vie, on découvre une autrice qui a joué un rôle majeur dans le développement de la BD autobiographique, sans jamais tomber dans le nombrilisme, et en portant des messages, volontiers féministes, au coeur de ses histoires. Et même dans la partie sans bande dessinée de son oeuvre, on perçoit cet engagement naturel. « Toujours de grande classe » comme le clame le titre de l’exposition, reprenant certains des titres publicitaires découpés et collés dans ses oeuvres, Julie Doucet dévoile ici une vie d’artiste à creuser des formes et motifs pour mieux se raconter elle-même. Passionnant.
Photos © BoDoï
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