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Algérie : quand la corruption « déconnecte » tout un pays et son … – Le Point

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JUSTICE. Comment la corruption peut causer d’énormes retards dans les chantiers les plus sensibles d’une économie ? Exemple avec le secteur des télécoms. Édifiant.
Temps de lecture : 4 min
Deux ex-ministres de l’ère Bouteflika, Houda Imane Feraoun, des Postes et télécommunications, et Djamila Tamazirt, de l’Industrie, ont été placées sous mandat de dépôt mercredi 9 décembre pour des affaires distinctes, liées à « l’abus de fonction », « dilapidation de deniers publics », « violation de la réglementation des marchés publics » et « octroi d’indus avantages ».
L’affaire de l’ancienne ministre des Télécom, puissante dame sous le règne de Bouteflika, concerne le contrat obtenu par Mobilink, l’une des filiales du groupe industriel des frères Kouninef, emprisonnés pour corruption, pour l’installation de cabines téléphoniques en 2004… alors que le pays venait d’octroyer la troisième licence pour un opérateur de téléphonie mobile.
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Lanceurs d’alertes et enquêteurs de la justice ont mis à jour de « nombreuses anomalies » dans le contrat passé (ou plutôt imposé) avec Algérie Télécom causant un préjudice, estimé par la justice, à trois milliards de dinars (environs 19 millions d’euros), somme payée par l’opérateur public aux Kouninef à l’issue d’un litige. L’issue positive de l’arbitrage et le contrat octroyé pour les frères Kouninef, proches du cercle des Bouteflika, aurait été, selon les enquêteurs, facilités par la patronne de la tutelle de l’époque, la jeune ministre Houda Imène Feraoun.
« Les plus avertis s’attendent à ce que Saïd Bouteflika, le frère conseiller du président déchu, actuellement en détention à la prison militaire de Blida, soit entendu dans le cadre de cette affaire. Son nom est apparu plusieurs fois lors du procès des frères Kouninef », explique El Watan, mettant en exergue les liens de connivence entre l’ex-ministre, les Kouninef et le clan des Bouteflika. Mais cette première affaire ne serait que le début d’une série. « Les agissements indélicats de l’ex-ministre ont profondément affecté le développement dans le domaine des nouvelles technologies, du e-paiement, et l’essor du secteur en matière générale dans un pays si en retard question Internet », souligne une source proche du dossier.
En mars 2020, plusieurs médias algériens évoquent le blocage, par la ministre, du projet d’extension de la fibre optique dans les zones frontalières et sahariennes du pays. « L’ex-ministre serait impliquée dans le blocage du projet […] après avoir éliminé des entreprises ayant remporté le marché pour favoriser la société des frères Kouninef, actuellement en détention. Pis, cette société n’a pas réalisé le projet et elle a sous-traité avec d’autres entreprises privées, causant ainsi des pertes en milliards de dinars. L’extension du réseau de fibre optique vers ces régions revêt, pourtant, un caractère stratégique et sécuritaire, puisqu’il visait à sécuriser les frontières du pays », expliquaient des sources médiatiques.
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Autre chantier d’importance bloqué : le m-paiement, ou paiement par mobile. Une enquête du site économique Maghreb Émergent. « L’histoire du blocage de la solution m-paiement, dont les effets néfastes continueront encore longtemps à empoisonner la vie de millions d’Algériens, remonte aujourd’hui à la surface grâce à une plus grande disposition de cadres du secteur des télécoms à révéler à Maghreb Émergent ses véritables enjeux », écrit l’auteur de l’enquête.
« Le projet de m-paiement de Mobilis [opérateur public] – deux années de travail acharné et plus de trois millions de dollars d’investissement – a été stoppé net en 2015 par l’ex-ministre des postes et télécommunications, Mme Houda Imène Feraoun, alors qu’il était sur le point d’être déployé », selon cette enquête.
L’opérateur public Mobilis avait finalisé un module de m-paiement avec le leader de la monétique portugais, SIBS, qui travaillait déjà avec la Banque nationale d’Algérie pour le développement de la monétique.
Coup de théâtre fin 2015, alors que la Banque centrale a donné son aval pour cette option du m-paiement, la ministre dégomme le patron de Mobilis « sous prétexte de signature d’un contrat avec Orange pour le roaming sans en référer à sa tutelle », rappelle Maghreb Émergent.
« D’anciens responsables au sein de l’opérateur mobile sont catégoriques : l’objectif de cette décision est “d’empêcher le lancement du paiement mobile en Algérie pour protéger la nouvelle société Monetix, créée par les frères Kouninef, et ses projets de développement de la monétique avec la Poste et les autres banques publiques à travers la Satim” », rapporte le site spécialisé.
« Sa mise en application programmée il y’a plus de quatre années aurait permis de fructifier un investissement colossal en solutions, aujourd’hui obsolètes, et à des millions d’Algériens de faire l’économie de chaînes interminables [devant les guichets de la Poste], qui plus est, en période de pandémie. Elle aurait même permis à l’état algérien de distribuer rapidement les indemnités Covid-19 aux personnes éligibles », conclut l’enquête de Maghreb Émergent.
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Depuis 1962 l’Algérie s’en prend à la France responsable de tous ses maux.
Pourtant l’Histoire est très claire, à condition que l’on veuille regarder la vérité :
l’intervention française en Algérie faisait suite aux “razzias” des pirates barbaresques sur les côtes françaises, notamment le “sinistre” Barbe Rousse.
Lorsque la France a quitté l’Algérie elle a laissé un pays prospère et surtout elle lui a “donné” la Sahara qui ne lui appartenait pas avec toutes ses richesses.
Qu’en a-t-elle fait ?
Nul doute que le “pseudo” historien Benjamin STORA saura, à nouveau, nous rendre responsables de toutes les “misères” de ce pauvre pays !
MERCI Gremelli.

De ces années “déchirantes”, nous n’avons pas ni constaté ni analysé les courants d’influences lors de l’installation du FLN au pouvoir.
Plus occupé a panser les diverses plaies franco françaises la prise effective du pouvoir par ceux de Tunis et Le Caire n’a pas été soupesée, même si la “disparition” de certaine tête de combattants sur le sol algérien a pu “guérir” les ressentiments de certains appelés français.
Et l’apparition d’anciens meurtriers algérois comme réfugiés en France n’a pas été au delà d’une accusation des bien pensants français de l’époque de nostalgie de l’OAS.
La nomination aux postes les plus rémunérateurs des glorieux combattants de l’arrière n’ayant jamais arpentés les djebels de l’Aurès est passée sous silence dans nos médias français. (Combien de colonnes de renfort dans le sud tunisien frontalier de l’Algérie ont “disparues” cad soit du fait d’une COM soit de l’efficacité du Barrage en place ?).

Que faut-il espérer maintenant, 60 ans après ? La réponse appartient aux nouvelles générations algérienne, les têtes blanches (des deux côtés de la méditerranée) disparaissent tout naturellement ainsi que les mauvais souvenirs…
Mais ne subsiste qu’une seule question : où sont les milliards du gaz et pétrole ?
Des que nous sommes partis, les rouges nous ont remplacé avec les résultats sur l’on connait.
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http://fragua.org/otdr-pour-detecter-un-point-de-blocage-dans-un-cable-a-fibre-optique/

https://netsolution.fr/detection-dun-point-de-blocage-dans-un-cable-a-fibre-optique/

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