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L’identité de l’homme soupçonné d’avoir blessé sept personnes à l’aide d’un crochet métallique « n’est pas, à ce jour, formellement établie », a fait savoir dimanche soir la procureure de la République de Paris.
Temps de Lecture 2 min.
L’homme soupçonné d’avoir blessé sept personnes, dont l’une grièvement, mercredi 11 janvier au matin à la gare du Nord à Paris, a été mis en examen dimanche 15 janvier pour tentatives d’assassinat et placé en détention provisoire.
Le parquet avait requis la détention provisoire de cet homme qui se dit de nationalité algérienne et âgé de 31 ans, mais dont l’identité « n’est pas, à ce jour, formellement établie », selon un communiqué diffusé par la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, dimanche soir.
« Les investigations vont désormais se poursuivre, sous la direction d’un magistrat instructeur, et auront notamment pour objet de préciser le déroulement exact des faits, comprendre les motivations du mis en cause et d’éclairer la personnalité de l’intéressé », précise-t-elle.
C’est peu avant 6 h 45 mercredi que l’individu a « sans raison apparente », selon les termes du communiqué diffusé par le parquet de Paris, attaqué à l’aide d’un « crochet métallique » un autre individu dans le hall de la gare située dans le 10e arrondissement de Paris, à une heure de grand trafic. Il l’a poursuivi jusque sur le parvis et lui a asséné une vingtaine de coups, blessant les passants qui ont tenté d’intervenir pour le désarmer.
Lors de son interpellation, le suspect a été touché deux fois au thorax et une fois au bras après qu’un policier de la police aux frontières (PAF), en uniforme et en service, et un autre de la brigade des réseaux franciliens (BRF), en civil et hors service, qui se trouvaient sur les lieux au moment des faits, ont ouvert le feu.
Blessé, le suspect a été hospitalisé avant d’être placé en garde à vue dans la soirée pour tentatives d’assassinat. Sa garde à vue a ensuite été levée en raison de son état de santé avant de reprendre samedi, ce jusqu’à dimanche en fin de matinée.
Au total, sept personnes ont été blessées lors de l’attaque : deux hommes de 41 ans et 36 ans, un policier de 46 ans affecté à la PAF de la gare du Nord et trois femmes de 40, 47, et 53 ans, tous pris en charge immédiatement par les secours. Enfin, un homme de 53 ans, parti après l’agression, a été identifié plus tard par les enquêteurs, a précisé dimanche Mme Beccuau.
L’identité du suspect n’a pour l’instant pas pu être établie avec certitude. Les investigations à venir devraient permettre de la confirmer mais aussi d’établir d’éventuels troubles psychiatriques chez le suspect.
« Il apparaît connu, sous plusieurs identités, pour des faits de violation de domicile, de vol et de rébellion, faits commis en 2019 et 2021 et se serait vu notifier deux obligations de quitter le territoire français [OQTF], en 2020 et en septembre 2022 », a précisé la procureure de Paris.
Un homme susceptible d’avoir logé le suspect a par ailleurs été placé en garde à vue, puis relâché sans poursuites à ce stade. Un autre homme, vu en train de lui parler peu de temps avant l’agression, a, de son côté, été mis hors de cause.
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