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Alors que le quartier de Kalasi n’est plus alimenté par les pouvoirs publics depuis trois semaines, les habitants se privent pour acheter à des distributeurs privés, à des tarifs très élevés, de l’eau qui peut se révéler impropre à la consommation.
Temps de Lecture 4 min.
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LETTRE DE HASSAKÉ
Cela fait vingt jours que le quartier de Kalasi, à Hassaké, le siège de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (Aanes), n’a pas été alimenté en eau. Khadija Jassem Mohamed est dans une colère noire. « On ne sait jamais quand l’eau va être disponible, et quand on en a ça ne dure que quinze minutes. En plus, certains voisins prennent tout grâce à des pompes puissantes », raconte cette Syrienne de 40 ans, mère de trois enfants.
Depuis que sa famille, originaire de Homs, à nouveau déplacée par la guerre en 2019, s’est installée dans la ville sous administration kurde, l’alimentation en eau est erratique, surtout durant l’été. Selon une étude publiée, en juin 2022, par REACH, un réseau d’ONG, 69 % des ménages de Hassaké disent manquer d’eau. Les agences humanitaires en fournissent gratuitement aux camps de déplacés et dans certains quartiers, mais la plupart des habitants doivent en acheter pour leur consommation quotidienne. Or, avec la dévaluation de la livre syrienne et la guerre en Ukraine, les prix flambent.
La guerre qui fait rage depuis mars 2011 a aggravé la crise de l’eau en Syrie. Le débit de l’Euphrate s’est réduit sous l’effet du changement climatique et des barrages construits en amont par la Turquie, où il prend sa source. La guerre a endommagé les deux tiers des centrales de traitement de l’eau, la moitié des stations de pompage et un tiers des châteaux d’eau du pays, selon l’Unicef.
L’accès à l’eau est un problème à Hassaké depuis l’assèchement de la rivière Khabbour, un affluent de l’Euphrate, à la fin des années 1990. Inaugurée en juin 2011, la centrale hydraulique d’Alouk, située à soixante kilomètres au nord de Hassaké, et alimentée par trente puits creusés le long de la frontière avec la Turquie, est la seule source d’alimentation en eau pour les 1,2 million d’habitants de la province.
La centrale est tombée aux mains de la Turquie en octobre 2019, lorsque ses forces armées et les rebelles de l’Armée nationale syrienne ont attaqué les Forces démocratiques syriennes (FDS, à majorité kurde) avec l’objectif d’installer une zone de sécurité de trente kilomètres le long de la frontière. Un accord a été passé entre l’Aanes et Ankara, sous l’égide de Damas et de son parrain russe, pour maintenir l’alimentation en eau de la province de Hassaké. Les forces russes escortent, chaque jour, les employés – des salariés du gouvernement syrien – depuis Hassaké jusqu’à la centrale d’Alouk pour la maintenance.
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