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Environnement. « Bassines », sobriété… Les recommandations du Sénat pour limiter les pénuries d'eau – DNA – Dernières Nouvelles d'Alsace

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Dans un rapport paru ce mercredi, les sénateurs formulent huit grandes recommandations pour limiter les conflits d’usage et les pénuries d’eau en France dans un contexte de réchauffement climatique et de multiplication des sécheresses.
Comment le changement climatique modifiera-t-il le cycle de l’eau en France dans les années à venir ? À quelles crises de conflits d’usage risque-t-on d’assister ? Comment pourra-t-on économiser de l’eau ? Autant de questions auxquelles les sénateurs et sénatrices Cécile Cukierman (PCF), Alain Richard (Renaissance), Catherine Belrhiti (LR) et Jean Sol (LR) ont tenté de répondre dans un rapport sur l’avenir de l’eau dans l’Hexagone paru ce mercredi, intitulé « Comment éviter la panne sèche ? »
Pour cause : « Cet été, nous avons été percutés par l’actualité. Une centaine de communes se sont retrouvées sans eau potable. La sécheresse a montré que les difficultés étaient déjà là », a fait valoir Catherine Belrhiti en conférence de presse. « Si rien n’est fait, les crises de l’eau vont devenir récurrentes et conflictuelles », a ajouté Jean Sol.
32 à 35 milliards : le nombre de m3 d’eau que nous prélevons en France tous les ans. Sur cette quantité, cinq milliards de m3 d’eau ne sont pas restitués directement au milieu naturel (dans l’agriculture, il s’agit par exemple de l’eau prélevée par les plantes).
Le rapport sénatorial assure « ne pas verser dans le pessimisme ou le catastrophisme », mais « vise à mettre en lumière les efforts qui vont être nécessaires pour éviter de faire face à des situations de pénurie et des guerres de l’eau ».
Les sénateurs ont formulé huit recommandations. Parmi elles : « la construction de retenues d’eau, de préférences multi-usages, lorsque le service environnemental et économique rendu est positif ». Or, il s’agit là d’un sujet « sensible », reconnaissent les rapporteurs, évoquant les nombreuses manifestations qui ont eu lieu dans les Deux-Sèvres autour des méga-bassines de Sainte-Soline.
Mais selon les sénateurs, « disqualifier globalement le stockage d’eau ne paraît pas fondé scientifiquement » et « constitue une solution à encourager ». « Cette eau peut servir à l’agriculture, à la lutte contre les feux de forêt, la production d’énergie et à un certain nombre d’activités touristiques », explique Cécile Cukierman en insistant sur la nécessité que ces retenues soient « multi-usages ».
Le rapport fait également valoir que la France stocke « seulement » 4,7% du flux annuel d’eau, là où ce chiffre grimpe à plus de 50% en Espagne. Ils appellent également à distinguer les retenues alimentées principalement par le pompage d’eau dans les nappes phréatiques comme dans les Deux-Sèvres et les retenues qui se remplissent avec de l’eau de pluie.
Les sénateurs insistent sur le fait que la création de retenues doit aller de pair avec une plus grande sobriété en eau, c’est-à-dire une réduction de son utilisation. C’est en effet « la stratégie a priori la moins coûteuse », pointe le rapport. Pour cela, l’une des recommandations des sénateurs porte sur une plus grande pédagogie auprès du grand public pour économiser l’eau
D’autres stratégies de sobriété impliquent des investissements plus lourds, mais non-négligeables pour économiser l’eau, comme la réduction des fuites des réseaux d’eau, qui permettrait selon les sénateurs d’économiser le milliard de m3 d’eau perdu chaque année. Soit 20 % de l’eau potable distribuée.
Les sénateurs préconisent également d’augmenter les moyens financiers consacrés à l’eau, en particulier ceux des Agences de l’eau. « Tous les territoires sont touchés et doivent bénéficier de réponses valables dans des contextes locaux », réclament-ils.
Le rapport note que « l’agriculture est certainement le secteur le plus sensible au changement climatique, avec des besoins en eau qui sont concentrés sur la saison chaude et qui vont mécaniquement augmenter avec le réchauffement climatique ». Par ailleurs, ce secteur représente les deux tiers de la consommation d’eau (l’énergie est le secteur qui prélève le plus d’eau, mais on considère qu’elle ne rend pas l’eau prélevée au milieu, contrairement au refroidissement des centrales). Durant les mois d’été, l’agriculture peut même représenter jusqu’à 80 % de la consommation totale d’eau, précise le rapport.
D’où la nécessité de rendre l’agriculture moins gourmande en eau. « Des actions de perfectionnement technique peuvent encore être menées (comme le goutte à goutte) mais pour avoir un impact fort, il faut changer de systèmes de culture », estiment les sénateurs dans leur rapport. Ce qui, pour les agriculteurs français, « n’est pas toujours économiquement viable ». En résumé, selon les sénateurs, « le chemin vers la sobriété en agriculture est donc difficile ».

Dans les décennies à venir, « tous les territoires seront touchés » par la sécheresse et les risques de pénurie, a alerté le sénateur Jean Sol. Mais pas de la même manière. Quelles que soient les solutions mises en place, la gestion de l’eau devra être « territorialisée » dans des territoires qui « doivent bénéficier de réponses valables dans des contextes locaux ». Les sénateurs souhaitent ainsi que les élus locaux soient davantage impliqué dans les décisions publiques liées à l’eau.
Les propositions des sénateurs seront débattues en séance dans les prochaines semaines.
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