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En aidant l’Espagne à surclasser la Lituanie le 10 septembre, le meneur Lorenzo Brown, qui a obtenu la nationalité espagnole au printemps, a relancé le débat sur la naturalisation de joueurs n’ayant aucun lien particulier avec leur pays d’adoption.
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L’équipe d’Espagne doit une fière chandelle à son meneur de jeu, né à Roswell, en Géorgie, aux Etats-Unis, il y a trente-deux ans. Samedi 10 septembre, la Roja a battu (94-102, après prolongation) la Lituanie en huitièmes de finale de l’Euro de basket, tirée vers le haut par Lorenzo Brown, auteur de 28 points et 8 passes décisives. Ses adversaires ont mal pris la chose. « Je ne sais pas à quoi ressemblerait cette équipe sans Lorenzo Brown », s’est interrogé le capitaine lituanien, Mindaugas Kuzminskas, à propos du joueur qui, avant le début de l’été, n’avait jamais imaginé porter les couleurs de l’Espagne.
« C’est une ressource absolument légale, la seule chose que nous ayons faite a été de suivre une règle de la FIBA [Fédération internationale de basketball], tout comme de nombreuses autres équipes, grandes et petites, l’ont fait », défendait, fin août, le président de la Fédération espagnole, Jorge Garbajosa, au sujet de sa « recrue ». Naturaliser un joueur pour combler un manque à un poste-clé, le phénomène n’est pas nouveau au basket – et dans le sport en général. En 2017, la Slovénie a ainsi décroché le titre de champion d’Europe, bien aidée par Anthony Randolph. Un joueur « qui n’a pas grand-chose de slovène », estimait à l’époque le coach français, Vincent Collet.
« Malheureusement, c’est devenu commun, et toutes les nations le font, mais ça me choquera toujours », se désole l’ancien pivot des Bleus, Frédéric Weis. « Quand je vois un mec comme Mike Tobey, qui ne savait pas situer la Slovénie sur la carte avant d’endosser le maillot du pays, je trouve ça très moyen. » Aux Jeux olympiques de Tokyo, en 2021, le néo-Slovène, devenu pièce essentielle de l’équipe de la star Luka Doncic, avait candidement répondu avoir entendu parler pour la première fois de son pays d’adoption « quand [on lui a] demandé de faire un passeport ». Naturalisé croate au début de l’été, le meneur Jaleen Smith a fait une réponse similaire, vendredi 9 septembre. « Je ne savais pas où était la Croatie, c’était ma première fois [là-bas], mais si un pays veut te faire venir, pourquoi ne pas saisir l’opportunité de le faire ? » « Une équipe nationale, ce n’est pas un club, et on ne peut pas faire n’importe quoi », rétorque Frédéric Weis, vice-champion olympique à Sydney (Australie), désormais consultant pour BeIN Sports.
Si douze équipes – soit la moitié des sélections – à l’Euro s’appuient sur un naturalisé, les règles ne sont pas souples pour autant. A la différence du handball, notamment, le basket a établi une règle stricte sur le sujet pour limiter les nationalités de complaisance : depuis 1999, un seul joueur naturalisé par effectif est autorisé (sur douze joueurs). « C’est un compromis honnête », estimait, fin août, le secrétaire général de la FIBA, Andreas Zagklis. Désireuse de garantir « l’équilibre compétitif et l’intégrité sportive », l’instance internationale, estime « s’assurer que, dans une certaine mesure, il existe des liens entre les joueurs et le pays qu’ils représentent ». Quel que soit le discours de la fédération, celle-ci n’a évidemment pas la main sur les différentes législations nationales fixant les règles d’obtention d’un passeport.
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