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Cette décision de la cour d’appel de Paris prendra effet le 13 février. Pierre Alessandri était libérable depuis 2017, mais ses demandes avaient jusqu’alors été rejetées. Son sort a alimenté les tensions, en Corse.
Temps de Lecture 2 min.
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Pierre Alessandri, 64 ans, dont presque vingt-quatre années passées en prison sous le statut de détenu particulièrement surveillé (DPS), a été placé en semi-liberté probatoire. Mardi 31 janvier, la cour d’appel de Paris a répondu favorablement à sa requête. Quasiment vingt-cinq ans après l’assassinat du préfet Claude Erignac, le 6 février 1998 à Ajaccio, l’un de ses auteurs, condamné en juillet 2003 à la réclusion criminelle à perpétuité, bénéficie d’une « mesure de semi-liberté probatoire à une libération conditionnelle pour une durée d’une année », précise la cour d’appel. Cette mesure prendra effet à partir du 13 février. Sauf incident, cette semi-liberté débouchera sur « un régime de libération conditionnelle, pour une durée de dix années », ajoute la cour.
Incarcéré en mai 1999, Pierre Alessandri est libérable depuis 2017. Après avoir essuyé trois rejets de la cour d’appel – alors qu’en première instance le tribunal d’application des peines antiterroristes avait chaque fois rendu un avis favorable à ses demandes –, Pierre Alessandri obtient gain de cause. Outre ces demandes déposées par ses avocats dans un cadre strictement judiciaire, les élus corses de toutes obédiences et des représentants de la société civile insulaire s’étaient également mobilisés pour que la justice applique le droit. Une entreprise spécialisée dans l’aménagement de l’espace rural de Ponte-Novo (Haute-Corse) devrait accueillir Pierre Alessandri tout au long de sa période de réinsertion.
Jusqu’à aujourd’hui, la cour d’appel avait motivé ces refus arguant des « risques de troubles à l’ordre public » que faisait courir une éventuelle liberté conditionnelle, et « l’atteinte grave à la nation » qu’avait constituée l’assassinat du préfet. Mais, en octobre 2022, première victoire et lueur d’espoir pour Alessandri et ses défenseurs : estimant que la cour d’appel n’avait pas « justifié sa décision », la Cour de cassation avait annulé l’un des arrêts de la cour d’appel.
Fin mars 2022, Jean Castex, alors premier ministre, avait soulagé le sort carcéral d’Alessandri. Confronté à des manifestations en Corse, il avait levé le statut de DPS d’Alessandri ainsi que celui d’Alain Ferrandi, également condamné pour l’assassinat du préfet. Cette décision faisait suite à l’annonce de l’agression mortelle d’Yvan Colonna à la centrale d’Arles (Bouches-du-Rhône), où le détenu corse, également condamné à la perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac, purgeait sa peine. Sur l’île, sa mort avait provoqué une vive émotion. Durant tout le mois de mars, des manifestations émaillées de violences et d’affrontements avec les forces de l’ordre avaient défrayé la chronique insulaire.
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