Axel Allag, Media365, publié le lundi 30 janvier 2023 à 10h02
Après la victoire de l’OL à Ajaccio (0-2), Jean-Michel Aulas a effectué un large point sur les dossiers du moment à Lyon en zone mixte. Le dirigeant a notamment évoqué le cas de Rayan Cherki, qui ne partira pas au PSG, et largement critiqué Juninho, son ancien directeur sportif.
Jean-Michel Aulas avait des choses à dire. Après le succès de l’OL face à Ajaccio dimanche (0-2), le président des Gones a remis une nouvelle pièce dans la machine en évoquant les propos de Juninho. Vendredi sur RMC, le Brésilien – ancien directeur sportif de Lyon – avait parlé de l’éventuelle arrivée de Rayan Cherki au PSG comme "une très bonne affaire" et cela n’a pas été au goût du dirigeant. "Je n’aurais rien dit s’il ne s’était pas permis, il y a quatre jours, de dire qu’on aurait dû laisser partir Rayan Cherki au PSG, alors qu’il avait décidé, quand il était là, que ce joueur ne réussirait pas. Nous avons fait des erreurs, c’est vrai. Mais sur les deux dernières années, on paie des erreurs que je ne peux pas assumer, puisque je lui avais donné les clés", a clamé le président de l’OL, dans des propos retranscrits par L’Equipe.
Dans un entretien accordé au Monde, toujours dimanche mais avant le match face au club corse, Aulas avait mis en avant Juninho comme étant le principal responsable des déboires vécus par l’OL ces dernières années. Refusant l’idée d’un déclassement, il avait ainsi assuré : "J‘ai fait ma première erreur de stratégie de ressources humaines en donnant une délégation du pouvoir sportif extrêmement large à Juni. Ça n’a pas fonctionné : était-ce parce qu’il n’était pas compétent ou parce que je l’ai mis à un poste qui ne correspondait pas à ses compétences ?", s’interrogeait alors le président. Si Cherki, courtisé par le PSG, ne prendra pas la direction du Parc des Princes d’ici mardi soir 23 heures – clôture du mercato hivernal – Aulas a remercié son homologue du club de la capitale pour la clarté des négociations. "J’ai eu longuement Nasser (al-Khelaïfi), qui m’a appelé samedi soir, pour savoir si on était ou non en négociations pour Rayan Cherki. Je lui ai dit non, et Nasser m’a dit, d’accord, c’est fini, et il a ajouté que le PSG ne ferait donc pas de nouvelle offre. Je le remercie de ce contact direct et sincère. On n’est pas entrés en négociation, mais le niveau de l’offre était insultant", a-t-il dévoilé.
Avec les départs de Karl Toko-Ekambi (Rennes), Tête (Leicester) et Romain Faivre (Lorient), l’OL devra se montrer actif lors des dernières heures du marché, et Aulas a tranché. "Normalement, il y aura trois recrues offensives, dans l’attente des visites médicales. Jeffinho va venir, il est dans l’avion, et John (Textor) est bien embêté, vu la réaction de milliers de supporters de Botafogo. On attend Amin Sarr (Heerenveen). Pour Isidor, c’est compliqué, on continue de discuter avec le Lokomotiv Moscou", a-t-il assuré. Selon des informations de L’Equipe, les deux premiers joueurs cités devraient s’engager en faveur de l’OL ce lundi.
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