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Selon le chef de l’administration installée par Moscou à Zaporijia, quatre « membres d’une brigade de cheminots » ont été tués et cinq autres ont été blessés.
L’Allemagne n’enverra pas d’avions de combat en Ukraine, a affirmé dimanche le chancelier allemand, Olaf Scholz. Interrogé par le journal Tagesspiegel sur la demande de Kiev de recevoir des avions de combat, M. Scholz botte en touche : « La question des avions de combat ne se pose même pas. Je ne peux que déconseiller d’entrer dans une guerre d’enchères constante quand il s’agit de systèmes d’armes. »
« Si dès qu’une décision [sur les chars] est prise, un nouveau débat débute en Allemagne » sur autre chose, « cela n’est pas sérieux et sape la confiance des citoyens dans les décisions du gouvernement », a-t-il ajouté. La décision d’envoyer des chars allemands en Ukraine mercredi a été accompagnée par un choix similaire des Etats-Unis de fournir à l’armée ukrainienne des blindés Abrams de fabrication américaine.
Tout en remerciant Berlin et Washington, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait aussitôt réclamé davantage, notamment des avions de combat et des missiles à longue portée. Dans son entretien, Olaf Scholz met à nouveau en garde contre le « risque d’escalade » avec Moscou. « Il n’y a pas de guerre entre l’OTAN et la Russie. Nous ne permettrons pas une telle escalade », assure-t-il.
Selon lui, il est « nécessaire » de continuer à parler avec le président russe, Vladimir Poutine. Leur dernier entretien remonte à début décembre. « Je vais à nouveau parler au téléphone avec Poutine », dit-il sans préciser d’échéance. « Mais bien sûr, il est également clair que tant que la Russie continuera à faire la guerre en agressant sans relâche [l’Ukraine], la situation actuelle ne changera pas », estime-t-il.
Le président élu de la République tchèque, Petr Pavel, s’est entretenu dès dimanche avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, selon son équipe, se démarquant ainsi du président sortant. M. Pavel, un ancien général et ancien chef du comité militaire de l’OTAN, doit prêter serment le 9 mars et succéder à Milos Zeman, un homme politique controversé qui a entretenu des liens étroits avec Vladimir Poutine, avant de faire volte-face lorsque la Russie a envahi l’Ukraine en février 2022.
Petr Pavel, un fervent partisan de l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, a annoncé dans un tweet s’être entretenu avec M. Zelensky au téléphone. Ce dernier a affirmé, également sur Twitter, avoir « personnellement félicité M. Pavel pour sa victoire » électorale. « Je l’ai remercié, ainsi que le peuple tchèque, pour leur soutien indéfectible. Je l’ai invité à se rendre en Ukraine », a ajouté le président ukrainien.
Le président élu tchèque avait déclaré, avant l’élection, qu’il réserverait sa première visite à l’étranger, comme le veut la coutume, à la Slovaquie voisine, avec laquelle la République tchèque formait la Tchécoslovaquie avant leur scission en 1993. Mais il avait précisé que l’Ukraine suivrait ensuite.
Des bombardements russes sur des quartiers résidentiels de la ville de Kherson (Sud) ont fait au moins trois morts dimanche, ont déclaré les autorités locales. « L’artillerie ennemie a frappé les zones résidentielles de la ville », a dit sur les réseaux sociaux l’administration régionale. Elle a ajouté qu’un hôpital, une école, une station de bus, une poste, une banque et des immeubles d’habitation avaient été touchés. Ces frappes ont fait trois morts et six blessés dont une infirmière, selon la même source.
Le chef de l’administration prorusse installée par Moscou à Zaporijia, Evgueni Balitski, a de son côté accusé l’Ukraine d’avoir commis « une frappe avec des lanceurs de roquettes multiples Himars contre un pont de chemin de fer enjambant la rivière Molotchnaïa ». « Quatre membres d’une brigade de cheminots ont été tués, cinq ont été blessés et sont pris en charge médicalement », a-t-il ajouté. Le pont se trouve dans la ville de Svetlodinskoïe, au nord de la ville de Melitopol contrôlée par les forces russes. Selon la même source, des travaux étaient en cours sur cette infrastructure.
Le front dans le sud de l’Ukraine, où l’armée russe a dû abandonner Kherson en novembre, a été dernièrement beaucoup plus calme que celui de l’est de pays, où se déroulent des combats acharnés, mais les bombardements de part et d’autre n’ont jamais cessé et les combats ont repris cette semaine dans la région de Zaporijia.
L’état-major ukrainien a assuré, dans son communiqué quotidien, que l’armée ukrainienne avait « repoussé des attaques près (…) de Blahodatne », village situé dans la région orientale de l’oblast de Donestk, et de treize autres localités de la région administrative.
Le Groupe Wagner avait, quant à lui, annoncé un peu plus tôt que ses unités avaient pris le contrôle de ce village. « Les unités de Wagner ont pris Blahodatne. Blahodatne est sous notre contrôle », a affirmé Evgueni Prigojine, chef du groupe paramilitaire, cité par son service de presse.
Le ministère de la défense russe n’a pas confirmé à ce stade.
Le fabricant d’armes allemand Rheinmetall est prêt à augmenter considérablement sa production de matériels pour les chars et de munitions d’artillerie afin de répondre à la forte demande de l’Ukraine et des pays occidentaux. Il pourrait, en outre, commencer à produire des systèmes de lance-roquettes Himars en Allemagne, a déclaré son président du directoire, Armin Papperger, à Reuters. Rheinmetall fabrique tout un éventail d’armements mais est probablement plus connu pour fabriquer le canon de 120 mm du char de combat Leopard 2.
« Nous pouvons produire 240 000 pièces pour les chars (canons de 120 mm) par an, ce qui est plus que la demande mondiale. »
La capacité de production de pièces d’artillerie de 155 mm peut être portée à 450 000 à 500 000 par an, a ajouté le patron de Rheinmetall, ce qui ferait du groupe le plus grand producteur pour ces deux types de munitions.
Les déclarations de M. Papperger surviennent alors que les responsables de l’industrie de l’armement allemande doivent rencontrer dans les prochains jours (la date précise reste à définir) le ministre de la défense allemand, Boris Pistorius.
Tandis que le Comité international olympique (CIO) a fait un pas vers la réintégration sous bannière neutre des sportifs russes et biélorusses aux Jeux olympiques 2024 prévus à Paris, le président ukrainien a dénoncé l’idée de neutralité dans le sport.
Volodymyr Zelensky a estimé que la présence de ces athlètes reviendrait à normaliser l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « La neutralité n’existe pas quand une telle guerre est en cours. Et nous savons combien de fois les tyrannies essaient d’utiliser le sport pour leurs intérêts idéologiques », a déclaré le président ukrainien dans une allocution vidéo diffusée samedi soir. Kiev a menacé de boycotter les Jeux en cas de participation d’athlètes russes et biélorusses.
Volodymyr Zelensky avait déjà assuré vendredi que l’Ukraine lancerait une campagne internationale pour empêcher la Russie de participer aux JO. « Les athlètes ukrainiens sont contraints de défendre la vie de leurs proches et la liberté de notre peuple contre l’agression russe, a-t-il expliqué. Les frappes russes ont coûté la vie à des centaines d’Ukrainiens et d’Ukrainiennes qui auraient pu apporter leurs talents au sport mondial. »
La Corée du Nord a publié dimanche un démenti aux déclarations de Washington affirmant que le régime de Pyongyang fournissait des armes à Moscou.
Dans le cadre d’une conférence de presse qui s’est tenue le 20 janvier, le porte-parole du conseil de sécurité de la Maison Blanche, John Kirby, a diffusé des images du renseignement américain montrant des supposés wagons russes en provenance de Corée du Nord chargés d’équipements militaires, dont des lance-roquettes et des munitions pour le groupe paramilitaire Wagner engagé en Ukraine. Dans la foulée, les Etats-Unis ont qualifié le Groupe Wagner d’« organisation criminelle » et déclaré transmettre ces enregistrements aux Nations unies dans le cadre des sanctions visant Pyongyang.
Cité par l’agence de presse officielle KCNA, le directeur général du département des affaires américaines nord-coréen, Kwon Jong-un, a rejeté cette « rumeur créée de toutes pièces » et prévenu les Etats-Unis qu’ils s’exposeraient à un « résultat vraiment indésirable » s’ils continuaient à la répandre.
« Essayer de ternir l’image de [la Corée du Nord] en fabriquant une chose qui n’existe pas est une grave provocation qui ne peut jamais être permise et ne peut que déclencher une réaction », a-t-il ajouté. Il a dénoncé « une tentative stupide de justifier » les futurs envois d’armes à l’Ukraine par les Etats-Unis qui ont promis, jeudi, 31 chars d’assaut M1 Abrams à Kiev.
Vendredi, Kim Yo-jong, l’influente sœur de Kim Jong-un, le dirigeant nord-coréen, avait elle aussi critiqué les promesses d’envoi d’armes à l’Ukraine par les Etats-Unis, les accusant de « franchir encore plus loin la ligne rouge ».
La Russie est, avec la Chine, l’un des rares alliés internationaux de Pyongyang et a déjà aidé directement le régime nord-coréen. A part la Syrie et la Russie, la Corée du Nord est le seul pays à avoir reconnu l’indépendance des « républiques populaires » de Louhansk et de Donetsk, deux régions séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine.
La Russie, qui est l’un des cinq membres permanents au Conseil de sécurité de l’ONU, a longtemps plaidé contre le durcissement des sanctions internationales contre la Corée du Nord et même demandé leur assouplissement pour des raisons humanitaires.
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