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1961, 1962, 1963… quelles seraient les générations les plus … – Capital.fr

Qui seront les premiers à essuyer les plâtres, et dans quelle mesure ? La Première ministre, Élisabeth Borne, en interview sur Franceinfo ce mardi 3 janvier, a clarifié quelques points déjà connus de la réforme des retraites. Le gouvernement ne prévoit pas de toucher à l’âge d’annulation de la décote, qui restera à 67 ans, et ne relèvera pas non plus le nombre de trimestres nécessaires pour obtenir le taux plein. La réforme Touraine (du nom de la ministre des Solidarités et de la Santé sous la présidence de François Hollande) prévoit de le relever progressivement à 172 trimestres (soit 43 ans) pour les générations nées à partir de 1973. Le gouvernement n’ira pas au-delà sur ce paramètre.
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La locataire de Matignon doit encore échanger avec les partenaires sociaux ce mardi et ce mercredi sur le point central de la réforme : l’âge de départ à la retraite. Emmanuel Macron a rappelé lors de ses vœux, le 31 décembre, son intention de lancer rapidement la réforme des retraites avec une application des premières mesures “dès la fin de l’été” 2023. Il n’a cependant rien dit sur l’âge de départ. Élisabeth Borne avance elle aussi prudemment. “Dans la campagne présidentielle, dans la campagne des législatives, on a porté une réforme qui décale l’âge de départ à la retraite à 65 ans. Ce n’est pas un totem, a-t-elle affirmé sur Franceinfo. Il y a d’autres solutions qui peuvent permettre d’atteindre ce qui est notre objectif, l’équilibre de notre système de retraite à l’horizon 2030, donc sur tous ces sujets on continue à discuter avec les organisations patronales et syndicales et avec les différentes formations politiques qui sont représentées au Sénat et à l’Assemblée nationale.”
Si les 65 ans ne sont pas un totem, la porte reste encore ouverte à d’autres solutions. Mais sans toucher aux cotisations et au niveau des pensions, qui sont considérées comme des lignes rouges par le gouvernement, la marge de manœuvre est très étroite. D’après des chiffres communiqués par le ministère du Travail, deux scénarios sont possibles pour rétablir l’équilibre du régime : reporter l’âge légal à 65 ans ou s’arrêter à 64 ans, mais accélérer la réforme Touraine qui consiste à allonger la durée de cotisation d’un trimestre toutes les trois générations. Aller plus vite consisterait à faire évoluer le nombre de trimestres nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein à un supplémentaire toutes les générations.
Ces deux hypothèses n’auront pas le même impact pour les premières générations concernées. Ainsi, si la réforme entre en vigueur à la fin de l’été 2023, la première génération concernée pourrait être celle née en septembre 1961. Tout dépendrait ensuite de l’option choisie et du rythme proposé. Là encore, ces questions doivent faire l’objet de négociations. Jusqu’à présent, l’hypothèse qui est revenue le plus régulièrement est celle d’une augmentation progressive de l’âge légal de départ à raison de 4 mois par an, afin d’atteindre 65 ans en 2031.
Si une telle hypothèse était retenue, voici les premières générations qui pourraient être concernées avec une mise en œuvre de la réforme en septembre 2023. Dans le tableau ci-dessous, il s’agit de salariés dont la carrière n’ouvre pas le droit à des départs anticipés pour pénibilité ou pour carrière longue.
Si les premières mesures de la réforme des retraites entrent en vigueur à la fin de l’été 2023, la première génération concernée pourrait donc être celle née en septembre 1961. Sans la réforme, elle pourrait partir à la retraite dès octobre 2023. Avec la réforme, si l’âge de départ commence à être repoussé de 4 mois, elle devra attendre février 2024 pour cesser son activité. À ce rythme, l’âge légal serait de 64 ans en 2028. À cette date, un salarié né en janvier 1966, sans réforme, peut théoriquement partir à la retraite à 62 ans dès février 2028. Mais avec une réforme, il devra attendre février 2030. Si l’exécutif pousse le curseur jusqu’à 65 ans, c’est la génération née en 1969 qui sera la première concernée. Prenons un salarié né en juillet 1969 : sans réforme, il peut cesser son activité à 62 ans, dès août 2031. Si la réforme est votée, il devra attendre 3 ans, soit août 2034.
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Autre hypothèse étudiée par le ministère : celle de repousser l’âge légal à 64 ans et en parallèle d’accélérer la réforme Touraine. L’impact ne serait pas le même en fonction des générations. Comme pour un report de l’âge à 65 ans, la génération née en 1966 serait la première à devoir travailler jusqu’à 64 ans. La différence serait au niveau de la durée de cotisation pour obtenir le taux plein. Alors qu’un salarié né en 1966 pourrait partir avec le taux plein après avoir cotisé 42 ans et 3 mois en cas d’un report de l’âge à 65 ans, il devrait attendre 6 mois de plus dans le cadre d’un report de l’âge à 64 ans et une accélération de la réforme Touraine. Il serait donc défavorisé si la deuxième hypothèse était retenue.
La situation est différente pour un salarié né en 1969. Dans le cadre d’un report de l’âge de départ à 65 ans, il devrait bien travailler 3 ans de plus et avoir cotisé 42 ans et 6 mois pour obtenir le taux plein. Si l’autre hypothèse était retenue, il pourrait partir à 64 ans, mais devrait cotiser 6 mois de plus (soit 43 ans) pour obtenir une retraite à taux plein.
Pour comparer l’effet des deux hypothèses, prenons l’exemple d’un salarié qui a commencé à travailler à 22 ans. Cela nous permet de déterminer à quel âge il pourrait partir à la retraite avec le taux plein.
Il n’y a aucune différence entre les deux hypothèses pour les premières générations concernées. Les écarts commencent à apparaître pour la génération née à partir de 1965. Si notre salarié est né en janvier 1965, il pourrait, dans les deux cas, partir à la retraite à 63 ans et 8 mois, soit en octobre 2028. Mais il devra avoir cotisé plus longtemps pour percevoir une retraite à taux plein si la réforme Touraine est accélérée. Pour toucher une retraite à taux plein, il devra attendre août 2029 contre mai 2029 dans le cadre d’une réforme qui relèverait uniquement l’âge à 65 ans, sans toucher à la réforme en cours sur la durée de cotisation pour obtenir le taux plein. La génération 1966 serait également défavorisée par une accélération de la réforme Touraine.
Renversement pour la génération née en 1967. Dans l’hypothèse d’un relèvement de l’âge à 65 ans, un salarié né en juillet 1967 devra attendre décembre 2031 pour partir à la retraite, contre août 2031 en cas de report de l’âge à 64 ans. Mais s’il veut le taux plein, il pourra partir dès février 2032 dans la première hypothèse contre août 2032 dans la deuxième. Le même constat est dressé jusqu’à la génération 1969.
Dans les semaines à venir, nous continuerons à vous informer et à décrypter les avancées de la réforme des retraites.
Et si vous avez raté les premiers épisodes des discussions, retrouvez les ici :
À quel âge pourrez-vous partir à la retraite à taux plein ?
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