Si l’on savait qu’être le sujet de commérages n’était pas bien agréable, on se doutait moins que le fait d’en colporter pouvait aussi nous atteindre. D’après une étude scientifique, rapporter des ragots ferait baisser notre estime personnelle de façon radicale.
On a déjà tous été témoin ou colporteur de ragots au moins une fois dans sa vie. C’est un procédé humain qui a pour but principal de nous rapprocher des autres en les amusant tout en se rendant intéressant, même s’il faut bien avouer qu’il n’y a aucune fierté particulière à en tirer, au contraire. Les “ragots” désignent précisément un commérage malveillant et sans fondement. Si en être la cible est compliqué à vivre, il semblerait qu’en être le colporteur aurait aussi des effets néfastes sur la santé mentale. Ce lundi 5 septembre, un article publié dans le magazine Elle se fait écho d’une étude scientifique parue dans le magazine Psychology Today sur le sujet.
Cette étude des plus sérieuses révèle que les personnes balançant des cancans sur les autres se percevraient ensuite elles-mêmes “de façon plus négative qu’avant”. La raison principale ? Les colporteurs de ragots se sentiraient “coupables de violer les normes de confidentialité de ceux qui ne sont pas présents pour se défendre”, observent les auteurs de l’étude.
Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont invité 140 participants à “écrire une description positive ou négative d’une personne cible“. Dans un premier temps, ils se sont rendus compte que la description valorisante n’avait pas eu d’effet sur leur santé mentale après. Au contraire de la description négative qui, elle, avait “significativement réduit” l’estime personnelle des sujets. Des résultats sans appel, affirme Jenny M Cole, directrice de l’étude, affirmant : “Le commérage est un acte qui conduit à l’autocritique, quelle que soit la valeur de l’information“.
Comment lutter contre les commérages, s’ils affectent d’un côté comme de l’autre les individus ? Dans Psychology Today, la médecin Barbara Greenberg préconise de changer de sujet tout de suite quand un ragot entre dans une discussion. “Avoir l’air désintéressé(e)” ou “exprimer son inconfort” vis-à-vis des médisances permettront également de les éviter, et au colporteur de se remettre en question. À bon entendeur !
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