La première édition de la semaine de la justice a été lancée ce lundi 23 janvier 2023 au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Elle était présidée par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme ; Garde des sceaux, Mamoudou KASSOGUE. Première du son genre ; cette session était principalement destinée aux étudiants, aux personnels de droit et aux justiciables. Elle regroupait l’ensemble des acteurs du corps, à savoir : les juges, les procureurs, les présidents de juridiction, les avocats, les huissiers, les commissaires de justice et les notaires.
A cette cérémonie d’ouverture qui était présidée par le ministre en charge de la Justice, a enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement.
Elle vise à rendre la justice plus proche des citoyens, de les informer sur le droit et de promouvoir la bonne distribution de la justice.
«M’adressant aux acteurs de la justice, je voudrais exprimer ici solennellement au nom de l’ensemble de la famille judiciaire ma profonde gratitude à son excellence le président de la Transition chef de l’État et à Monsieur le Premier ministre chef du gouvernement, le Dr Choguel Kokalla MAÏGA, pour la confiance placée en la justice pour soutenir et accompagner la dynamique de changement et de refondation de notre pays à travers des valeurs et des principes donne nul ne peut contester les bien fondés et la pertinence. Il nous appartient, à nous acteurs de la justice, à quelques niveaux que ce soit, dans l’administration et la distribution de la justice de tout mettre en œuvre pour mériter cette confiance de plus hautes autorités», a déclaré le ministre Mamoudou KASSOGUE.
Le ministre dira que la justice serait mieux acceptée si les citoyens ont accès aux informations dont ils ont besoin pour comprendre les mécanismes à travers lesquels elle est rendue.
Il s’agit, dit-il, notamment les juridictions compétentes la procédure suivie devant elle ; les frais de justice les voies de recours ; et les voies par la laquelle la décision définitive peut recevoir exécution.
Pour lui la justice est de nos jours moins connue du grand public et des justiciables au nom desquels il est rendu.
« A titre d’illustration, une enquête menée en 2018 sur les besoins des Maliens en matière de justice révèle que 32% de nos compatriotes sont informés sur la justice par le canal familial ou parental contre 3% par l’avocat et 2% par le Bureau d’accueil et d’orientation des services judiciaires. La même étude démontre que 19% des Maliens ne savaient pas ce qu’il fallait faire quand un problème de justice se pose en ce sens qu’ils ignorent comment trouver l’information pertinente. Elle a permis également de comprendre que 30 % de justice sociale pensait qu’il n’avait pas besoin d’être informé sur la justice », a-t-il justifié.
A l’analyse de ces statistiques, il ressort que la responsabilité est partagée entre le système judiciaire et les justiciables.
Quant au président de la commission d’organisation un accent doit être mis contre le terrorisme, la corruption, le suber criminalité et les pratique liées à l’esclavage par l’ascendance. Il a aussi parlé des grands sentiers du département en 2022 et des innovations apportées.
Cette semaine sera marquée par une série d’activités, à savoir : des conférences de parquet et de siège, un déjeuner-débat avec la Presse et la Société Civile ; une journée porte ouverte de pôle économique de tribunal de travail ; de tribunal pour enfants et les services centraux du département.
Par Mariam KEITA
Source : Info Matin
Tags: Mamoudou Kassogue
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