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En cette année 2023, vous avez décidé de vous mettre au vélo. Mais vous souhaitez peut-être le faire sur un cycle produit de façon plus durable. Bonne nouvelle : électriques ou non, ces vélos existent. Entre Lyon et la Haute-Savoie, découvrez ces constructeurs pas tout à fait comme les autres.
Dans le cadre de l’unique modèle d’Ultima, le Multipath, on retrouve ainsi « des fibres de carbone recyclées à partir de chutes de BMW i3 et de pales d’éolienne », explique son co-fondateur et PDG, Jérôme Mortal. Photo Ultima
« Comment continuer de circuler à vélo quand la famille s’agrandit avec un, puis deux enfants ? » C’est par cette question que l’idée d’Oklö a germé dans l’esprit de son co-fondateur Bruno Guittard, d’après son associé Bruno Chériaux. Installé aux portes d’Annecy (Haute-Savoie), le constructeur propose deux vélos « capables de transporter du chargement tout en conservant l’agilité d’un simple vélo de ville ».
Mais l’objectif d’Oklö – nom dérivé de « folklo », avec une consonance nordique – n’est pas seulement de remplacer la voiture dans les trajets du quotidien. La marque privilégie autant que possible les pièces d’origine française ou européenne, afin de « limiter les importations depuis l’Asie » et la pollution qu’elle entraîne. Une politique qui n’est pas toujours facile à mettre en œuvre : « Tout n’est pas relocalisable rapidement, parce que la filière n’existe plus », concède Bruno Chériaux.
Les cadres en aluminium sont ainsi importés d’Asie ou d’Europe de l’Est, tandis que les roues, les porte-bagages ou les accessoires textiles, entre autres, sont fabriqués en France.
Les valeurs d’Oklö vont jusque dans ses statuts, puisqu’il s’agit d’une société coopérative et participative (Scop). Bruno Chériaux présente ce choix comme un moyen de « favoriser l’emploi et la pérennité plus que la rémunération des actionnaires ».
Un vélo : l’Origine, capable de transporter 40 kg à l’arrière et de recevoir quatre types de porte-bagages à l’avant, est proposé en livraison à partir de 1 360 euros (sans assistance électrique) ou 2 650 euros (avec assistance électrique).
A Saint-Priest (Rhône), en pleine métropole lyonnaise, Ultima a trouvé un moyen de produire ses propres cadres en France : changer de matériau et de procédé de fabrication, pour des choix plus durables.
Dans le cadre de l’unique modèle d’Ultima, le Multipath, on retrouve ainsi « des fibres de carbone recyclées à partir de chutes de BMW i3 et de pales d’éolienne », explique le co-fondateur et PDG de la jeune marque Jérôme Mortal. Ancien consultant dans le secteur automobile, il a préféré « assumer ses idées et partir » plutôt que « continuer ce qu’il n’avait pas envie de faire », face à des véhicules toujours plus lourds et encombrants.
Mais plus que ses matériaux, ce qui définit Ultima, c’est son procédé de fabrication. « On est capables de mouler à peu près n’importe quel type de matériau », assure Jérôme Mortal. Il envisage ainsi d’incorporer « des fibres plus naturelles » et de « trouver des solutions pour utiliser des fibres moins émettrices de CO2. »
Un vélo : Ultima propose actuellement un seul modèle, le Multipath, à partir de 3 000 euros environ et disponible dans une cinquantaine de magasins en France. Le constructeur vise 500 distributeurs d’ici à janvier 2024.
Toujours en région lyonnaise, Ref Bikes a trouvé une autre manière de s’attaquer au problème du « made in France » : réinventer le cadre. Au lieu d’être soudés ou collés, les siens sont un assemblage de tubes en acier fabriqués en Île-de-France et de raccords en aluminium réalisés à Lyon. Principal avantage de cette démarche : le vélo devient modulable.
« Vous prenez n’importe quel vélo chez nous, et comme la vie évolue, vous pouvez acheter quelques pièces qui vous permettent de transformer votre vélo. Et vous avez une offre de reprise pour les pièces remplacées », détaille le cofondateur de Ref Bikes Romain Seguro. Il gère le jeune constructeur avec son père Alain Segura et David Carneiro, directeur technique.
Ainsi, le One, premier vélo de la marque, peut passer d’un cadre ouvert à un cadre fermé, ou recevoir tous les équipements d’un vélo urbain. En plus d’une démarche circulaire, Red Bikes y voit une perspective rassurante pour le client qui craint de ne pas acheter le vélo adapté à ses besoins.
Et le cadre et les accessoires ne sont pas les seuls à pouvoir évoluer : le cadre démontable permet aussi de remplacer les organes électriques. Des technologiques « qui évoluent très vite », d’après Romain Segura.
Un vélo : actuellement en précommande, le Ref One devrait être livré à partir de mai. Ses prix s’échelonnent de 890 euros pour un modèle à une vitesse, sans assistance électrique, à 2 290 euros pour la version à assistance électrique ou 2 590 euros avec l’intégralité des équipements. Une réduction de -20 % est prévue pour les cent premiers utilisateurs.
source
http://fragua.org/comment-acheter-ou-vendre-une-piece-de-2-euros