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PHOTO LAURA SEGAL, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES
Le rôle de parent peut en effrayer plusieurs…
La période périnatale, soit de la grossesse jusqu’à la deuxième année de la vie du bébé, est remplie de bouleversements, tant sur les plans physique, psychologique que social.
Pour les mères comme pour les pères, devenir parents représente une expérience émotionnelle intense, où la joie côtoie les sentiments de stress, d’inquiétude et de fatigue face aux nouvelles exigences de la parentalité. Il s’agit d’une période de grande adaptation et de vulnérabilité pour l’ensemble des parents. Pourtant, on accorde encore trop peu d’importance à l’aspect psychologique du passage vers la parentalité. À l’occasion de la Journée Bell Cause pour la cause, le 25 janvier, il apparaît plus que jamais nécessaire de poursuivre la discussion sur la santé mentale périnatale.
L’arrivée d’un nouveau-né s’accompagne de changements importants. Pour la femme enceinte, les transformations sont d’abord physiques et hormonales. Dans les jours qui suivent l’accouchement, de 70 % à 80 % des femmes présentent de l’irritabilité, de l’anxiété et des sautes d’humeur. Il s’agit du fameux « baby blues », une réaction temporaire normale notamment due à la chute hormonale importante, à l’augmentation du stress et au manque de sommeil.
Une femme sur cinq qui a un « baby blues » important développera une dépression. La dépression toucherait également près de 10 % des pères durant la période périnatale.
L’apprentissage d’un nouveau rôle familial, celui de parent, représente une adaptation particulière. Les parents intègrent de nouvelles habitudes et responsabilités et voient leurs priorités changer. L’arrivée de bébé peut aussi être synonyme de certains deuils : le deuil de la vie d’avant, le deuil de l’enfant parfait ou celui du rôle idéalisé de parent. À l’image de montagnes russes, la parentalité est faite de hauts et de bas qu’il importe de nommer, de normaliser et de faciliter.
Certains organismes communautaires, dont les Centres de ressources périnatales (CRP), offrent aux mères et aux pères un espace pour être entendus, soutenus et valorisés dans leur rôle. De nombreux services tels que les cafés-rencontres, les services de relevailles (soutien à domicile), les haltes allaitement et les groupes de soutien permettent notamment d’adoucir la transition vers la parentalité.
On accorde beaucoup d’importance, de façon tout à fait légitime, à la santé physique de la femme enceinte et du bébé. Les cours prénataux sont bien souvent axés sur la préparation à l’accouchement et sur les soins du nouveau-né. Les parents ont tout avantage à être mieux informés et sensibilisés à la santé mentale durant la période périnatale.
Au-delà du nécessaire travail de prévention et d’information, il est important d’assurer et de faciliter l’accès au soutien psychosocial et médical approprié, au bon moment, aux mères et aux pères qui souffrent.
Il en va de la santé des personnes touchées, mais également du bien-être de toute la famille. Des traitements efficaces existent pour aller mieux, mais ceux-ci demeurent difficiles d’accès. Par ailleurs, les professionnels de la santé gagneraient à être mieux outillés pour dépister de façon précoce les troubles de santé mentale périnatale, qui peuvent parfois être décelables dès la grossesse. Enfin, il importe de reconnaître le travail et l’expertise des organismes communautaires sur le terrain qui accompagnent les parents et futurs parents dans l’apprentissage, la normalisation et la valorisation de leur nouveau rôle. Ils agissent en prévention et en complémentarité avec le réseau de la santé.
Il est impératif de sensibiliser davantage sur la question de la santé mentale périnatale et de garantir un meilleur accès aux ressources de soutien aux futurs et nouveaux parents, et ce, dans l’ensemble du Québec.
L’hiver et ses froids se sont installés. Mille six cent vingt-trois places pour les personnes en état d’itinérance sont dites suffisantes. Pourtant, sur le terrain, les organismes communautaires décrient l’horreur de la situation. Il n’y a, dans les faits, nulle part où les diriger par manque de places d’urgence accessibles et disponibles. Les personnes en état d’itinérance sont abandonnées dans la rue.
Clayton Christensen, professeur à la Harvard Business School et consultant en affaires, a introduit en 1995 le concept d’innovation dérangeante (disruptive innovation), que l’usage a convenu d’appeler innovation de rupture. Elle se distingue de l’innovation de continuité en ce sens qu’elle part d’un modèle existant pour lui donner une nouvelle orientation. À titre de consultant, Christensen a souvent présenté son concept à des gens d’affaires en utilisant comme exemple une activité qui relève de la médecine spécialisée.
La Sûreté du Québec vient de publier ses statistiques des collisions routières1 et ma foi du bon Dieu, on se croirait dans l’allégorie de la caverne de Platon. Nous sommes encore prisonniers d’une caverne où des marionnettistes tentent de maintenir l’illusion. Seules les connaissances acquises par l’éducation permettent aux prisonniers de sortir de la caverne, de voir la lumière du jour, et de prendre contact avec la réalité.
Je ne sais pas si vous êtes inquiets, mais moi, je le suis grandement, quand je constate la tendance actuelle qui prend de l’ampleur dans notre système de santé : pour avoir accès à des soins nécessaires, autant dans le temps que sur le plan des ressources requises, il faut mettre la main dans sa poche et payer très cher.
À Saint-Pétersbourg pour quelques jours, l’auteur rapporte les critiques de « l’opposition patriotique », des avis qui diffèrent passablement du discours officiel du Kremlin.
Plusieurs rapports dans les médias1 au cours des derniers jours ont fait état de négociations entre l’Arabie saoudite et les houthistes, qui s’affrontent violemment depuis bientôt huit ans au Yémen. Y a-t-il une lueur d’espoir ? Peut-on croire que cette guerre, qui a engendré l’une des pires catastrophes humanitaires au monde, pourrait connaître cette année un dénouement heureux après des années d’efforts de paix infructueux ?
Dans un article publié récemment par La Presse, Joël-Denis Bellavance révèle l’inquiétude des autorités fédérales à l’égard des récentes démarches autonomistes du Québec, de l’Alberta et de la Saskatchewan1. Ces démarches visent essentiellement à apporter des modifications à la Constitution canadienne, à engager une bataille judiciaire en vue de contester des politiques fédérales allant à l’encontre de l’autonomie provinciale, à limiter l’effet unifiant et centralisateur de la Charte canadienne des droits et libertés et, finalement, à limiter l’exercice du pouvoir fédéral de dépenser dans les champs de compétence provinciaux.
Plus de 159 000 Québécois et Québécoises attendent une intervention chirurgicale en ce moment. Le tiers d’entre eux attendent depuis plus de six mois.
Concernant le conflit qui sévit à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR), il semble que l’on ait encore une fois pansé la plaie avec un diachylon et simplement tassé la gestionnaire en guise de règlement.
L’auteure dénonce le traitement du personnel du Centre hospitalier de St. Mary réservé à sa mère dans les derniers moments de sa vie.
Au cours de l’année dernière, de nombreux experts politiques se sont prononcés sur divers aspects de la guerre génocidaire de la Russie contre l’Ukraine, y compris sur la question cruciale de savoir quand elle prendra fin.
Au Québec, les gens ont depuis longtemps tendance à tenir pour acquise notre richesse énergétique collective qu’est l’électricité renouvelable, et ça se comprend. Après tout, nous pouvons être fiers de ce qui a été accompli par l’équipe d’Hydro-Québec. Malgré certains couacs au fil des décennies, le bilan est largement positif.
De mémoire d’observateur attentif du milieu des affaires gouvernementales et entrepreneuriales, jamais une démission aussi soudaine qu’imprévue n’a eu autant d’impact médiatique que l’annonce faite au début janvier par la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec.
En réponse à la chronique d’Hugo Dumas, « Les ravages de Raël1 », en lien avec le documentaire Les femmes de Raël d’Érika Reyburn.
L’auteure s’est intéressée au témoignage de Félix Le-Phat-Ho, médecin de famille, sur l’immersion comme moteur de cohésion sociale1.
Le robot conversationnel ChatGPT de l’entreprise OpenAI est sans doute la technologie qui a le plus fait écarquiller les yeux en 2022. Plusieurs tentent d’anticiper les effets que les systèmes d’intelligence artificielle (IA) comme ChatGPT auront sur la vie humaine. Comme c’est toujours le cas lorsque l’IA fait de nouvelles percées, l’emballement et le battage médiatiques rendent une appréhension juste et sobre de ses capacités et de ses impacts presque impossible.
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