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Alors que rejoindre le Luxembourg en train depuis la France s’avère être une véritable galère depuis quelques semaines en raison de travaux menés par les CFL, les navetteurs belges s’agacent des messages de plus en plus fréquents de trains en retard ou supprimés qui résonnent dans les gares depuis le début de l’année. Et le problème semble s’aggraver de mois en mois.
Le nombre de trains supprimés en Belgique a en effet atteint des sommets à l’issue du premier semestre 2022, comme le rapportent nos confrères de L’Echo, après avoir analysé des données publiées par Infrabel, le gestionnaire belge du réseau ferroviaire.
De janvier à fin juin, plus de 8.200 trains ont été complètement annulés, et un peu plus de 13.000 ont été annulés partiellement. Au total, près de 22.000 trains dans l’ensemble du pays n’ont donc pas circulé conformément à ce qui était prévu début 2022. 45% des annulations sont dues à des événements extérieurs, comme des collisions, des tempêtes, divers incidents sur les voies,…
Deux ans après avoir dévoilé un excellent bulletin en termes de ponctualité, il semblerait que les performances opérationnelles de la SNCB, la société nationale des chemins de fer belges, déraillent à nouveau…
Mais comment expliquer ce rebond de suppressions de trains, alors que le problème semblait s’atténuer? La SNCB invoque une pénurie de personnel-accompagnateurs de train, conducteurs et personnel de sécurité- pour justifier la multiplication de ces annulations inopinées. Pour la direction de la compagnie ferroviaire, la faute est à chercher du côté d’une hausse de l’absentéisme et des cas de quarantaine ou d’agressions du personnel. Des arguments que balaient les syndicats, qui parlent «d’un problème structurel de sous-effectifs faute de moyens budgétaires appropriés». Un problème qui nuit aussi à la sécurité. Les accompagnateurs de train se plaignent ainsi de plus en plus d’un risque accru d’agression.
Il est prévu que la SNCB engage cette année 1.300 nouveaux collaborateurs pour remédier au problème. Mais en parallèle, la société va supprimer aussi au cours des prochaines années quelque 2.000 emplois par le biais de «départs naturels» comme des mises à la retraite et des démissions.
Il n’y a pas que le problème des suppressions et des annulations de trains qui s’aggrave. La ponctualité est également en chute libre depuis le début de l’année. En 2020 et 2021, plus de neuf trains sur dix étaient arrivés à destination avec un retard maximal de 5 minutes et 59 secondes (le délai durant lequel un train est considéré comme à l’heure pour la SNCB, NDLR). Mais la ponctualité n’a cessé de se dégrader depuis janvier, pour atteindre en juin 88%. Et à peine plus d’un train sur deux (53%) sont réellement arrivés à l’heure, avec moins d’une minute de retard, durant ces six premiers mois de l’année.
L’analyse des chiffres par gare montre également que la ponctualité s’est dégradée au cours des six derniers mois, notamment dans les gares fréquentées par de nombreux frontaliers qui se rendent au Luxembourg. En gare d’Arlon, 91,6% des trains étaient ponctuels en janvier, contre 86,4% en juin. Toujours sur la ligne 162, Libramont s’en tire mieux, avec une moyenne de 93,7% des trains à l’heure. A Athus, la courbe de la ponctualité est en dents de scie depuis début 2022. Et du côté de Virton, cette dernière est même descendue jusqu’à 72,1% au mois de mai dernier.
Ces résultats n’augurent rien de bon en ce qui concerne la réalisation des objectifs particulièrement ambitieux du nouveau contrat de gestion qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2023. La SNCB ambitionne, dans les dix prochaines années, 91% de trains ponctuels, des fréquences augmentées, des liaisons plus rapides et au moins deux trains qui s’arrêtent toutes les heures dans chaque gare. Le tout devrait permettre d’attirer 30% d’usagers en plus sur une décennie.
Mais si sur le papier, ces idées semblent attrayantes, dans les faits, elles sont impossibles à réaliser pour le moment. Il manque en effet 3,4 milliards d’euros pour les concrétiser et il n’est pas certain que le gouvernement belge acceptera de débloquer un tel budget…
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