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PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
Puisque seulement 5 % des gestionnaires considèrent les processus d’évaluation de la perfomance comme satisfaisants, l’auteur considère qu’il est nécessaire de repenser les méthodes d’évaluation des employés.
Depuis quelques années déjà, des professionnels des ressources humaines avancent qu’il est devenu nécessaire de repenser la façon d’évaluer la performance des employés.
Une récente étude de Cegid, éditeur de logiciels spécialisés en gestion des RH, abonde d’ailleurs dans ce sens : seulement 5 % des gestionnaires en ressources humaines et des dirigeants sont satisfaits du processus d’évaluation de la performance et des résultats qu’elle génère.
De plus, 59 % des personnes sondées pensent que les évaluations traditionnelles n’ont « aucun impact » sur leur rendement individuel. Beaucoup d’employés ne perçoivent pas l’évaluation de rendement comme une réelle occasion de développement personnel.
Devant de telles observations, comment faire en sorte que l’évaluation des employés soit pertinente et constructive pour leur croissance socioprofessionnelle ? Pourquoi établir un bilan et des objectifs une seule fois par année, alors que le développement des compétences est un processus continu et collaboratif ?
Lorsqu’effectuées sur une base annuelle, les évaluations s’avèrent peu efficaces pour permettre aux employés d’apporter des changements significatifs à leurs façons de travailler et à leurs performances. L’entretien annuel présente l’inconvénient d’être stressant pour les salariés et de n’offrir qu’une photographie parfois peu représentative de leurs savoir-faire et savoir-être.
Des études sur le sujet ont démontré qu’une majorité des employés souhaiteraient profiter de suivis sur une base périodique de leurs progrès et de leurs réalisations dans un cadre collaboratif propice à l’échange régulier de commentaires.
L’une des compétences clés des spécialistes des ressources humaines, aujourd’hui, est de savoir comment utiliser les technologies et les ressources existantes qui contribuent à améliorer les milieux professionnels. Par exemple, il peut s’agir de faire évoluer les méthodes de travail et de collaboration, et de perfectionner les instruments et les processus de mesure du rendement.
Alors, comment y arriver ? D’abord, le développement d’une relation harmonieuse et ouverte entre les gestionnaires et les employés permet à ces derniers de recevoir une rétroaction directe et opportune, ainsi que de discuter de leurs forces et de leurs possibilités de développement. Ensuite, il est conseillé de privilégier l’usage de plateformes collaboratives qui permettent aux gestionnaires de soutenir la progression et le succès des projets quotidiens de leurs employés. Finalement, il est important de repositionner l’entretien comme un moment de synthèse tourné vers le développement des employés.
En vue de la nouvelle année qui commence, je vous invite à adopter un mode de gestion de la performance qui encourage la connaissance des besoins et des aspirations des employés ainsi que l’optimisation de leurs compétences. Ce changement sera un important levier qui leur permettra de s’investir pleinement dans leur rôle, de faire évoluer leur carrière dans un environnement motivant et d’exercer une influence positive sur l’ensemble de votre organisation.
(New York) La Bourse de New York a terminé en hausse mercredi, portée par les titres les plus malmenés du marché ces derniers mois, dans une atmosphère positive avec l’espoir d’un scénario macroéconomique positif en 2023.
(New York) Les cours du pétrole ont solidement grimpé mercredi, toujours poussés par les perspectives d’ouverture de la Chine susceptible d’augmenter la demande d’or noir, et en dépit d’un gonflement massif des stocks de brut américains.
La prochaine hausse du salaire minimum est attendue de pied ferme par la FTQ. La centrale syndicale, qui milite actuellement pour un taux de 18 $ l’heure, envisage de revendiquer encore plus quand Québec annoncera son augmentation annuelle, attendue sous peu.
Après les aléas météorologiques et des ratés chez certains transporteurs pendant le temps des Fêtes, c’est une panne informatique majeure aux États-Unis qui donne des maux de tête aux voyageurs. La quasi-fermeture temporaire de l’espace aérien américain a provoqué une cascade de retards et d’annulations dont les effets ont été observés jusqu’à l’aéroport Montréal-Trudeau.
(Mexico) Le président du Mexique, Andrés Manuel Lopez Obrador, s’est dit mercredi « ouvert au dialogue » avec les entreprises canadiennes en désaccord avec sa politique, et notamment avec sa réforme du secteur de l’énergie qui prétend renforcer la part de l’État dans la production d’électricité.
(Washington) Le président des États-Unis Joe Biden a lancé mercredi un appel au Congrès américain à « demander des comptes » aux géants de la technologie et à légiférer pour renforcer le contrôle qu’exerce le gouvernement sur les grandes entreprises de ce secteur.
(New York) La start-up californienne OpenAI à l’origine du robot conversationnel ChatGPT, qui fait sensation depuis son lancement fin 2021 en étant capable de répondre avec fluidité à des questions variées grâce à l’intelligence artificielle, en prévoit une version payante.
L’entreprise de mets préparés végétariens Commensal ferme son usine de Boisbriand et confie sa production à un fournisseur externe afin, selon sa direction, de recentrer ses priorités d’affaires vers le développement de produits plutôt que de réinvestir dans un bâtiment vieillot.
(Paris) L’éditeur français de jeux vidéo Ubisoft, « déçu » par ses récentes performances malgré la sortie de jeux majeurs, révise ses objectifs financiers pour l’ensemble de l’exercice 2022-2023 avec des ventes en baisse « de plus de 10 % » par rapport à l’année précédente, a-t-il annoncé jeudi.
(Toronto) Barrick Gold a signé des accords de coentreprise avec la société minière saoudienne Ma’aden pour deux projets d’exploration potentiels en Arabie saoudite.
(Toronto) Nokia ouvre un nouveau bureau dans le quartier d’Harbourfront, au centre-ville de Toronto.
Depuis que la pandémie a fait entrer le travail à distance dans les mœurs, il y a près de trois ans, les entreprises ont négocié une « nouvelle normalité » dans un environnement qui, selon certains, donne l’avantage aux travailleurs : l’embauche a été difficile, les démissions ont été populaires, et les employeurs ont été bien placés pour tenir compte des préférences des travailleurs.
(Londres) La crise du coût de la vie, conséquence de l’inflation exacerbée par la guerre en Ukraine et de la réouverture post-COVID-19 de l’économie, est le risque planétaire numéro un pour les deux ans à venir, d’après une enquête du Forum économique mondial.
Rencontrer un à un les 150 commerçants du Quartier chinois de Montréal : voilà la tâche ardue à laquelle se sont employés deux jeunes entrepreneurs le mois dernier, pour convaincre leurs interlocuteurs des avantages qu’ils auraient à se regrouper en association.
Avec une inflation alimentaire qui atteint un sommet inégalé, il ne faut pas se surprendre de la médiatisation d’un nombre grandissant de vols à l’épicerie. Attendez-vous aussi à voir davantage de caméras, d’agents de sécurité et peut-être même de dispositifs antivols directement apposés sur les produits alimentaires.
Le gouvernement du Québec et les sociétés pharmaceutiques n’arrivent pas à s’entendre sur le prix des médicaments génériques. Les négociations stagnent depuis des mois, et l’Association canadienne du médicament générique (ACMG) demande au ministre de la Santé de revoir ses positions sur la baisse des prix.
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