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Le président de la République française l’a annoncé mercredi à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. « C’est la première fois que des chars de conception occidentale sont fournis aux forces armées ukrainiennes », a précisé la présidence française.
Le nombre de chars de combat légers AMX-10 RC et les délais de livraisons n’ont pas été précisés. Selon Paris, Emmanuel Macron, qui a réaffirmé à Volodymyr Zelensky le « soutien indéfectible » de la France « jusqu’à la victoire », a ainsi voulu « manifester la pérennité et la continuité » de l’aide militaire française. Les AMX-10 RC sont des chars légers, sur roues et non sur chenilles, donc « très mobiles », « certes anciens mais performants », a fait valoir un conseiller. Au sein de l’Armée de Terre française, ce système va être progressivement remplacé par le Jaguar.
Les ministres de la défense français et ukrainien vont échanger « très vite pour définir les modalités » de ces livraisons, tant sur les délais que sur le nombre de chars, a précisé le ministère des armées français. Les deux présidents ont également évoqué la situation sur les différents fronts militaires, a souligné l’Elysée.
Volodymyr Zelensky a salué la décision d’Emmanuel Macron sur Twitter, indiquant l’avoir « remercié pour » le transfert de « chars légers et d’APC Bastion en Ukraine, ainsi que pour l’intensification du travail avec des partenaires dans la même direction ». « Votre leadership nous rapproche de la victoire », a-t-il ajouté.
Kiev a subi plus d’une vingtaine de frappes russes, samedi 31 décembre. De nouvelles images montrent l’une d’entre elles, sur un hôtel de la capitale.
La Pologne, pays voisin de l’Ukraine qui se défend contre l’agression russe, a signé, mercredi, un accord pour l’achat de cent seize chars Abrams aux Etats-Unis, dans le cadre du renforcement de son armée. La vente avait été approuvée par le département d’Etat américain en décembre.
« Nous renforçons le “poing de fer” de l’armée polonaise pour dissuader efficacement l’agresseur », a déclaré le ministre de la défense polonais, Mariusz Blaszczak, lors d’une cérémonie de signature de l’accord à Varsovie. M. Blaszczak a précisé que les premiers chars Abrams M1A1 devraient être livrés dans le courant de l’année dans l’est de la Pologne.
L’année dernière, la Pologne avait déjà acheté deux cent cinquante chars Abrams aux Etats-Unis qui, selon le ministre polonais, devraient être livrés à la fin de 2024.
Le président de la République française a annoncé mercredi à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, que la France livrerait à l’Ukraine des « chars de combat légers », a-t-on appris auprès de l’Elysée. « Le président a souhaité amplifier cette aide » militaire déjà apportée à Kiev « en acceptant de livrer des chars de combat légers AMX-10 RC », a dit la présidence française. « C’est la première fois que des chars de conception occidentale sont fournis aux forces armées ukrainiennes », a-t-elle précisé à l’issue d’un coup de téléphone d’une heure entre les deux dirigeants.
Dans cette région libérée par l’armée ukrainienne, des enseignants ont continué à donner des cours sous administration russe. Considérés non « essentiels », selon la loi, à la différence des pompiers ou des médecins, ils risquent d’être poursuivis. La suite du reportage à lire ici.
Le président russe a assisté en visioconférence mercredi au lancement en mission d’un navire de guerre équipé de nouveaux missiles de croisière hypersoniques dans l’Atlantique, l’océan Indien et en Méditerranée. « Je suis sûr que des armes aussi puissantes vont permettre de protéger efficacement la Russie des menaces extérieures et aideront à défendre les intérêts nationaux », a dit Valdimir Poutine lors de cette cérémonie, à laquelle il assistait avec le ministre de la défense, Sergueï Choïgou, depuis un lieu non précisé, selon les agences russes. « L’équipage du navire va s’entraîner au déploiement des armes hypersoniques et de missiles de croisière longue portée », a de son côté précisé M. Choïgou. Il a souligné que les missiles hypersoniques Zircon étaient « capables de surmonter tout système de défense antiaérienne actuel ou à venir » et pouvaient effectuer « des frappes puissantes et précises en mer et sur terre ».
La Russie a essuyé une série de revers humiliants depuis le début de sa tentative d’invasion de l’Ukraine il y a plus de dix mois. Le commandement militaire russe est confronté à de nouvelles critiques ces derniers jours suite aux bombardements ukrainiens avec des lance-roquettes américains Himars dans la nuit du Nouvel An. Selon les autorités russes, ils ont fait au moins 89 morts parmi les soldats qui étaient regroupés en masse dans un bâtiment.
Dmitri Rogozine, l’ancien patron de l’Agence spatiale russe Roscosmos, blessé le 21 décembre à Donetsk lors d’un bombardement ukrainien, a écrit à l’ambassadeur français à Moscou, Pierre Lévy, pour lui envoyer un éclat d’obus.
Partisan de l’offensive russe en Ukraine, il affirme que l’obus a été tiré par un canon Caesar français fourni à l’Ukraine. « Dans cette enveloppe, avec ma lettre, vous verrez un fragment d’obus d’une pièce d’artillerie française de 155 mm Caesar », a déclaré M. Rogozine dans cette lettre ouverte publiée sur Telegram. « Il a perforé mon épaule droite et s’est logé dans la cinquième vertèbre cervicale, à un millimètre seulement de différence, il aurait pu me tuer ou de me rendre invalide », a-t-il écrit.
Le bombardement dans lequel M. Rogozine a été blessé a également tué deux de ses amis, a expliqué ce dernier, en ajoutant : « Toutes nos victimes sont sur votre conscience. » « Je vous demande de remettre le fragment retiré de ma colonne vertébrale par les chirurgiens au président français Emmanuel Macron », a encore déclaré le responsable russe. « Et dites-lui que personne n’échappera à la responsabilité des crimes de guerre », a-t-il ajouté.
L’Ukraine n’a jamais affirmé l’avoir nommément pris pour cible mais les garde-frontières ukrainiens ont publié un commentaire ironique disant que Rogozine, citoyen russe, avait été « informé » qu’il se trouvait illégalement en Ukraine.
La région de Koupiansk a vécu sous occupation russe pendant plus de six mois avant d’être libérée cet automne. Or Moscou a toujours justifié son invasion par la défense de la culture et de la langue russe, qui seraient, selon elle, persécutées en Ukraine. Conquérir les territoires ne lui suffisait pas, il fallait aussi gagner les esprits, ériger en système une russification massive où les manuels sont des armes et le tableau noir une ligne de front.
Dans les zones occupées, les professeurs ont ainsi été sommés de choisir : collaborer et appliquer le programme de Moscou, basé sur l’enseignement en russe, ou démissionner, à leurs risques et périls. « Personne ne savait quoi faire, il y avait la peur, il fallait manger, chacun essayait de s’en tirer », commence « Valentina » (qui a souhaité rester anonyme) dans le bureau de la mairie. Elle est de ceux qui ont continué à enseigner après l’ultimatum russe. A côté d’elle, Tetyana évite de la regarder, les yeux obstinément fixés sur le plancher. Elle a fait le choix inverse : quitter l’école numéro 9 en prétextant qu’elle craignait pour la sécurité des enfants à cause des bombardements. « On aurait risqué lourd à s’afficher pro-ukrainien », dit-elle.
A Kiev, un avertissement solennel lancé par Sergyi Gorbatchov, médiateur au ministère de l’éducation, a appelé les enseignants en zone occupée à éviter « la route glissante » d’une collaboration avec les Russes. Le sujet est d’autant plus sensible que l’accusation de « trahison » s’applique différemment, selon les catégories professionnelles.
Bonjour Baba Yaga,
Les chiffres varient. Selon John Kirby, le porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, quelque 50 000 hommes de Wagner sont déployés en Ukraine : 10 000 seraient des mercenaires et 40 000 auraient été recrutés dans les prisons russes. D’autres estimations citées par la BBC font état de 20 000 prisonniers recrutés dans les prisons russes. Le groupe est présent sur d’autres terrains d’opérations : Syrie, Libye, Mali, République centrafricaine.
En juin le ministère de la défense britannique évoquait la capture, par les forces ukrainiennes, du pilote d’un avion de combat russe Su-25 Frogfoot qui était un ancien commandant de l’armée de l’air russe engagé par Wagner.
Bonjour Inconnu,
Les agences de presse russes – TASS ou RIA Novosti – reprennent pour l’essentiel les communiqués de l’état-major russe. Raison pour laquelle nous ne mentionnons que les parties que nous jugeons pertinentes.
Bonjour Curieux,
L’état-major ukrainien, repris par plusieurs médias ukrainiens, a annoncé, hier matin, avoir frappé « le 31 décembre les forces de l’ennemi dans la zone de la colonie de Choulakivka, dans la région de Kherson. Les pertes de l’ennemi étaient d’environ 500 soldats blessés et tués ». Une vidéo postée sur Telegram l’évoque sans donner plus de détails.
Selon l’Ukraine, la Russie a perdu 108 910 hommes depuis le 24 février. Le pouvoir russe reste discret sur ses pertes militaires en Ukraine et l’état-major russe n’a pas réagi à cette annonce.
Les bilans avancés par Kiev et Moscou sont invérifiables.
Bonjour Linda,
D’âpres combats se déroulent autour de cette ville sans réelle importance stratégique mais que les forces russes, emmenées par le groupe de mercenaires Wagner, s’efforcent de prendre depuis des mois.
Evgueni Prigojine, le chef de cette organisation, a reconnu que la situation y était difficile. Dans un entretien avec l’agence de presse russe RIA Novosti publié hier, il explique que ses hommes se battent « pendant des semaines pour [prendre] une maison ». Il ajoute que chaque maison est une « forteresse », que les Ukrainiens ont des lignes défensives tous les dix mètres et que ses forces doivent « nettoyer » bâtiment par bâtiment. Dans cette vidéo, les soldats de Wagner évoquent le manque de véhicules blindés, de munitions et d’obus de 100 mm. C’est une inflexion significative dans le discours d’Evgueni Prigojine et la première fois qu’il admet que ses troupes piétinent.
En octobre 2022, il affirmait pourtant que ses troupes avançaient de 100 à 200 mètres par jour, et qu’elles avançaient seules, sans le concours de l’armée russe ou des forces de la « république populaire de Donetsk ».
Dans son point de situation, le ministère de la défense britannique revient sur la frappe ukrainienne à Makiïvka et explique que « compte tenu de l’étendue des dégâts il est possible que des munitions aient été stockées à proximité des logements des troupes » et qu’elles ont « explosé pendant la frappe, créant des explosions secondaires ». Et de rappeler que l’armée russe a des antécédents de stockage dangereux de munitions, ce qui contribue au taux élevé de pertes.
Dans son message quotidien, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a expliqué s’être entretenu avec le premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, le premier ministre du Royaume-Uni, Rishi Sunak, le premier ministre de la Norvège, Jonas Gahr Store, et le premier ministre du Canada Justin Trudeau. Il rappelle sa crainte d’une nouvelle offensive russe : « Nous ne doutons pas que les maîtres actuels de la Russie jetteront tout ce qui leur reste et tous ceux qu’ils peuvent rassembler pour tenter de renverser le cours de la guerre et au moins de repousser leur défaite. Nous devons perturber ce scénario russe. Nous nous y préparons. (…) La Russie mobilise ceux qu’elle veut jeter à la mort, nous mobilisons le monde civilisé. »
Pour la quarante-cinquième semaine, Olga et Sasha, deux sœurs ukrainiennes racontent leur quotidien à « M Le magazine du Monde ».
Cette semaine, tandis que les attaques aériennes se multiplient sur l’Ukraine, Olga et Sasha rendent hommage aux morts et se projettent dans cette nouvelle année 2023 en espérant la victoire.
« A l’heure actuelle, une commission mène l’enquête sur les circonstances » de l’attaque de Makiïvka, a déclaré mardi soir le général russe Sergueï Sevrioukov dans un message vidéo diffusé par le ministère de la défense russe.
Cette frappe ukrainienne dans la nuit du Nouvel An a fait 89 morts, a précisé le général. Le nombre de victimes dans les rangs russes, initialement estimé à 63, a été revu à la hausse après la découverte de nouveaux corps dans les ruines d’un bâtiment à Makiïvka – zone ukrainienne occupée par les Russes – dans lequel étaient réunis plusieurs soldats mobilisés, a-t-il expliqué.
« Il est déjà évident que la cause principale (…) est l’allumage et l’utilisation massive par le personnel de téléphones portables à portée des armes ennemies, contrairement à l’interdiction », ce qui aurait permis de géolocaliser les troupes, a ajouté le général.
Il s’agit du plus lourd bilan en une seule attaque admis par Moscou depuis le début de l’offensive en février.
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