Site d’information dédié à l’art contemporain
Cette exposition inaugurale se déploie sur les 300 m2 de ce nouveau lieu. La diversité des œuvres présentées reflète la sensibilité de la galerie, ses affections et sa curiosité. Persona regroupe ainsi des auteurs dont l’énergie anime la scène plasticienne actuelle et des œuvres qui ont en commun le choix de la figuration et une attention particulière portée à la question de la représentation. Cette figuration joyeuse ou terrible, précise ou évanescente, politique, engagée et toujours habitée, est autant notre portrait que celui de la création foisonnante et nécessaire que nous embrassons. Persona évoque le masque, celui des théâtres antiques et du déguisement, mais aussi l’interface entre l’individu et la société. Un masque social qui dit autant qu’il dissimule, à la fois tourné vers l’extérieur et suspendu aux apparences. Avec > Helena Almeida, Abdelhak BenallouE, Arielle Bobbwillis, Jérémie Cosimi, Kenny Dunkan, Charles Freger, Frances Goodman, Juul Kraijer, Katinka Lampe, Thomas Lévy-Lasne, Sungi Mlengeya, Ethan Murrow, Nelli PALOMÄKI, Emilie Pitoiset, Maya-Inès Touam. Visuel > Abdelhak Benallou, 20 secondes (detail), 2022. Huile sur toile, 50 x 50 cm.
Galerie
21 rue Chapon
75003 Paris France
19 janvier 202325 février 2023
Dans la continuité de sa dernière exposition personnelle à Dakar, Métamorphoses ondulatoires, l’artiste sénégalais Serigne Ibrahima Dieye élargit sa recherche sur un des thèmes centraux de son travail : la fascination et l’incompréhension de la violence inhérente à nos sociétés contemporaines, qu’elles soient ouest-africaines ou occidentales. Inspiré notamment par le procès de l’ex-président de Guinée Moussa Dadis Camara, l’artiste passe nos sociétés au microscope et analyse les injustices humaines à toutes leurs échelles. Entre noirceur et ironie, on retrouve dans cette première exposition parisienne ce qui fait l’essence du travail de l’artiste, un regard tranchant et une observation de la violence sans pathos et abordée d’une manière presque poétique à travers des personnages hybrides. L’exposition trouvera un écho dans une exposition personnelle consacrée à l’artiste qui aura lieu au Suquet des artistes à Cannes qui ouvrira ses portes le 21 janvier. Visuel > ©Serigne Ibrahima Dieye
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10 janvier 202315 janvier 2023
Une exposition présentant des œuvres inédites de Valérie Belmokhtar, Caroline Bouyer & Emmanuelle Blanc, Michaël Cailloux, Philippe du Crest, Atsuko Ishii, Colette Grandgérard, Thibault Laget-Ro, Anne Laval, Emmanuelle Pérat, Coco Téxèdre. Visuel > Thibault Laget-Ro, A deux pas d’Éden, Les fruis lumières, acrylique sur toile, 2022, 116×89 cm, œuvre unique.
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15 décembre 202201 décembre 2023
La Fondation Boghossian présente L’invitation au voyage, une invitation à la promenade, à la contemplation et à l’interaction avec des œuvres d’art contemporaines. Située à quelques pas de la Villa Empain, l’installation de six œuvres monumentales dans le Bois de la Cambre a été conçue pour proposer un parcours qui invite le public, dans un périmètre réduit, le temps d’une année, à découvrir les nombreuses façons par lesquelles les artistes réinventent le paysage. L’itinéraire présente les œuvres de Ara Alekyan (Arménie), Thierry Bontridder (Belgique), Jiana Kim (Corée), Samar Mogharbel (Liban), Léopoldine Roux (France) et Kaz Shirane (Japon). La promenade convoque des formes architecturales archaïques, universelles, simples, à l’instar de l’arche ou du cercle. Pensées pour être touchées, traversées, photographiées, les œuvres, faites de matériaux distincts, ont été imaginées pour être intégrées à leur environnement respectif. Visuel > Barbara S. Felgenhauer, 2022 © urban.brussels
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10 janvier 202312 mars 2023
La BnF met en lumière l’œuvre de Daniel Nadaud, en exposant 40 carnets de dessins entrés dans les collections de la Bibliothèque en 2021 grâce au don de l’artiste. Chronique dessinée d’une vie d’artiste, ces carnets et les milliers de croquis, notes et collages qu’ils recèlent, sont conservés au département des Estampes et de la photographie. Présentés dans l’exposition, en regard d’une sélection d’estampes et de livres signés par Daniel Nadaud, ils dévoilent un espace rare et intime de la création d’un artiste singulier et touche à tout. L’Histoire, la Grande Guerre et ses engins d’armement, le monde agricole et ses outils tombés en désuétude, les ustensiles de cuisine, les animaux – oiseaux, insectes, batraciens -, constituent les motifs récurrents d’assemblages impossibles, suites de dessins ou installations. La Gricole, L’Eau régale, Les seaux de l’eau de là… Empreints d’humour et de poésie, les titres de ses pièces ou de ses cycles d’œuvres introduisent le spectateur dans l’univers décalé de l’artiste bricoleur qui éclaire, dans sa fantaisie, l’absurdité du monde. Les carnets conservés à la Bibliothèque occupent une place essentielle dans son travail. Depuis le début des années 1980, à raison d’au moins un carnet par année, plus souvent deux ou trois, auxquels s’ajoutent des carnets qui courent sur plusieurs années, Daniel Nadaud tient la chronique dessinée de sa vie d’artiste : travaux en cours, projets, voyages et visites aux musées, fantaisies, enthousiasmes et obsessions. Au fil des pages, les milliers de dessins, croquis, notes et collages témoignent de sa formidable énergie créative. S’y déploient des séries de dessins quasi-obsessionnelles avec lesquelles l’artiste s’approprie les objets qui vont servir de socles à de nouveaux projets. Visuel > Carnet n° 11, Daniel Nadaud. Droits réservés.
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04 janvier 202330 avril 2023
Pascal Verbena est né le 16 août 1941 à Marseille dans le quartier du Vieux Port où sa mère était marchande de poisson (et où il réside toujours). Il était surnommé « Le chérubin charbonnier ». Enfant solitaire, mis très jeune en pension, il avait pris l’habitude de cacher ses trésors dans la poutre d‘un grenier où il avait trouvé refuge. A seize ans, il s’embarque pour trois années sur un cargo, jouant de la guitare dans les ports. A son retour, en 1960, il abandonne la marine marchande et commence à dessiner mais, rejeté par sa famille, devance l’appel et s’engage dans la marine. Puis il rencontre sa femme Viviane, se marie, a un fils et trouve un emploi au tri postal de Marseille où il travaille le nuit, affecté à la réception des télégrammes. Pêcheur chevronné, il passe dès qu’il peut de longs moments dans les calanques sauvages de Marseille veyre et aux Saintes- Maries-de-la-Mer où il ramasse des bois flottés qu’il entasse dans un ancien entrepôt lui servant d’atelier. C’est là qu’il sculpte et assemble le jour, redonnant vie, par le travail de la mémoire, aux matériaux abandonnés. Assemblages en patchwork de bois flottés, les premiers objets de Pascal Verbena, sculptés avec des outils confectionnés par lui-même, étaient pour la plupart des œuvres à mécanismes (portes qui s’ouvrent ou coulissent, tiroirs, volets, caches et cavités diverses, boules tombant dans des conduits). D’étranges créatures y semblaient retenues prisonnières (monstres antédiluviens, petits poupées de bois au regard effaré). Visuel > Habitacle, sculpture en bois,1979.
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26 janvier 202323 avril 2023
Photographie, film, peinture, sculpture, installation et intervention in situ : si elles relèvent d’une diversité de mediums et de techniques, les œuvres des six artistes réunies dans l’exposition L’Irrésolue et dont le commissariat est assuré par Anne-Lou Vicente, partagent entre elles une appétence pour le mystère, le secret, l’incertain et l’invisible autant que l’indicible. Elles composent la trame d’un récit non linéaire, en pointillés voire en suspens, proposant une lecture plurielle, ouverte et changeante. Jouant simultanément d’effets de surface (extérieur) et de contenu (intérieur), de transparence et d’opacité, les espaces, objets et corps qu’elles représentent se trouvent chargés d’un potentiel énigmatique et fictionnel que vient renforcer leur caractère trouble, ambigu, inaccessible, attisant ainsi curiosité et désir de (sa)voir. Avons-nous affaire à une énigme, une personne, une enquête, une image, une équation ou une simple question ? De signes en indices, de reflets en correspondances, de lueurs en appels d’air, L’Irrésolue dessine les contours flottants d’une figure insaisissable qui, aussi réservée et pensive soit-elle, résiste. Artistes > Nadia Belerique, Camille Brée, Eléonore Cheneau, Joanna Piotrowska, Leslie Thornton, Céline Vaché-Olivieri. Visuel > Still de Cat Effekt – Distruktur – Brésil, Russie, Allemagne, Lituanie, 16mm / hd, 40 min., 2011 © Distruktur. Courtesy des artistes Distruktur et de The Film Gallery.
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CPPAP 0324 W 91303
ISSN 2777 – 4961
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