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La première ministre prononcera son discours le 6 juillet. Ce jeudi, Éric Coquerel a été élu à la tête de la commission des Finances, et Sacha Houlié à celle de la commission des Lois.
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C’était au tour de Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, d’être reçue ce jeudi par la première ministre Elisabeth Borne. A l’issue de la rencontre, la députée a assuré que son groupe ferait «tout pour forcer ce gouvernement» à demander un vote de confiance. Et si tel n’était pas le cas, «nous nous réservons le droit de déposer à ce moment-là une motion de censure», a-t-elle prévenu. Matignon avait indiqué à l’AFP dans la journée que la déclaration de politique générale d’Elisabeth Borne aurait lieu mercredi à l’Assemblée nationale et au Sénat.
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Le président des Républicains Christian Jacob, qui avait annoncé son intention de quitter ses fonctions début juillet, laisse la tête du parti vendredi, a appris l’AFP jeudi auprès de LR. Il sera remplacé à partir de lundi par la numéro 2 du parti Annie Genevard, comme le prévoient les statuts de LR. Arrivé en octobre 2019 à la tête de LR, Christian Jacob, 62 ans, avait également abandonné son siège de député de la 4e circonscription de Seine-et-Marne aux dernières législatives. Il reste malgré tout suppléant de sa successeuse Isabelle Périgault.
Christian Jacob, qui a fêté son départ jeudi au siège de LR, devait partir en juillet pour Londres où il suivra des cours d’anglais, a-t-on précisé de même source. Ancien maire de Provins, il avait été élu pour la première fois en 1995 dans la 4e circonscription de Seine-et-Marne, avec une interruption entre 2002 et 2007, lorsqu’il était devenu ministre. Ce chiraquien a présidé pendant près de neuf ans le groupe UMP puis LR à l’Assemblée nationale, de 2010 à 2019, date à laquelle il avait pris la tête des Républicains. Elu après la démission de Laurent Wauquiez, dans le sillage de la gifle (8,5%) de LR aux européennes, il avait alors affirmé qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle. L’actuelle directrice de la communication Cécile Richez deviendra pour sa part directrice générale de LR à partir de septembre. Elle succède à Jean-François Verdier qui rejoindra son administration.
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Après la constitution officielle des groupes politiques, retrouvez la physionomie du nouvel Hémicycle et le profil de ses élus grâce à notre carte. Pour la consulter, cliquez sur le lien ci-dessous:
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Une enquête a été ouverte mercredi pour escroquerie après la mise en cause à tort du couple de députés LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière dans un article du Point finalement retiré. Les deux députés avaient déposé deux plaintes, une contre X pour faux et usage de faux et usurpation d’identité, l’autre pour diffamation contre le journaliste auteur de l’article, Aziz Zemouri, et l’hebdomadaire. Jeudi, le parquet de Paris a confirmé l’information de BFMTV de l’ouverture de cette enquête suite à la première plainte, confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). La semaine dernière, Le Point avait publié en ligne un article qui accusait indûment le couple d’avoir exploité une femme de ménage sans papiers, ce que les deux élus avaient aussitôt démenti fermement: «tout est faux», avaient-ils protesté.
Fait très rare, l’article avait été retiré dès le lendemain. Dans une adresse à ses lecteurs, le journal a admis mardi que l’article s’était «révélé faux» et «mensonger». Le Point a invoqué un «enfumage externe, d’abord» en écrivant que «des personnes ont vraisemblablement cherché à vendre une fausse histoire pour jeter le discrédit sur Raquel Garrido et Alexis Corbière». L’hebdomadaire a aussi expliqué que les captures d’écran des SMS prétendument échangés entre la fausse employée et Raquel Garrido, et publiées par le journaliste, «constituaient un montage grossier». Dans le même temps, Le Point a ouvert une enquête interne, l’auteur de l’article a été mis à pied et convoqué à un entretien préalable à un possible licenciement. Lundi, le directeur du Point Étienne Gernelle avait déclaré que les fausses informations avaient été «inventées» par des intervenants encore inconnus, puis répercutées par un journaliste qui avait «fondu un plomb». L’hebdomadaire a reconnu des défaillances dans ses «processus de contrôle interne».
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Face au député Nupes Louis Boyard sur BFMTV, le député RN, député de Moselle, Laurent Jacobelli, a fustigé l’élection d’Eric Coquerel.«Ce n’est pas la gauche, c’est l’extrême gauche anticapitaliste et immigrationniste. LFI dans ce qu’il y a de plus radical», assure le député.
«Traditionnellement c’est le groupe d’opposition le plus fort qui obtient la présidence de la commission des finances. Là ce n’est pas le cas», regrette le député RN.
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Au micro de BFMTV, Marine Le Pen a vivement critiqué le choix des LR d’élire Eric Coquerel à la tête de la commission des finances. La députée RN a déclaré : «Les Républicains portent une responsabilité intégrale. Ils avaient la possibilité de faire autrement, ils ont refusé l’accord qui avait été envisagé et qui permettait, grâce à une présidence tournante, d’éviter précisément de confier cette place si sensible à M. Éric Coquerel»
Depuis le second tour des législatives, le Conseil constitutionnel reçoit de nombreux recours. Selon France Bleu, dans la première circonscription de Charente, et la troisième de Charente-Maritime, remportées par des candidats macronistes, deux candidas LFI ont déposé des recours, après leurs défaites.
René Pilato, candidat sous les couleurs de la Nupes, dans la 1ère circonscription, estime qu’il y a «près de 500 voix “qui posent question” : signatures différentes entre le premier et le deuxième tour, du blanco sous les signatures, des procurations manuscrites et donc invérifiables».
Dans la 3e circonscription de Charente Maritime, Gérald Dahan (Nupes) accuse «le triathlon» d’avoir provoqué sa défaite au second tour des législatives. A Saintes, la circulation avait été interrompue en raison de la compétition de triathlon. Il estime que des électeurs ont pu être bloqués. «Tous les candidats ont été touchés», affirme l’ancien humoriste, «mais c’est moi qui suis arrivé en tête à Saintes, c’est moi qui ai le plus perdu», déclare le candidat malheureux à France Bleu.
Député de la 2ème circonscription de la Vienne, Sacha Houlié, marconiste de la première heure, se retrouve à 34 ans à la tête de la commission des Lois. En 2017, cet avocat devenu délégué national d’En Marche avait été élu vice-président de l’Assemblée à seulement 28 ans.
«Très honoré d’être élu Président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale», a-t-il réagi sur Twitter, y voyant un «message pour tous les jeunes de notre pays». «D’où que vous veniez, quelles que soient vos origines, la politique c’est aussi pour vous !», a lancé celui qui, en 2017, était l’un des symboles de la nouvelle génération voulue par Emmanuel Macron.
Marine Le Pen a réclamé jeudi matin que les 89 députés RN ne soient pas situés à l’extrême droite de l’hémicycle, lors d’une réunion avec les présidents de groupe qui doit se poursuivre dans l’après midi, selon plusieurs sources parlementaires.
Selon des élus de la majorité et de l’opposition, Marine Le Pen a formulé le vœu que ses troupes soient installées à gauche des LR en regardant les députés depuis le perchoir. Sa requête a peu de chance d’aboutir.
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«Mme Le Pen est arrivée en disant je ne veux pas être placée à l’extrême droite de l’hémicycle. On lui a rappelé que malgré tout il y a quelque chose qui s’appelle la science politique et que les politologues la classent à l’extrême droite», a indiqué un député.
Le président d’honneur de Reconquête, Gilbert Collard n’a pas mâché ses mots sur Twitter, après l’élection d’Eric Coquerel. «que voulez-vous attendre de cette droite tellement molle et con qu’elle abandonne la commission des finances à l’extrême gauche islamo-dingo? » a lancé Gilbert Collard. .
Le président des Républicains, Christian Jacob, regrette que la majorité se soit abstenue, lors de la désignation du président de la commission des Finances. «Honte à Emmanuel Macron et à son groupe parlementaire qui, en refusant de choisir pour la présidence de la commission des finances, fait une fois de plus le choix des extrêmes», écrit-il sur Twitter.
«J’aurais préféré que ce soit le candidat de LR qui soit à la tête de la commission des finances». Invité sur RTL jeudi midi, le président sortant de la stratégique commission parlementaire n’a pas caché son scepticisme face à l’élection d’Éric Coquerel pour prendre sa suite. En règle générale, le président de la commission des Finances a notamment la possibilité d’aller à Bercy et accéder aux dossiers fiscaux, ce qui fait craindre à Eric Woerth que l’Insoumis n’outrepasse certaines règles.
«Le secret fiscal ne peut pas être opposable au président de la commission des Finances, car il sert à vérifier la loi fiscale, savoir si c’est une bonne ou mauvaise loi, la faire évoluer, contrôler l’action du gouvernement», a expliqué l’ancien ministre du Budget, désormais député Renaissance de l’Oise. «L’administration conserve la trace des travaux du président de la commission des Finances» et «le président doit utiliser ce pouvoir dans le cadre d’un travail qu’il a décidé de mener». Éric Woerth, pour sa part, n’a «jamais utilisé» ce pouvoir.
«Mais tout ça ne peut pas être nominatif», a insisté le nouveau questeur de l’Assemblée, exprimant ses «doutes sur la capacité de LFI à respecter cela». «Mais c’est comme ça, les Français ont souhaité élire un groupe extrêmement important de gauche avec l’extrême gauche à sa tête».
Marine Le Pen a fustigé l’élection d’Éric Coquerel à la commission des finances. «L’extrême-gauche la plus sectaire et la plus radicale a été élue à la tête de la Commission des finances grâce à la droite, qui une nouvelle fois a fait preuve de lâcheté. Je suis persuadée que leurs électeurs n’oublieront pas cette nouvelle trahison.», écrit la cheffe de file du RN sur Twitter.
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Le leader LFI Jean-Luc Mélenchon s’est empressé d’applaudir la victoire d’Eric Coquerel sur Twitter, «un évènement politique positif pour le pays», assure t-il. «Le pluralisme est légitimé et l’absurde front du sectarisme contre la Nupes est mis en échec», ajoute le leader insoumis.
La première ministre Elisabeth Borne prononcera sa déclaration de politique générale mercredi devant le Parlement, à 15h00 à l’Assemblée nationale, puis à 21h00 au Sénat, a annoncé jeudi Matignon à l’AFP.
La question d’un vote de confiance sur cette déclaration, qui engagerait la responsabilité de la première ministre devant les députés, n’est cependant pas encore tranchée, selon Matignon.
Selon l’article 50-1 de la Constitution, devant l’une ou l’autre des assemblées, le gouvernement peut «faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité».
Si la première ministre engage sa responsabilité, cela nécessitera une «délibération du Conseil des ministres», selon l’article 49-1. Pendant que la première ministre prononcera son discours devant l’Assemblée à 15h00, un ministre lira le même texte à la même heure devant le Sénat. Elisabeth Borne prononcera néanmoins une déclaration propre devant le Sénat à 21h, qui sera suivie d’un débat.
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Un cadre de la majorité soutient l’idée d’un vote de confiance, et souhaiterait pour cette raison que le remaniement du gouvernement ait lieu après la déclaration de politique générale. Car si des députés rentraient au gouvernement, le camp présidentiel, qui ne dispose que d’une majorité relative à l’Assemblée, perdrait des voix en cas de vote, leurs suppléants n’accédant au Palais-Bourbon qu’après un délai d’un mois.
Interrogé à l’issue de son élection en tant que président de la commission des finances, le député de la France Insoumise a déclaré vouloir «faire en sorte que les droits de l’Assemblée soient respectés». L’élu a insisté sur le fait qu’il n’y aurait pas, sous sa présidence, de «chasse aux sorcières personnelle ou individuelle». S’il souhaite pouvoir «lever des secrets fiscaux» ou «travailler sur l’évasion fiscale», Eric Coquerel assure que cela n’aura aucun rapport avec des «vendettas politiques ou personnelles».
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Député de la 1ère circonscription du Gers, Jean-René Cazeneuve (LREM) est élu rapporteur général de la commission des finances
Jean-Philippe Tanguy, candidat RN à la commission des finances, a vivement réagi après sa défaite face à Eric Coquerel. Il accuse la majorité de ne pas avoir pris ses responsabilités.
Le député RN ajoute «qu’un membre de la Commission “non RN” a proposé “une présidence tournante entre toutes les forces non Nupes”. Lui même à soutenu cette idée, “je l’ai trouvée bonne”, mais elle n’a pas été retenue»
Pointant la stratégie de la Nupes, le député déplore des «Magouilles d’appareils» et affirme que le groupe «ne peut pas garantir qu’ils resteront unis ces prochaines années»
De notre journaliste Sophie de Ravinel
À VOIR AUSSI – Commission des Finances: Jean-Philippe Tanguy regrette «la triche» de la Nupes
Quelques minutes à peine après l’issue du vote du président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, Jordan Bardella a exprimé son mécontentement.
«Craindre davantage le jugement de Sandrine Rousseau que de ses propres électeurs est un signe de déchéance irrémédiable», a écrit sur Twitter le président du Rassemblement national.
Éric Coquerel, député de la 1ère circonscription de Seine-Saint-Denis, membre du groupe “La France insoumise – Nouvelle Union Populaire écologique et sociale” est élu président de la commission des finances.
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Agnès Firmin Le Bodo députée de la 7ème circonscription de la Seine-Maritime, membre du groupe Horizons, vient d’être élue à la tête de la commission des Affaires culturelles et de l’éducation. Elle succède à Bruno Studer, réélu député du Bas-Rhin.
Thomas Gassilloud, député de la 10ème circonscription du Rhône, membre du groupe “Renaissance” prend la présidence de la commission de la défense nationale et des forces armées. Il succède à Françoise Dumas, députée du Gard battue par le député RN Yoann Gillet.
Fadila Khattabi, députée Renaissance (ex-LREM) de la Côte d’Or a été désignée une nouvelle fois à la tête de la commission des Affaires sociales.
Jean-Louis Bourlanges, député de la 12ème circonscription des Hauts-de-Seine, membre du groupe “Démocrate (MoDem et Indépendants)” est réélu président de la commission des affaires étrangères.
Jean-Marc Zulesi, élu des Bouches-du-Rhône, prend la tête de la commission du Développement durable et de l’aménagement du territoire. Il succède à Laurence Maillart-Méhaignerie, réélue députée d’Île-et-Vilaine.
Guillaume Kasbarian, député de la 1ère circonscription d’Eure-et-Loir, membre du groupe “Renaissance”, élu président de la la commission des Affaires économiques. Il succède à Roland Lescure, réélu député de la 1ère circonscription des Français de l’étranger.
Sacha Houlié, député de la 2ème circonscription de la Vienne, membre du groupe “Renaissance”, a été élu jeudi président de la commission des lois. Il succède à Yaël Braun-Pivet, élue présidente de l’Assemblée nationale.
Le député LFI Eric Coquerel favori face à son rival RN Jean-Philippe Tanguy, la LR Véronique Louwagie en embuscade: les oppositions se disputent la stratégique présidence de la commission des Finances lors d’un vote à bulletins secrets jeudi à l‘Assemblée nationale.
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Aux deux premiers tours, lancés à 10h30, Eric Coquerel a terminé en tête avec 20 voix contre 11 pour Jean Philippe Tanguy, 8 pour Véronique Louwagie et deux pour Charles de Courson (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires). Une suspension de séance a été demandée avant le troisième tour décisif.
Ce sont les petites mains du Parlement. À l’Assemblée nationale et au Sénat, les collaborateurs parlementaires tiennent l’agenda, gèrent les rendez-vous de leur élu, préparent les dossiers et organisent les déplacements. «Être un bon collaborateur, c’est avoir des oreilles, savoir récupérer les infos, connaître les subtilités du processus législatif, toutes les petites choses qui mettent du temps à s’apprendre», raconte Thomas*, assistant parlementaire depuis 2019. Comme lui, ils sont environ 2000 collaborateurs auprès des 577 députés, en pleine tempête pour s’assurer de conserver leur poste lors de cette nouvelle législature.
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D’accord il n’y aura pas eu. Ces derniers jours encore, la plupart des chefs de groupe politique à l’Assemblée nationale espéraient s’entendre pour se répartir, en bonne intelligence, les postes clés pour cette nouvelle législature. Vice-présidences et questures en tête. «Il s’agit de démontrer que, si nous pouvons nous combattre durement, nous sommes capables de faire fonctionner l’institution tout en respectant le vote des électeurs», arguait dans nos colonnes Marine Le Pen mercredi.
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Sur LCI, le député socialiste de l’Essonne, Jérôme Guedj s’est dit «encore sous le choc de ce qu’il s’est passé à l’Assemblée nationale.»
«Rien ne s’est passé normalement, on passe par dessus bord nos valeurs», s’est insurgé le député de l’Essonne. Il déplore que les deux députés RN aient recueilli près de 290 voix chacun, signifiant que des députés de la majorité et de LR ont voté pour eux. «Rien n’obligeait à faire cela», a-t-il affirmé, citant l’exemple de l’Allemagne où les députés de l’AFD, parti d’extrême droite, n’occupent aucune position de pouvoirs au Parlement selon le député.
«L’heure n’est pas aux tripatouillages. On ne va pas commencer à faire des petits arrangements d’arrière boutique», s’est offusqué, sur Public Sénat, Laurent Jacobelli, député RN de la Moselle à propos d’un accord avec Les Républicains pour empêcher l’extrême-gauche de prendre la tête de la Commission des finances. «Monsieur Coquerel, c’est l’ultra gauche radicale, c’est la haine des entreprises, le matraquage fiscal, la volonté de faire une inquisition sur ce que possède tout un chacun, même s’il est très honnête», a ajouté le député RN. Eric Coquerel, député Insoumis, est le candidat soutenu par la Nupes pour la présidence de la stratégique commission des finances.
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Invité de Sud Radio, le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel a été pris au dépourvu. «Iriez-vous déjeuner avec Aymeric Caron», lui est-il demandé. «Qui ?», interroge-t-il en retour. «Il ne veut plus manger de viande», poursuit le journaliste. «Ah… Eh bien, si on devait se retrouver ensemble, il mangera des pissenlits», rigole Fabien Roussel pour clore la séquence. Pendant la campagne présidentielle, il s’était distingué en affirmant que : «Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage, pour moi, c’est la gastronomie française».
La séquence a fait bondir Marine Le Pen qui a dénoncé «le mépris de classe» d’une journaliste qui «n’honore pas son métier de journaliste». Amandine Atalaya, journaliste sur BFMTV commentait l’entrée de 89 députés du Rassemblement national au Palais Bourbon et s’interrogeait : «L’un d’entre eux était un viticulteur qui a apparemment la parole très fleurie et qui était encore sur son tracteur il y a deux jours et qui débarque à l’Assemblée nationale. Comment ces gens-là vont-ils à maitriser leur parole ? C’est un enjeu difficile pour Marine Le Pen».
Visé, Christophe Barthès, député de l’Aude a répondu être «fier d’être viticulteur, d’avoir fait pour être présent a l’assemblée nationale ce matin 15 heures sur mon tracteur hier». «Si vous n’étiez pas déconnectée de la réalité et des problèmes des français vous sauriez que c’est pour ça qu’ils m’ont élu député», a-t-il ajouté. La journaliste l’a ensuite appelé pour présenter ses excuses que le député a accepté «par éducation paysanne» mais reste «blessé pour tous les viticulteurs méprisés et les électeurs du Rassemblement national, ainsi que le petit peuple de l’Aude».
Derrière les postes clés, une autre bataille, parfois «virile», se joue à l’Assemblée: celle qui consiste à dégoter le meilleur bureau entre ceux parfois vétustes mais prestigieux du Palais Bourbon, et ceux plus modernes mais plus éloignés dans les annexes. «Chaque fois, c’est la guerre pour savoir qui sera le plus près de l’hémicycle» parmi les 577 députés, confie un collaborateur de la majorité, pour qui, «malgré certains bureaux qui peuvent tomber en désuétude, le Palais reste le top du top». Car lorsque la sonnerie retentit pour un scrutin, 5 petites minutes s’écoulent avant le vote. Un délai d’autant plus crucial en cas de majorité serrée, comme cela risque d’être souvent le cas désormais.
Avoir le bon bureau, «c’est la quête du Graal», plaisante Philippe Gosselin (LR), raillant certains «piailleurs» mécontents de leur sort. Il liste ceux qui veulent être «à côté du Saint des saints» au Palais Bourbon, ou «pas très loin» rue Aristide Briand (le «3AB»), et ceux qui visent le «101» rue de l’Université, avec ses «commodités» comme des douches ou clic-clac. Les «bureaux-lits» sont habituellement réservés à ceux qui viennent de loin. Chacun de ces sites compte respectivement 262 bureaux, 160 et 247 pour les députés, mais aussi leurs collaborateurs et les groupes politiques.
La première ministre Elisabeth Borne s’entretiendra par visioconférence jeudi avec les présidents de l’Assemblée nationale, du Sénat et des groupes parlementaires lors de deux comités de liaison parlementaire consacrés au Covid, a appris l’AFP hier auprès de Matignon.
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La présidente (Renaissance, ex-LREM) de l’Assemblée nationale, élue mardi, juge possible de trouver des «compromis», notamment sur la loi pouvoir d’achat et sur la réforme des institutions, qu’elle juge «nécessaire». Elle demande au gouvernement une meilleure «anticipation» des textes pour faciliter les concertations.
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Le contexte est tel qu’il rend la formule maladroite. Dans son entretien à l’AFP le week-end dernier, Emmanuel Macron a cru bon de «confirmer (sa) confiance» à la première ministre Élisabeth Borne. Une prérogative qui, sur le plan constitutionnel, appartient certes au seul président de la République. Mais qui, d’un point de vue plus politique, apparaît en léger décalage avec la physionomie de la nouvelle Assemblée nationale.
Car, en dépit de la tradition, qui veut que l’hôte de Matignon se soumette généralement à un vote de confiance du Parlement à l’issue du discours de politique générale, l’exécutif a aujourd’hui les yeux rivés sur l’exception. Celle qui consiste à pouvoir se passer de l’une et/ou de l’autre de ces étapes facultatives, comme l’avaient fait en leur temps les socialistes Michel Rocard, Édith Cresson et Pierre Bérégovoy, pas plus que Raymond Barre et même Pierre Messmer en 1972 en ne sollicitant pas l’approbation de l’Hémicycle.
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Un mineur a été placé en garde à vue après l’agression au gaz lacrymogène de la députée LFI Raquel Garrido et de plusieurs de ses militants à Drancy (Seine-Saint-Denis) pendant la campagne des législatives, a appris l’AFP mercredi auprès du parquet de Bobigny. L’adolescent, âgé de 15 ans, a été interpellé mardi soir par des policiers du commissariat de Drancy, a-t-on précisé de source proche de l’enquête. Une bombe lacrymogène a été retrouvée à son domicile près de la cité Marcel Cachin, où a eu lieu l’agression, selon cette même source, qui a ajouté que l’adolescent avait été retrouvé grâce à la vidéosurveillance de la ville.
Le 16 juin, pendant l’entre-deux tour des législatives, Raquel Garrido circulait «dans une voiture avec sono pour appeler au vote (…) quand un militant de Jean-Christophe Lagarde (le député sortant auquel elle était opposé) a tiré du gaz lacrymogène, blessant sévèrement les personnes de la voiture», avait-t-elle relaté à l’AFP. L’élue avait posté sur Twitter une vidéo sur laquelle un individu, muni d’une bombe de gaz lacrymogène, accourait près d’une voiture à l’arrêt et aspergeait ses occupants. Le patron de l’UDI Jean-Christophe Lagarde, qui a cédé son siège de député à Mme Garrido à l’issue du second tour, avait démenti toute implication.
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L’insoumis Eric Coquerel favori face à son rival RN Jean-Philippe Tanguy, la LR Véronique Louwagie en embuscade: les oppositions se disputent la stratégique présidence de la commission des Finances lors d’un vote à bulletins secrets jeudi à l’Assemblée nationale. Cette élection intervient au lendemain d’une journée chahutée au Palais Bourbon pour constituer le bureau de l’institution, mais aussi pour l’exécutif, confronté à l’ouverture d’une enquête pour tentative de viol après qu’une femme a déposé plainte contre le ministre des Solidarités Damien Abad.
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A l’Assemblée, les membres des huit commissions permanentes se réunissent à partir de 10H30 pour choisir leurs présidents et bureaux. Celle des Finances, la seule dont la présidence est réservée à l’opposition depuis 2007, est de loin la plus scrutée. Car elle a un rôle stratégique d’examen des budgets avant leur arrivée dans l’hémicycle, ou de projets de loi comme celui sur le pouvoir d’achat attendu en juillet.
Bonjour et bienvenue dans ce direct. Nous suivrons aujourd’hui une nouvelle journée importante à l’Assemblée nationale, avec les nominations des postes en commission et notamment la stratégique commission des finances très convoitée par le Rassemblement national.
loscristianos
le
Les communistes labellisés “France insoumise” vont être confrontés à réalité implacable des chiffres. Le Sieur Coquerel pourra ainsi se rendre compte et d’autres personnages Mélanchoniens que notamment leur retraite à 60 ans est financièrement intenable comme d’autres de leurs réformes. LFI va devoir montrer son efficacité en comptabilité, car ici il ne suffira plus de vendre des “trucs” intenables à des gens mal informés pour des raisons électoralistes.
julia marguerite
le
c’est fait ,j’ai rendu ma carte LR ,quel
mépris pour nous !!
GOUNIS 73
le
LR n est pas de droite, elle est Macron compatible. Qu elle y aille ! 2027 , elle fera 2% avec un Barnier ou Bertrand . La droite existe c est RECONQUETE et RN Ceux que je ne comprends pas, c est Ciotti, Platret,Aubert. ? Morano, je la raye, depuis qu elle a voté le décret sur la fin des voitures thermiques en 2035
La première ministre a convié mardi soir les membres de son gouvernement pour un dîner de fin d’année à Matignon.
Suspecté d’être l’auteur des tirs, un homme de nationalité française, âgé de 69 ans et déjà connu des services de police, a été interpellé et placé en garde à vue.
RÉCIT – Sa feuille de route reste cryptique, six mois après sa reconduction à la Chancellerie.
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