CALGARY, Alb. – Vingt-cinq joueurs ont été nommés à l’équipe nationale masculine du Canada, qui tentera de gagner un 17e championnat à la Coupe Spengler 2022, du 26 au 31 décembre à Davos, en Suisse.
La formation comprend trois joueurs qui ont aidé le Canada à remporter les grands honneurs en 2019 – David Desharnais (Laurier-Station, Qc/HC de Fribourg-Gottéron, NL), Chris DiDomenico (Woodbridge, Ont./SC de Berne, NL) et Daniel Winnik (Toronto, Ont./HC de Genève-Servette, NL). Desharnais et Winnik ont aussi porté les couleurs du Canada aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing, en Chine.
Deux gardiens de but, huit défenseurs et quinze avants ont été sélectionnés par le directeur général Shane Doan (Halkirk, Alb.), le directeur des activités hockey à Hockey Canada, Tyler Dietrich (West Vancouver, C.-B.), et le groupe de gestion composé de Ray Whitney (Fort Saskatchewan, Alb.), Daniel Brière (Gatineau, Qc/Philadelphie, LNH) et Andrew Ebbett (Vernon, C.-B./SC de Berne, NL). L’entraîneur-chef d’Équipe Canada Travis Green (Castlegar, C.-B.) a également participé à la sélection des joueurs.
« C’est un groupe de joueurs qui promet en vue de notre quête d’un autre titre de la Coupe Spengler en Suisse », a déclaré Doan. « Notre formation compte plusieurs joueurs qui ont l’expérience des compétitions de courte durée, notamment de la Coupe Spengler, et de matchs dans des ligues parmi les meilleures de la planète. Nous sommes convaincus que la formation annoncée aujourd’hui représentera notre pays avec fierté et compétitionnera férocement pour un 17e titre. »
La Coupe Spengler est reconnue mondialement comme le plus vieux tournoi de clubs au monde. Le Canada a remporté son quatrième titre en cinq ans et le 16e de son histoire, un record, lors de la dernière édition du tournoi en 2019. En 2020 et 2021, l’événement n’a pas été tenu en raison de la pandémie de COVID-19.
Le Canada est dans le même groupe que le HC de Davos, club hôte, et que le HC Sparta de Prague pour la ronde préliminaire. Il jouera son premier match le 26 décembre à 14 h 15 HE/11 h 15 HP face au HC Sparta. La ronde préliminaire prend fin le 28 décembre, et le match de championnat aura lieu le 31 décembre.
Le partenaire officiel de diffusion de Hockey Canada, TSN, présente les 11 matchs du tournoi; veuillez consulter votre programmation locale pour de plus amples détails.
Pour en savoir plus sur Hockey Canada et l’équipe nationale masculine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca ou suivre les médias sociaux Facebook, Twitter et Instagram.
CALGARY, Alb. – Hockey Canada a dévoilé l’identité du groupe de gestion et du personnel d’entraîneurs pour l’équipe nationale masculine du Canada qui prendra part à la Coupe Spengler 2022 du 26 au 31 décembre à Davos, en Suisse.
Après avoir occupé le poste de directeur général de l’équipe olympique masculine du Canada à Beijing et des rôles de gestion dans le cadre du Championnat mondial 2021 de l’IIHF et de la Coupe Spengler 2019, Shane Doan (Halkirk, Alb.) agira à nouveau comme directeur général pour Équipe Canada en Suisse. Ray Whitney (Fort Saskatchewan, Alb.), Daniel Brière (Gatineau, Qc/Philadelphie, LNH) et Andrew Ebbett (Vernon, C.-B./SC de Berne, NL) épauleront Doan à titre de membres du groupe de gestion.
Derrière le banc, Travis Green (Castlegar, C.-B.) aura le mandat de diriger le Canada dans sa quête d’une sixième participation de suite au match de championnat, avec l’appui de ses entraîneurs adjoints Scott Niedermayer (Cranbrook, C.-B./Anaheim, LNH), Josh Holden (Calgary, Alb./EV de Zoug, NL) et Ben Cooper (Vancouver, C.-B./EC de Salzburg, ICEHL).
Le Canada a remporté le championnat de la Coupe Spengler à la dernière édition du tournoi, qui a eu lieu en 2019. Il s’agissait d’un quatrième titre en cinq ans, et d’un 16e triomphe au total. L’événement a été annulé lors des deux dernières années en raison de la pandémie de COVID-19.
« Nous sommes heureux d’annoncer le groupe de gestion et le personnel d’entraîneurs qui dirigeront l’équipe nationale masculine du Canada à la Coupe Spengler », a commenté Scott Salmond (Creston, C.-B.), premier vice-président des activités hockey. « Derrière le banc, nous pourrons miser sur le leadership de Travis, Scott, Josh et Ben ainsi que sur leur bagage dans la LNH et sur la scène internationale pour espérer voir le Canada décrocher un autre championnat en Suisse. Fort de son inestimable expérience, Shane travaillera de pair avec Andrew, Daniel et Ray pour bâtir une équipe championne. »
Green a été entraîneur-chef à différents moments pendant cinq saisons pour les Canucks de Vancouver dans la LNH (2018-2022). Il a précédemment dirigé l’équipe affiliée des Canucks, les Comets d’Utica, dans la Ligue américaine de hockey (AHL) durant quatre saisons (2013-2017), atteignant la finale de la Coupe Calder en 2015. Il a également été entraîneur adjoint pour les Winterhawks de Portland dans la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL) de 2010 à 2013, obtenant le championnat de la ligue et une place en finale de la Coupe Memorial à titre d’entraîneur-chef intérimaire en 2013. À l’international, il a gagné la Coupe Spengler avec l’équipe nationale masculine du Canada en 2007. Il a représenté le Canada au Championnat mondial de l’IIHF à trois reprises, récoltant l’or en 1997 et l’argent en 1996.
Niedermayer fera ses débuts en tant qu’entraîneur pour l’équipe nationale masculine du Canada à la Coupe Spengler. Il occupe actuellement le poste de conseiller principal aux activités hockey pour les Ducks d’Anaheim dans la LNH. Il a passé quatre saisons à titre d’entraîneur en développement pour Anaheim (2016-2019), en plus d’avoir rempli un rôle d’entraîneur adjoint pendant trois saisons (2012-2015). Comme joueur, Niedermayer a fait sa première apparition internationale au Championnat mondial junior 1991 de l’IIHF, où il a remporté l’or. Il est devenu membre du très sélect Club triple or en 2004 lorsqu’il a ajouté une médaille d’or du Championnat mondial de l’IIHF à ses deux médailles d’or olympiques (2002, 2010) et quatre championnats de la Coupe Stanley (1995, 2000 et 2003 avec le New Jersey, et 2007 avec Anaheim). Il a aussi gagné le championnat de la Coupe du monde de hockey avec le Canada en 2004.
Holden en est à sa cinquième saison en tant qu’entraîneur adjoint avec l’EV de Zoug dans la National League (NL) en Suisse. Il a joué pour l’équipe nationale junior du Canada au Championnat mondial junior 1998 de l’IIHF et a représenté le Canada quatre fois à la Coupe Spengler (2005, 2006, 2010 et 2012), remportant le championnat à sa dernière participation.
Cooper poursuit actuellement sa deuxième saison comme entraîneur adjoint avec l’EC de Salzburg dans l’ICEHL et a été l’entraîneur-chef du Blue Fox de Herning au Danemark pendant deux saisons (2019-2021). Avant de poursuivre sa carrière en Europe, il a été entraîneur adjoint et entraîneur vidéo pour les Panthers de la Floride dans la LNH (2017-2019), de même qu’entraîneur vidéo pour les Canucks de Vancouver (2014-2017) et les Marlies de Toronto dans l’AHL (2005-2008). Il a aussi occupé un poste d’entraîneur adjoint avec les Royals de Victoria dans la WHL pendant deux saisons (2011-2013). Sur la scène internationale, il a été entraîneur vidéo pour le Canada au Championnat mondial 2009 de l’IIHF, à trois éditions du Championnat mondial junior de l’IIHF (2009, 2010, 2011), au Championnat mondial des M18 2011 de l’IIHF, à la Coupe Deutschland 2009 et aux Jeux olympiques d’hiver de 2010.
Par ailleurs, voici les membres du personnel de soutien qui travailleront auprès de l’équipe nationale masculine du Canada à la Coupe Spengler 2022 :
Pour la ronde préliminaire, le Canada forme un groupe avec l’équipe hôte du HC de Davos et le Sparta de Prague, équipe contre laquelle la formation canadienne amorcera la Coupe Spengler 2022 à 14 h 15 HE/11 h 15 HP le 26 décembre. La ronde préliminaire prend fin le 28 décembre, et le match de championnat aura lieu le 31 décembre.
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C’était un départ inattendu pour l’équipe nationale masculine du Canada au Championnat mondial 2021 de l’IIHF – et pas dans le bon sens du terme. Après des défaites contre la Lettonie, les États-Unis et l’Allemagne, les Canadiens étaient en territoire inconnu : une fiche de 0-3 et une pente abrupte à gravir pour faire partie du portrait éliminatoire. Le 27 e titre mondial semblait bien loin…
En plus de 60 ans de présence au championnat mondial, le Canada n’avait jamais commencé le tournoi sans victoire dans les trois premiers matchs. En fait, il n’avait jamais amorcé la compétition avec deux défaites. Mais en raison des restrictions liées à la COVID-19 et des périodes de quarantaine obligatoires, l’édition 2021 du tournoi était elle-même sans précédent.
Voilà peut-être pourquoi c’était si facile pour les représentants de l’unifolié de rester convaincus que cet obstacle pouvait être surmonté.
« Nous nous étions creusé un trou, mais même avant qu’Andrew Mangiapane arrive et nous aide à renverser la vapeur, nous avons toujours cru en nos moyens », explique Adam Henrique, le capitaine de la formation canadienne.
De l’extérieur, tout a semblé changer avec la venue de Mangiapane. L’avant des Flames de Calgary est arrivé en Lettonie après une décevante sortie en première ronde des éliminatoires et a dû se placer en isolement pendant deux semaines avant de rejoindre ses coéquipiers. Il a donc regardé les trois défaites du Canada de sa chambre d’hôtel. Lorsqu’il a enfin mis les pieds dans le vestiaire, l’équipe avait un genou par terre.
Mais elle était loin d’être K.O.
« Bien sûr, il a été un ajout de taille sur la glace, mais son arrivée a aussi eu un effet très bénéfique sur le moral de nos troupes à l’extérieur de la patinoire, explique Henrique. Il est agréable à côtoyer, drôle et toujours souriant. Sa personnalité énergique a déteint sur le reste des gars dans le vestiaire. »
« Et il a joué de manière incroyable. Ce n’est pas pour rien qu’il a été nommé Joueur par excellence du tournoi. Il a tout de suite su créer une chimie avec nous, et c’est beaucoup grâce à lui si nous avons pu remonter la pente. »
Henrique n’arrive pas à mettre le doigt sur un moment ou un match précis où le vent a tourné; l’équipe s’est plutôt soudée graduellement, notamment en passant beaucoup de temps à jouer aux cartes ensemble, puisque les sorties à l’extérieur de l’hôtel étaient restreintes en raison de la pandémie. Peu importe les raisons exactes, le Canada s’est remis à gagner.
Après des victoires contre la Norvège, le Kazakhstan et l’Italie, il avait maintenant une fiche de 3-3. La Finlande était le prochain pays sur son chemin, et les champions en titre avaient la ferme intention de lui barrer la route. Une victoire et les Canadiens obtenaient leur billet pour le quart de finale. Tout autre résultat, et leur destin n’était plus entre leurs mains.
« Nous avions rendez-vous avec la Finlande lors du dernier match de la ronde préliminaire et nous étions encore amers d’avoir échappé l’or en 2019. Ça nous a motivés, affirme Henrique. Nous avons réussi à tenir bon jusqu’en prolongation et à obtenir un point. Et même si nous avions encore besoin d’aide, je crois qu’à partir de ce moment, nous étions convaincus que nous pouvions nous rendre jusqu’au bout. »
Malgré une défaite de 3-2 défaite en tirs de barrage, il s’agissait d’un point précieux. Les Canadiens ont rapidement retraité au vestiaire pour voir le résultat de l’affrontement Allemagne-Lettonie. Si l’une des deux équipes l’emportait en temps réglementaire, l’unifolié passerait en quart de finale. Par contre, si le match se transportait en prolongation, l’Allemagne et la Lettonie poursuivraient leurs parcours, sonnant le glas du Canada.
L’Allemagne a marqué deux fois en première période. Les Lettons ont répliqué en deuxième, mais malgré plusieurs moments anxiogènes pour le Canada et ses partisans, le score a tenu. Direction : la ronde éliminatoire.
« Nous gardions évidemment un œil sur le classement et savions que nous avions peu de marge d’erreur. Il fallait gagner nos matchs et espérer que tous les morceaux tombent en place. C’est ce qui est arrivé, souligne l’attaquant canadien Nick Paul. Notre groupe s’est serré les coudes et a refusé de jeter la serviette. »
Dès lors, cette équipe semblait destinée à de grandes choses. En quart de finale, le Canada a vaincu la Russie 2-1 en prolongation grâce à un but de Mangiapane, qui a conclu une superbe pièce de jeu de Troy Stecher. Il l’a ensuite emporté 4-2 contre les États-Unis en demi-finale. Ne restait alors plus qu’à défaire ces coriaces Finlandais pour s’emparer de l’or.
Au terme d’une première période serrée, la Finlande avait pris l’avance grâce à un but de Mikael Ruohomaa, mais Max Comtois a nivelé le score en deuxième. Après que Petteri Lindbohm a redonné l’avance aux siens tôt dans le troisième vingt, Adam Henrique a forcé la tenue de la prolongation avec un but vers la 12e minute.
Il était minuit moins une pour l’équipe Cendrillon, alors que Nick Paul s’est présenté pour une mise au jeu en zone défensive.
« J’ai perdu la mise au jeu, se rappelle Paul. Mais j’ai anticipé que le centre finlandais allait passer à la ligne bleue. J’ai mis la lame de mon bâton sur la glace et intercepté la rondelle, ce qui a provoqué un deux contre un avec Connor Brown. Je sais que quand Brownie a la rondelle, il fait de bonnes choses avec.
Je lui ai donc rapidement refilé le disque, mais il est arrivé dans ses patins. Il a tout de même réussi à me faire une superbe passe. J’aurais pu marquer ce but les yeux fermés : la rondelle a atterri sur ma lame et j’avais un filet ouvert. »
Adam Henrique, pour sa part, garde un souvenir plus succinct du but en or.
« Dieu merci, rigole-t-il. Pauly qui fonce après une mise au jeu en zone défensive… on ne voit jamais ce genre de jeu! »
Mais ça a mené à un deux contre un. « C’est très difficile de décrire ce que nous ressentions sur le banc, comme un mélange de soulagement et d’incrédulité. Après tout ce qui nous était arrivé, nous avions remporté ce tournoi. Je n’oublierai jamais ce moment de ma carrière de hockeyeur. »
Ce n’était pas le début espéré pour la puissance du hockey qu’est le Canada, mais la fin a certainement dépassé les attentes. C’est un récit que l’on racontera souvent : celui de la plus grande remontée canadienne de l’histoire du Championnat mondial de l’IIHF.
Bonne Saint-Jean tout le monde!
Avant ou après une bonne poutine au dîner et les feux d’artifice en soirée, prenons le temps aujourd’hui pour revenir sur des exploits accomplis par des personnalités québécoises qui ont brillé à l’échelle provinciale, nationale ou internationale depuis le début de l’année!
ÉQUIPE NATIONALE FÉMININE
Commençons par l’équipe qui a ramené l’une des quatre médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing. Marie-Philip Poulin a de nouveau mené la charge en inscrivant six buts et 11 passes en sept parties, dont une performance de trois points lors du match pour la médaille d’or face aux États-Unis. Notons aussi la superbe tenue d’Ann-Renée Desbiens devant le filet, comme en témoignent sa moyenne de buts alloués de 1,80 et son pourcentage d’arrêts de 0,940 en cinq rencontres.
Qui d’autre? La capitaine frappe encore dans une grande finale! 💪 @pou29 | #ÉquipeCanada | #Beijing2022 pic.twitter.com/8tbzyRx353
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) February 17, 2022
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Quelques mois plus tôt, Mélodie Daoust a mené le Canada vers un 11 e titre au Championnat mondial féminin en obtenant six buts et autant de mentions d’aide en sept parties. En plus d’être sélectionnée à l’équipe d’étoiles du tournoi, Daoust a aussi été nommée Joueuse par excellence de la compétition.
Plus récemment, Alexia Aubin et Karel Préfontaine ont contribué à la conquête de la médaille d’or au Championnat mondial féminin des M18. Aubin a terminé à égalité au premier rang des meilleures pointeuses de son équipe avec cinq points, tandis que Préfontaine en a obtenu quatre.
ÉQUIPE NATIONALE MASCULINE
En ce qui concerne l’équipe qui a participé au Championnat mondial masculin présenté en Finlande, elle était menée par Thomas Chabot qui avait été nommé capitaine de la formation. Pierre-Luc Dubois, l’un des capitaines adjoints, a conclu le tournoi parmi les meilleurs pointeurs grâce à ses sept buts et six passes.
Belle manoeuvre de @18Dubois dans l’enclave. 👌#MondialIIHFpic.twitter.com/yfjNbGGEuX
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 24, 2022
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À Beijing, lors des Jeux olympiques, Maxim Noreau et David Desharnais ont été des éléments clés de la formation canadienne. Noreau a terminé la compétition avec une récolte d’un but et trois mentions d’aide , alors que Desharnais a obtenu une passe.
ÉQUIPE NATIONALE PARALYMPIQUE
Lors du tournoi de parahockey aux Jeux paralympiques, Antoine Lehoux a obtenu une mention d’aide. Le joueur de 28 ans en était à une première participation aux Jeux puisqu’il n’avait pas été sélectionné en 2018.
Dominic Larocque a obtenu deux jeux blancs – dont un partagé – en quatre rencontres. Il s’agissait d’une la troisième présence aux Jeux paralympiques pour le gardien de but.
On ❤️ les gardiens de but et leur univers!@TheRock_26_, de l’ENP, présente les options d’équipement qui s’offrent aux gardiens de but au parahockey. Il précise aussi ce qui distingue les portiers canadiens de ceux d’autres pays.#NotreSportEstDeRetour | @HockeyQuebec pic.twitter.com/20MUGlYOXV
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) November 17, 2021
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CHAMPIONNATS NATIONAUX
À la Coupe TELUS, les Cantonniers de Magog se sont rendus jusqu’en finale du tournoi à Okotoks, en Alberta . Tirant de l’arrière par deux buts contre les Flyers de Moncton dans les dernières minutes du match, la formation du Québec est parvenue à créer l’égalité alors qu’il ne restait que quelques secondes à jouer au temps réglementaire. La prolongation s’est toutefois soldée par un revers pour les hommes de Stéphane Robidas.
Du côté de la Coupe du Centenaire, présentée par Tim Hortons, le Collège Français de Longueuil a accédé aux demi-finales avant de s’incliner face aux Bandits de Brooks qui allaient éventuellement remporter les grands honneurs de ce tournoi de hockey junior A, qui a eu lieu à Estevan, en Saskatchewan.
Merci, @cflongueuilaaa! ❤️#CoupeDuCentenaire | @timhortonsqc | @cjhlhockey | @LHJAAAQ1 pic.twitter.com/a4xr7tF7X6
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 29, 2022
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Enfin, les Remparts du Richelieu ont représenté le Québec à la Coupe Esso . La formation n’a toutefois pas été en mesure de se qualifier pour le tour éliminatoire.
LAURÉATS ET LAURÉATES DE TROPHÉES
Plusieurs personnalités québécoises ont été récompensées pour leurs efforts dans le monde du hockey.
Pierre Verville a remporté le prix du Bénévole de l’année après avoir été un administrateur à la Fédération québécoise de hockey sur glace (FQHG) pendant plus de 50 ans.
Prix du bénévole de l’année : Pierre Verville Membre fondateur de @HockeyQuebec, Pierre a consacré plus de 50 ans au hockey à titre d’administrateur auprès de sa division membre. Merci, Pierre! 👏 INFOS ➡️ https://t.co/g5h0A73byx pic.twitter.com/sC7ZI794Lk
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) June 10, 2022
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Joël Bouchard s’est vu décerner le prix Gordon-Juckes remis à une personne qui a contribué de façon marquée au développement du hockey amateur au Canada, à l’échelle nationale.
Mélodie Daoust a remporté le prix Isobel-Gathorne-Hardy qui récompense une personne qui s’est démarquée par son engagement, son leadership, sa participation communautaire et sa promotion des valeurs du hockey féminin.
N’oublions pas non plus Patrice Bergeron qui a mis la main sur le trophée Frank-J-Selke pour la cinquième fois de sa carrière, ce qui constitue un record. Cet honneur est remis annuellement au meilleur attaquant défensif de la LNH.
OFFICIELS ET OFFICIELLES
Élizabeth Mantha est devenue la première femme à arbitrer un match de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) le 26 février dernier. Quelques mois plus tôt, l’arbitre de 31 ans avait fait partie d’un groupe de 10 femmes qui ont été affectées à des matchs de la Ligue américaine de hockey (AHL). Au cours de sa saison, Mantha s’est aussi rendue aux Jeux olympiques d’hiver et a d’ailleurs été nommée l’une des deux arbitres en vue du match pour la médaille de bronze.
Olivier Gouin a pris part à ses deuxièmes Jeux en tant qu’arbitre, se rendant lui aussi jusqu’au match pour la médaille de bronze.
UNE PORTION D’UN MATCH MONDIAL EN SOL QUÉBÉCOIS
Le 6 mars dernier, du côté de la Place Bell à Laval, a eu lieu le volet canadien du Match mondial de hockey féminin . La rencontre a opposé les Remparts du Richelieu aux Amazones de Laval-Montréal et s’est terminée par un verdict nul de 4 à 4.
Le volet canadien du Match mondial de hockey féminin de l’IIHF, présenté par @BFLCanada, a lieu aujourd’hui! 🇨🇦 Un duel Remparts du Richelieu c. Amazones de Laval-Montréal contribuera au pointage mondial. 🙌 Détails ➡️ https://t.co/EYSESG526l @HockeyQuebec | @LHEQ_hockey pic.twitter.com/Wxc5ZLEoZ1
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) March 6, 2022
Le volet canadien du Match mondial de hockey féminin de l’IIHF, présenté par @BFLCanada, a lieu aujourd’hui! 🇨🇦 Un duel Remparts du Richelieu c. Amazones de Laval-Montréal contribuera au pointage mondial. 🙌 Détails ➡️ https://t.co/EYSESG526l @HockeyQuebec | @LHEQ_hockey pic.twitter.com/Wxc5ZLEoZ1
HOMMAGE À DEUX LÉGENDES
Enfin, il était impossible de ne pas revenir sur le décès de deux grands joueurs québécois.
Le 15 avril, Mike Bossy s’est éteint à l’âge de 65 ans. Il a contribué aux quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley par les Islanders de New York dans les années 1980. L’ailier droit originaire de Montréal est le seul joueur dans l’histoire de la LNH à avoir marqué 50 buts lors de neuf saisons de suite. Bossy a aussi représenté le Canada à deux reprises, soit aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Il y a accumulé 13 buts et 7 aides en 15 matchs. Bossy a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1991 avant d’être nommé parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH en marge des célébrations du Centenaire de la ligue en 2017.
Nous sommes attristés par le décès de Mike Bossy, une légende d’Équipe Canada qui a porté la 🍁 aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Nos sincères condoléances à sa famille et à ses amis. ❤️ pic.twitter.com/CSQZD88v4o
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) April 15, 2022
Nous sommes attristés par le décès de Mike Bossy, une légende d’Équipe Canada qui a porté la 🍁 aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Nos sincères condoléances à sa famille et à ses amis. ❤️ pic.twitter.com/CSQZD88v4o
Guy Lafleur a rendu l’âme à l’âge de 70 ans une semaine après le décès de Bossy . Il a remporté la coupe Stanley à cinq occasions avec les Canadiens de Montréal avant de conclure sa carrière avec les Rangers de New York et les Nordiques de Québec. Natif de Thurso, il est devenu le premier joueur dans l’histoire de la LNH à récolter 50 buts et 100 points lors de six saisons consécutives. Lafleur a fait partie des équipes canadiennes à la Coupe Canada en 1976 et 1981, de même qu’au Championnat mondial de 1981. Il y a totalisé quatre buts et 14 mentions d’aide en 21 rencontres. Après sa première retraite, le Temple de la renommée du hockey lui a ouvert ses portes en 1988 et, tout comme Bossy, il figure parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH.
Quel début d’année pour les personnalités du hockey québécois ! Les prochains mois seront tout aussi plaisants à suivre.
Profitez du beau temps, et bonne Fête nationale!
TAMPERE, Finlande – L’équipe nationale masculine du Canada a terminé avec la médaille d’argent au Championnat mondial 2022 de l’IIHF, après avoir perdu 4-3 contre la Finlande dans un match pour la médaille d’or âprement disputé dimanche.
Après une première période sans but, Dylan Cozens (Whitehorse, Yn/Buffalo, LNH) a brisé la glace en avantage numérique au deuxième engagement, déjouant le gardien finlandais Jussi Olkinuora d’un tir sur réception – le premier but accordé par la Finlande en désavantage numérique pendant le tournoi. Cette avance a été maintenue jusqu’aux premières minutes du troisième tiers, quand le Finlandais Mikael Granlund a inscrit deux buts de suite avec l’avantage d’un homme pour créer l’égalité puis permettre à l’équipe hôte de prendre les devants. Joel Armia a par la suite accentué l’avance à 3-1 avec 5 min 56 s à faire.
Tandis qu’il ne restait que trois minutes au cadran et que le filet des Canadiens était désert, Zach Whitecloud (Brandon, Man./Vegas, LNH) a rétréci l’écart à un seul but pour le Canada, puis Max Comtois (Longueuil, Qc/Anaheim, LNH) a marqué le but égalisateur avec 1 min 24 s à jouer pour envoyer tout le monde en prolongation. Mathew Barzal (Coquitlam, C.-B./Islanders de New York, LNH) a joué un rôle déterminant dans la remontée du Canada, obtenant la première mention d’aide sur chacun des trois buts des siens.
Sakari Manninen a clos le débat à 6 min 42 s de la prolongation, et le Canada a dû se contenter d’une 16e médaille d’argent, sa 51e médaille au total, au championnat mondial.
« Le fait que nous ayons réussi à revenir de l’arrière lors de deux matchs importants est une belle preuve de notre caractère. Nous n’avons jamais abandonné, nous avions confiance en nos moyens, et c’est évidemment très difficile de perdre comme nous l’avons fait », a déclaré le capitaine Thomas Chabot (Sainte-Marie-de-Beauce, Qc/Ottawa, LNH). « Nous devons donner beaucoup de crédit à la Finlande, c’est une bonne équipe. Les Finlandais jouent bien ensemble, et c’est en grande partie pour cette raison qu’ils nous affrontaient aujourd’hui. »
Chris Driedger (Winnipeg, Man./Seattle, LNH) a été brillant devant la cage des Canadiens, effectuant 16 arrêts avant d’être contraint à quitter la rencontre en raison d’une blessure, tôt en troisième période. Matt Tomkins (Sherwood Park, Alb./HC de Frölunda, SHL) a fait ses débuts au Championnat mondial de l’IIHF en remplacement de Driedger, bloquant 11 tirs.
Le sommaire complet du match est affiché au HockeyCanada.ca.
Après le match pour la médaille d’or, Pierre-Luc Dubois (Sainte-Agathe-des-Monts, Qc/Winnipeg, LNH) a été nommé à l’équipe des étoiles des médias.
« C’est frustrant de perdre en prolongation et en désavantage numérique. On a travaillé tellement fort pendant le tournoi, et de passer si près de gagner, c’est difficile à concevoir, a affirmé Dubois. J’aime gagner, et c’est la raison pour laquelle je voulais représenter le Canada. C’est un honneur de porter les couleurs de son pays, et cette équipe était incroyable. Nous avons tout donné et nous n’avons pas lâché malgré les hauts et les bas, et nous étions si près de remporter l’or. »
« Cette équipe a beaucoup de caractère. Nous tirions de l’arrière par deux buts lors de deux gros matchs [contre la Suède et contre la Finlande], et nous sommes parvenus à créer l’égalité dans les deux dernières minutes de jeu », a exprimé l’entraîneur-chef Claude Julien (Orléans, Ont.). « Ça montre le type d’équipe que nous avions. Je suis fier de nos joueurs, qui sont venus ici représenter le Canada, et je suis très fier de l’intensité avec laquelle ils ont joué tout au long du tournoi. »
Le Canada a terminé la ronde préliminaire au troisième rang du groupe A après avoir vaincu l’Allemagne, l’Italie, la Slovaquie, le Kazakhstan et la France. Il a confirmé sa participation au match pour la médaille d’or en l’emportant 4-3 en prolongation à la suite d’une remontée spectaculaire contre la Suède en quart de finale, puis en signant une victoire convaincante de 6-1 contre la Tchéquie en demi-finale.
Depuis 1931, le Canada a gagné 28 médailles d’or au championnat mondial, de même que 16 d’argent et 7 de bronze.
Pour de plus amples renseignements sur Hockey Canada et l’équipe nationale masculine du Canada, veuillez visiter le HockeyCanada.ca, ou suivre les médias sociaux Facebook, Twitter et Instagram.
STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT
TAMPERE, Finlande – Trois buts en deuxième période ont aidé l’équipe nationale masculine du Canada à confirmer sa place au match pour la médaille d’or du Championnat mondial 2022 de l’IIHF, battant de façon convaincante la Tchéquie au compte de 6-1, samedi.
Prochain match :
Canada c. Finlande (match pour la médaille d’or) – dimanche 29 mai (13 h 20 HE/10 h 20 HP)
TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront les matchs pour la médaille de bronze et la médaille d’or; veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails.
Citations :
« Les Tchèques ont été bons en désavantage numérique durant tout le tournoi, et on a réussi à profiter de quelques avantages numériques ce soir. On va prendre un peu de temps pour analyser le jeu en désavantage numérique de la Finlande, et on espère trouver une solution comme on l’a fait face aux Tchèques. On sait que la Finlande a de solides unités spéciales, donc on s’attend à un affrontement difficile demain soir. »
– L’entraîneur-chef Claude Julien (Orléans, Ont.) à propos des unités de désavantage numérique de la Tchéquie et de la Finlande
« On a progressé de match en match et on a essayé d’être meilleurs d’un jour à l’autre; c’est la clé du succès dans une telle compétition. Nos entraîneurs ont été excellents pour nous aider en ce sens, et on doit être encore meilleurs demain. On va savourer cette victoire, mais notre attention est maintenant sur le match pour la médaille d’or de demain. Nous savons que l’ambiance sera à son comble dans l’aréna, et les Finlandais joueront pour l’or à la maison, mais on doit trouver une façon de connaître un départ canon et ne pas laisser la Finlande profiter de l’énergie de ses partisans. »
– Cozens sur l’amélioration continue de l’équipe et l’affrontement contre la Finlande au match pour la médaille d’or
« C’est mon troisième Championnat mondial de l’IIHF, et je sais que ces tournois comportent leur lot de défis avec plusieurs hauts et bas. On veut jouer notre meilleur hockey au bon moment, et lors de notre match contre la Suède, il y a eu des moments où on n’a pas bien joué, mais on a réussi à revenir de l’arrière au moment le plus important. On a appris de certaines de nos erreurs, et on a trouvé le moyen de jouer un gros match ce soir. Demain, devant les partisans finlandais, il y aura de l’adversité, et on va batailler pour passer à travers. On a vraiment confiance en nous et on sait ce qu’on est capables d’accomplir. »
– Dubois à propos des défis au tournoi
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TÉLÉVISION : RDS | Diffusion en continu : RDS Direct
L’équipe nationale masculine du Canada jouera au match pour la médaille d’or du Championnat mondial de l’IIHF pour une troisième année de suite et une sixième fois au cours des sept dernières années. Pour mettre la main sur un deuxième titre consécutif, elle devra vaincre l’équipe hôte de la Finlande.
DERNIER MATCH DE CHAQUE ÉQUIPE
Le Canada a tiré de l’arrière 1-0 tôt dans la rencontre face à la Tchéquie, mais après un but tardif de Dylan Cozens en première période et trois autres au deuxième tiers (ceux d’Adam Lowry, de Kent Johnson et de Mathew Barzal), le Canada n’a jamais regardé derrière par la suite pour signer une victoire convaincante de 6-1 en demi-finale. La troupe canadienne a passé près de huit minutes en infériorité numérique pendant le premier vingt, accordant son seul but du match aux Tchèques vers la fin d’une punition mineure double. Le Canada n’a pas écopé d’une autre punition mineure et a profité de son jeu de puissance pour faire vibrer les cordages deux fois au deuxième engagement. Cole Sillinger et Cozens ont touché la cible en troisième période pour sceller l’issue du match, et Chris Driedger a bloqué 25 rondelles dans une cause gagnante.
La Finlande a croisé le fer avec les États-Unis en demi-finale. Elle a signé une belle victoire de 4-3 et confirmé sa participation à une troisième finale de suite au Mondial. Les Finlandais ont accusé un retard en début de première période avant de voir Miro Heiskanen remettre les pendules à l’heure. Ils se sont donné une avance au deuxième tiers, mais les Américains ont répliqué deux minutes et demie plus tard. Les hôtes ont frappé à nouveau à mi-chemin dans la partie grâce à Sami Vatanen, et Joel Armia s’est offert le but de la victoire en troisième.
DERNIÈRE RENCONTRE ENTRE LES DEUX ÉQUIPES
Comme mentionné auparavant, le dernier rendez-vous entre le Canada et la Finlande remonte au match pour la médaille d’or de 2021, et peu de Canadiens et Canadiennes ne se souviennent pas de l’issue de ce duel – une victoire de 3-2 en prolongation qui a conclu un conte de fées du Canada au tournoi. Avec un retard de 2-1 avec moins de huit minutes à écouler, le capitaine du Canada Adam Henrique a marqué le but égalisateur en avantage numérique pour forcer la tenue d’une prolongation; Connor Brown et Nick Paul ont complété un 2 contre 1 à la perfection pour confirmer la conquête d’une 27e médaille d’or du Canada.
À SURVEILLER
Le premier trio du Canada est presque intraitable; Pierre-Luc Dubois et Cozens ont 13 points chacun et Drake Batherson en a 12. Mais le contingent canadien a aussi une grande profondeur en attaque, alors freiner un trio ne sera pas suffisant pour les Finlandais.
Cependant, ces derniers ont eu droit aux meilleures performances devant le filet; le pourcentage d’arrêts de l’équipe est de 0,949. Les unités en désavantage numérique ont été parfaites; aucun but n’a été accordé en seulement 16 punitions lors des neuf matchs. La seule brèche dans l’armure de la Finlande avec un homme en moins a été infligée quand les États-Unis ont marqué à 6 contre 5 après avoir retiré leur gardien de but en quête d’un but égalisateur en demi-finale.
RÉTROSPECTIVE
Il est difficile d’imaginer un duel plus enlevant que Canada-Finlande pour le titre mondial; ces deux équipes ont croisé le fer lors des deux dernières finales, se partageant les honneurs.
Historiquement, le Canada a l’ascendant, mais lors des cinq derniers duels, il a une fiche de 1-5 (la seule victoire ayant été obtenue au match pour la médaille d’or de l’an passé). Cependant, la dernière fois que les Canadiens ont remporté deux titres consécutifs, en 2016, c’était à l’occasion d’un gain de 2-0 face à la Finlande pour gagner le titre. Connor McDavid a marqué en première, Matt Duchene a a compté le but d’assurance au troisième vingt, et Cam Talbot a signé un jeu blanc de 16 arrêts.
Fiche de tous les temps : Le Canada mène 37-13-2 (V-D-N) Buts pour le Canada : 273 Buts pour la Finlande : 117
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Après sa remontée spectaculaire en quart de finale, l’équipe nationale masculine du Canada est prête pour la prochaine étape de la ronde des médailles du Championnat mondial 2022 de l’IIHF; un affrontement contre la Tchéquie l’attend en demi-finale.
DERNIER MATCH DE CHAQUE ÉQUIPE
Tirant de l’arrière 0-3 à l’amorce de la troisième période, le Canada a signé une improbable victoire de 4-3 en prolongation contre la Suède pour passer en demi-finale du tournoi. Ryan Graves a inscrit le Canada au tableau après à peine une minute de jeu en troisième période grâce à une puissante frappe du point d’appui. Avec moins de deux minutes à écouler à la rencontre, l’écart était toujours de deux buts. Pierre-Luc Dubois l’a rétréci à un seul en touchant la cible, puis, Mathew Barzal a compté seulement 30 secondes plus tard pour niveler le pointage – le jour de son anniversaire. Un autre jeu de puissance en prolongation a mené au but de Drake Batherson, qui a profité d’une remise de Barzal pour compléter cette remontée magique.
Quant aux Tchèques, leur gain en quart de finale a été sans équivoque; ils ont rapidement pris l’avance face aux Allemands pour ne jamais regarder derrière par la suite, l’emportant 4-1. David Pastrnak a fait vibrer les cordages en supériorité numérique après deux minutes de jeu, et Roman Cernvenka l’a imité, lui aussi sur le jeu de puissance, à mi-chemin au premier vingt. En deuxième période, David Krejci a lui aussi profité d’une attaque massive pour enfiler l’aiguille, puis Jiri Smejkal a fermé les livres de ce duel dans une cage déserte.
DERNIÈRE RENCONTRE ENTRE LES DEUX ÉQUIPES
La dernière fois que ces équipes ont croisé le fer au Mondial, c’était également en demi-finale; le Canada a signé un gain de 5-1 en 2019. Matt Murray a été la vedette de ce duel avec une sortie de 40 arrêts. Mark Stone a récolté un but et une aide. Deux autres noms que vous connaissez bien (qui portent les couleurs d’Équipe Canada au Mondial cette année) ont aussi touché la cible : Pierre-Luc Dubois et Thomas Chabot.
À SURVEILLER
Les Canadiens ont inscrit trois de leurs quatre buts face aux Suédois avec l’avantage d’un homme (deux sur l’attaque massive et un avec le gardien de but au banc). Plus le tournoi avance, plus il devient essentiel de pouvoir marquer à forces égales. Cependant, le Canada a fait preuve d’une résilience incroyable contre une équipe qui s’était mieux classée que lui en ronde préliminaire. Il a dominé la Suède 19-1 au chapitre des tirs en deuxième période, sans toutefois faire scintiller la lumière rouge. Les Canadiens auront le vent dans les voiles pour leur demi-finale.
Comme mentionné plus haut, la Tchéquie a marqué trois de ses quatre filets en avantage numérique, alors les unités spéciales joueront un rôle important en demi-finale. Il faudra aussi neutraliser les David (Krejci et Pastrnak) – le duo a amassé un total de 17 points. Cernvenka a également fait sentir sa présence avec 14 points. La défensive canadienne aura donc quelques joueurs à garder à l’œil à la défensive.
RÉTROSPECTIVE
Le Canada et la Tchéquie se sont partagé les honneurs de leurs affrontements depuis 1993; les deux pays ont remporté chacun 12 victoires et marqué 72 buts. Récemment, ce sont les Canadiens qui ont eu l’avantage, ayant gagné les six derniers matchs.
Le dernier rendez-vous remonte à 2013, quand le Canada a eu le dessus 2-1. Wayne Simmonds a touché la cible en première période, mais six minutes plus tard, Petr Koukal a répliqué pour les Tchèques. Jeff Skinner a fait une montée d’un bout à l’autre de la patinoire au troisième tiers pour marquer le but gagnant. Le gardien de but Mike Smith a récolté une aide sur le jeu et bloqué 30 tirs.
Fiche de tous les temps : égalité 12-12-0 (V-D-N) Buts pour le Canada : 72 Buts pour la Tchéquie : 72
STATISTIQUES DU MATCH | BLOGUE EN DIRECT
TAMPERE, Finlande – L’équipe nationale masculine du Canada a accédé aux demi-finales du Championnat mondial 2022 de l’IIHF à la suite d’une victoire étincelante de 4-3 en prolongation contre la Suède en quart de finale. Les Canadiens ont comblé un déficit de deux buts dans les deux dernières minutes de jeu.
Prochain match :
Canada c. adversaire à déterminer (demi-finale) – samedi 28 mai (heure à déterminer)
TSN et RDS, partenaires officiels de diffusion de Hockey Canada, présenteront les deux demi-finales ainsi que les matchs pour la médaille de bronze et la médaille d’or; veuillez consulter votre programmation locale pour plus de détails.
Citations :
« Le gardien de but de la Suède a été incroyable, il a beaucoup de mérite pour sa performance. Nous avons essayé de ne pas nous fâcher [étant donné le faible nombre de chances de marquer lors des deux premières périodes] et nous étions déterminés en troisième période à diriger des rondelles au filet. Le premier but nous a donné un certain souffle, et nous avons juste tenté de créer des chances de marquer. En deuxième période, nous étions satisfaits de notre jeu, et le but de Graves nous a donné confiance. J’ai dit aux gars de ne pas se fâcher en troisième période et de trouver une façon de marquer ce premier but, et ça a bien fonctionné pour nous. »
– L’entraîneur-chef Claude Julien (Orléans, Ont.) à propos des chances de marquer qui ont fini par survenir
« Évidemment, accuser un retard de 0-3 au troisième vingt, ce n’est pas ce que nous voulions, mais nous avons réussi à marquer tôt en troisième. J’étais frustré d’avoir écopé d’une punition et pour être honnête, je croyais que ce serait difficile pour nous de revenir de l’arrière, mais nous n’avons jamais baissé les bras. Le message au deuxième entracte était de ne pas lâcher et de continuer de jouer notre style. Nous avons trouvé le moyen de profiter de quelques rebonds et de compléter la remontée. »
– Batherson au sujet de la remontée après un retard de 0-3
« Cette victoire nous donne beaucoup d’énergie de confiance pour ce qui s’en vient. Nous n’étions pas satisfaits de certains de nos matchs en ronde préliminaire. La Suède avait pris un rang plus élevé que le nôtre à l’issue de la ronde préliminaire, et nous savions que ce ne serait pas facile. Le fait qu’on a réussi à revenir de l’arrière est une belle preuve de notre caractère et de notre immense volonté de gagner. Nous allons continuer de prendre ça un match à la fois, mais des duels comme ceux-là, nous vivons pour ça, et c’est excellent pour souder notre équipe. »
– Chabot sur la victoire à la suite d’une remontée
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On peut affirmer sans se tromper que la pomme n’est pas tombée loin de l’arbre lorsqu’il est question de Thomas Chabot.
Le joueur originaire de Sainte-Marie, en Beauce, a grandi dans une maison où les sports d’hiver faisaient partie intégrante du mode de vie familial.
« Mon père a joué au hockey toute sa vie tandis que ma mère faisait du patinage artistique, raconte Chabot. En plus, mon frère, qui est quatre ans plus vieux que moi, jouait au hockey aussi. Comme n’importe quel petit frère, je voulais faire comme lui. C’est comme ça que j’ai commencé. »
C’est vers l’âge de quatre ans qu’il a enfilé pour la première fois des patins. À ce moment-là, il ne se doutait sûrement pas que ce choix allait avoir un impact direct sur sa future carrière.
« À côté de chez nous, on avait un rond de glace à l’extérieur, se souvient le joueur de 25 ans. On n’avait qu’à marcher 15 secondes pour s’y rendre quand on voulait. C’est là que mon amour pour le sport et pour le hockey a commencé. »
Parmi ses plus beaux souvenirs reliés à sa jeunesse figurent ses deux participations au Tournoi international de hockey pee-wee de Québec.
Il y a quelques jours à peine, Chabot et Mathew Barzal, qui participent en ce moment au Championnat mondial de l’IIHF en Finlande, se remémoraient encore des histoires, étant donné que les deux ont pris part à ce tournoi.
« Ce sont des souvenirs incroyables, confirme le capitaine de l’édition actuelle d’Équipe Canada. Quand on était jeune, on allait voir les Remparts puisqu’on habitait à Sainte-Marie. D’avoir la chance de patiner sur la même glace qu’eux, c’était quelque chose de spécial. De jouer dans un gros aréna avec plein de monde, c’était une belle expérience et ce sont de beaux souvenirs dont on va toujours se rappeler. C’est probablement la plus belle expérience qu’on puisse avoir à cet âge. »
Dès cette époque, les qualités de meneur semblaient bien présentes chez Chabot. Il se préoccupait déjà du bien-être de ses coéquipiers et de son équipe.
« J’ai déjà entendu dire que lorsqu’il était jeune, il embarquait sur la patinoire lorsqu’un joueur se blessait pour aller voir s’il était correct », raconte Paul Boutilier, qui a été un entraîneur adjoint de Chabot chez les Sea Dogs de Saint John et les Senators de Belleville.
Le temps est ensuite venu pour lui de passer au niveau midget AAA (M18 AAA), où il a pu jouer pour les Commandeurs de Lévis. La ville se situant à environ 20 minutes de Sainte-Marie, il pouvait compter sur ses parents pour aller le voir jouer fréquemment.
C’est surtout lorsqu’il a été repêché par les Sea Dogs dans la LHJMQ que la transition qui l’amenait à quitter pour de bon le nid familial s’est vraiment fait sentir.
« Lévis m’avait préparé à quitter ma famille, mais je pense que Saint John représentait l’étape suivante, réalise le choix de premier tour (18 e au total) en 2015 des Sénateurs d’Ottawa. À Sainte-Marie, il n’y avait aucun anglophone. Je suis arrivé au Nouveau-Brunswick, au milieu de nulle part, où tout le monde parlait anglais. C’était loin de la maison, mais ma passion était de jouer au hockey et de faire ça pour toute ma carrière. J’étais prêt à faire les sacrifices qui allaient venir en cours de route pour me rendre là. »
C’est durant ces années qu’il a développé une belle complicité avec Boutilier. L’ancien joueur de la LNH se rappelle à quel point Chabot a joué un rôle déterminant auprès des autres joueurs.
« Il a été nommé le meilleur défenseur de la LHJMQ donc il était assurément bon, mais il est l’un des rares joueurs étoiles qui était apprécié par tous ses coéquipiers, même les joueurs de quatrième trio ou encore les sixième et septième défenseurs, affirme celui qui a remporté la coupe Stanley avec les Islanders de New York en 1983. Il a définitivement eu un effet positif sur ses équipes. »
« C’est lorsque tu es à l’interne que tu réalises à quel point tous ses coéquipiers sont heureux pour lui, poursuit Boutilier. À chaque niveau, sa priorité a été d’aider ses compagnons pour que l’équipe s’améliore. C’est ce que j’observais chez lui constamment. »
Cette appréciation qu’il avait pour ses coéquipiers s’est aussi fait sentir lors de la fin de semaine de son repêchage par les Sénateurs en 2015, comme en témoigne cette anecdote racontée par le vétéran entraîneur.
« Le lendemain de son repêchage, il est resté pour soutenir ses coéquipiers qui n’avaient pas été choisis la veille, se souvient Boutilier. Il se souciait autant d’eux que de lui-même. »
Le fait de jouer pour une formation gagnante n’a pas nui non plus à son adaptation à son nouveau milieu. À sa dernière campagne avec les Sea Dogs, il a remporté la coupe du Président, remise à l’équipe championne des séries dans la LHJMQ, ce qui leur a permis de participer à la Coupe Memorial.
Toutefois, rien de cela ne serait arrivé si Chabot était demeuré avec les Sénateurs cette saison-là. Il applaudit d’ailleurs la décision que l’organisation a prise à l’époque.
« Je pense que c’est la meilleure affaire qui me soit arrivée, confie le défenseur étoile. Il y avait quand même eu des rumeurs que j’allais peut-être jouer dans la LNH. Le fait qu’ils m’aient retourné et que j’aie dominé au niveau junior et au Championnat mondial junior, ç’a été vraiment bon en vue de l’année suivante quand j’ai fait le saut dans la LNH. J’étais prêt et confiant en mes moyens au moment d’arriver dans cette ligue. »
De son côté, Boutilier abonde dans le même sens et note qu’il continue de progresser même s’il vient de compléter sa quatrième saison complète dans la LNH.
« Je trouve qu’il a pris beaucoup de maturité au cours des deux dernières années en ce qui concerne son jeu d’ensemble, analyse celui qui est maintenant devenu son entraîneur personnel. L’important après ça est de parvenir à atteindre le niveau supérieur. Il est prêt à y arriver, ce n’est qu’une question de constance dorénavant. C’est cette dernière marche à franchir qui peut être la plus difficile. »
Au fil des années qui l’ont mené vers la LNH, Chabot avoue qu’il n’a jamais eu de pression de la part de ses parents, et ce, même si son père et son frère avaient aussi joué au hockey.
« J’entends beaucoup d’histoires de parents qui mettent beaucoup de pression sur leur jeune, mais mes parents m’ont toujours soutenu même si j’avais un mauvais match, peu importe la situation, explique-t-il. Ils voulaient juste que j’aie du plaisir et que je continue de m’améliorer. Ç’a été déterminant et même si c’est rendu mon travail aujourd’hui de jouer au hockey, je réalise vraiment que ça reste un sport et qu’il faut s’amuser quand tu viens à l’aréna chaque jour. C’est quelque chose qui m’a suivi toute ma vie. »
Avoir du plaisir à l’aréna et bénéficier du soutien de ses proches tout en ayant un impact positif sur le rendement de ses équipes. Voilà le secret qui explique les succès de Thomas Chabot.
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