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Mis à jour le 11 juillet 2022 à 10:10
Après deux ans de pandémie et à l’heure où le monde du travail est en pleine révolution, la reconnaissance est plus que jamais au cœur des attentes des salariés et absolument nécessaire de la part des entreprises, dévoile une étude du pôle recherche de Moodwork, spécialiste de l’accompagnement des salariés dans leur démarche de santé mentale.
Après deux ans de pandémie et à l’heure où le monde du travail est en pleine révolution, la reconnaissance est plus que jamais au cœur des attentes des salariés et absolument nécessaire de la part des entreprises, dévoile une étude du pôle recherche de Moodwork, spécialiste de l’accompagnement des salariés dans leur démarche de santé mentale.
C’est un pilier de notre épanouissement professionnel, dont nous avons tous besoin. Mais qu’en est-il de la reconnaissance au travail après deux ans de pandémie et une crise qui a permis de revoir notre rapport au travail et l’organisation de celui-ci, avec l’avènement notamment du travail hybride ? C’est le sujet de la nouvelle étude du pôle recherche de Moodwork, spécialiste de l’accompagnement des salariés dans leur démarche de santé mentale, auprès de 1 146 personnes.
« 40% des personnes considèrent que la pandémie a influencé la reconnaissance qu’ils reçoivent au travail, analyse Margaux Gelin, docteure en psychologie cognitive chez Moodwork. Pour certains, l’impact a été très négatif, avec un sentiment d’isolement, que plus personne ne se parle et que chacun fait les choses de son côté. Pour d’autres, au contraire, les difficultés ont rapproché les gens et chacun s’est rendu compte de l’importance du travail des autres ». Un bilan en demi-teinte, donc. Un effet collatéral du télétravail à marche forcée ? « Nous avons étudié si être en télétravail pouvait avoir un impact sur la reconnaissance. Ce n’est absolument pas ressorti dans nos résultats, même chez des collaborateurs en télétravail à 100% ».
Ce qui est sûr, c’est que recevoir de la reconnaissance fait du bien ! Les participants de l’étude sont 41% à évoquer l’impact positif sur leur motivation. Etre reconnu provoque aussi de la satisfaction (28%), de la fierté (26%), de la joie (18%) et de la confiance (15%).
La reconnaissance peut prendre trois formes :
– La reconnaissance existentielle, centrée sur la personne, sur le fait qu’elle est unique et qu’elle apporte de la valeur à l’entreprise
– La reconnaissance centrée sur les pratiques, méthodes, procédures de travail
– La reconnaissance des résultats, de l’atteinte des objectifs
« Les salariés veulent être reconnus comme apporteurs de valeurs et être impliqués dans les décisions, explique Margaux Gelin. La reconnaissance existentielle est très importante, et c’est la plus pratiquée selon nos résultats – 73% des répondants déclarent que leur supérieur reconnaît leur valeur en leur laissant de l’autonomie dans leur fonction -, mais les deux autres formes de reconnaissance le sont tout autant. Alors n’oublions pas de reconnaître aussi nos collègues et nos supérieurs pour leur méthodes de travail, leurs compétences, leur investissement et leurs résultats ! ».
En revanche, moins de la moitié (48%) estiment que leur manager les remercient quand ils atteignent un objectif. Une gratitude à davantage cultiver au quotidien ! La reconnaissance se niche aussi dans les détails. A commencer par exemple par les mails. Nous pouvons tous faire l’effort de mettre les formes. Un « merci pour ton travail, je reviens vers toi » est par exemple bien plus agréable à recevoir qu’un simple « bien reçu ».
Féliciter, remercier… son collègue, son manager… Des pratiques courantes, selon les résultats de l’étude. 81% des personnes interrogées estiment manifester de la reconnaissance envers leurs collègues. Une tendance plus forte chez les managers (90%) que chez les non-managers (76%). « Les managers sont souvent plus familiers avec les pratiques de feedback », décrypte Margaux Gelin. La reconnaissance n’est pas que verticale, elle est aussi horizontale, descendante… et remontante ! 69% des sondés déclarent ainsi manifester de la reconnaissance envers leur supérieur.
Que provoque la reconnaissance sur celui qui la donne ? Des sentiments très positifs : satisfaction (27%), joie (17%), fierté (15%). Faire preuve de reconnaissance envers autrui nous fait donc du bien ! Cela participe à notre bien-être et à renforcer notre estime de nous, et notre engagement au travail.
Ce dont manquent le plus les salariés ? De reconnaissance de la part de leur entreprise. Seule une personne interrogée sur 4 (26%) déclare en recevoir de la part de sa société. Pourtant, une entité peut bien mettre en place des actions globales pour la favoriser. Par exemple, apporter une reconnaissance financière en cas de bons résultats, proposer des programmes de mobilité, et bien sûr, prendre en compte les suggestions de ses collaborateurs.
Pour Margaux Gelin, « les entreprises doivent être conscientes des différentes formes de reconnaissance et la pratiquer en reconnaissant à la fois les personnes, leur valeur individuelle, leurs méthodes de travail, leur investissement, leurs résultats. » Et elles ont tout intérêt à le faire : le manque de reconnaissance constitue le 2ème facteur de détresse psychologique chez les salariés. « Faire preuve de reconnaissance n’est pas une option. Il existe un lien fort entre le fait d’être reconnu et de se sentir utile, cela donne du sens à notre travail. » Une aspiration forte des salariés, renforcée par la pandémie.
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Etre reconnu au travail, un besoin vital
Sommes-nous d’éternels enfants en quête de compliments ? Non. La reconnaissance professionnelle nous offre une appartenance à un groupe, nous permet de valoriser notre singularité, et nous aide à donner corps et sens à des activités de plus en plus dématérialisées.
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